dimanche 26 juin 2011

UniCredit



Certains lecteurs du blog ont noté que je venais de rejoindre UniCredit, ce qui va certainement diminuer la fréquence de nos posts dans la période à venir. On trouvera ci-après le communiqué d'UniCredit:


Milan/Paris, 22. Juin 2011

UniCredit nomme Patrick Soulard Responsable des activités en France

UniCredit est heureux d’annoncer aujourd’hui la nomination de Patrick Soulard, 59 ans, en tant que Responsable pour la France de la division de Banque de Financement et d’Investissement du groupe (UniCredit CIB). Patrick Soulard rapportera à Jean-Pierre Mustier, Directeur Général adjoint d’UniCredit et Responsable de la Banque de Financement et d’Investissement.

Commentant la nomination de Patrick Soulard, Jean-Pierre Mustier a déclaré: “Nous sommes très heureux que Patrick Soulard ait rejoint notre équipe de Direction et prenne la tête de nos opérations à Paris. Patrick apporte à UniCredit sa vaste expérience et son expertise des métiers de banque de financement et d’investissement. Au cours des 25 dernières années, Patrick Soulard a notamment joué un rôle majeur, en tant que Conseil, dans la plupart des grandes opérations financières en France, en matière de privatisations, OPA, M&A, IPO et restructurations financières.

Fort de sa connaissance approfondie du marché français, il contribuera à renforcer la capacité d’UniCredit à mieux couvrir les clients français et à développer des opportunités d’affaires liées à l’intérêt croissant que portent les entreprises françaises aux marchés italiens et allemands ainsi que d’Europe centrale et orientale”.

Avant de rejoindre comme Managing Director, en 2010, Bryan, Garnier & Co, Patrick Soulard a été Directeur Général Délégué de la Banque de Financement et d’Investissement de la Société Générale(SGCIB) et membre de l’équipe de Direction de la Société Générale de 1999 à 2009. Il y a joué un rôle clé dans l’accroissement de ses activités clients ainsi que dans le développement international du business. Il avait rejoint la Société générale en 1996 comme Senior Banker après avoir passé dix ans à la BNP, dont il a été également membre du Comité de Direction Générale, en charge du Corporate Finance.

samedi 25 juin 2011

Les millionnaires dans le monde


Source : The Economist
L'étude Cap Gemini-Merrill Lynch recense chaque année l'état de la richesse dans le monde. Le Graphique ci-dessus dénombre les "millionnaires" dans le monde ( Définition = 1 million USD investissable). On voit qu'ils se répartissent à part égale entre l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie. Mais signe des temps, l'Asie vient de dépasser l'Europe pour la première fois. L'Asie est ainsi devenue le grand vase d'expansion de l'industrie du private banking.

Exposition des banques européennes au risque souverain européen














Source :The Economist

En lien le commentaire:
http://www.economist.com/blogs/dailychart/2011/06/financial-contagion

dimanche 19 juin 2011

Régulation bancaire : le "ring-fencing" des activités de banque de détail au Royaume Uni


Le Chancelier de l’Echiquier Brittanique Osborne a décidé de suivre la préconisation de la Commission de la réforme bancaire au Royaume Uni  de séparation des activités de banque retail (« ringfencing ») des activités de banque d’investissement au sein des grandes banques britanniques. Il s'est prononcé dans ce sens avant même que la Commission n'ait rendu son rapport final, ce qu'elle fera en septembre.

Cette Commission , créée en juin 2010, est présidée par John Vickers, ex chief economist de la Banque d'Angleterre et président de la Commission de la Concurrence, avec un panel de personnalités distinguées comme Martin Taylor, ancien Président de Barclays, Martin Wolf, l'éditorialiste du FT, ou , Bill Winters, l'ancien CEO de l'Investment Banking chez JP Morgan.

 Cette mesure, dont le modus operandi reste à déterminer, ne remet pas en cause la notion de banque universelle mais elle en rend le fonctionnement plus coûteux (moindres synergies entre la partie retail et la banque d'investissement, exigences de capital plus élevées). Le régulateur anglais, comme le suisse d'ailleurs, se distingue de ses homologues, de manière plus générale, en plaçant, dans le débat sur le "too big to fail, les exigences de capital pour les banques à un niveau nettement plus élevé que ce que requiert Bâle 3 ou le régulateur américain.
On pourra en lire un commentaire dans l'article en lien de The Economist:

http://www.economist.com/blogs/schumpeter/2011/06/bank-reform-and-britains-economy

Régulation bancaire : la surcharge de capital pour les SIFI


Le FT de vendredi fait état du débat actuel sur la surcharge de capital qui serait exigée des SIFI, les "Systematically Important Financial Institutions". Elles seraient classées en différentes catégories, avec des exigences de capital tier one supplémentaire allant de 0.5% à 2.5%; qui se rajouteraient au minimum requis sous Bâle3, à savoir 7%.

Dans l'état actuel des choses, nous dit le FT, un groupe de 9 banques "cotiserait au maximum de 2.5% ( soit 7%+2.5%=9.5% de tier one) :Citigroup, JPMorgan, Bank of America, Deutsche Bank, HSBC, BNP Paribas, Royal Bank of Scotlandand Barclays.SG et Crédit Agricole pourraient figurer dans la catégorie à 2%. mais les choses ne sont pas figées et pourraient évoluer.

C'est un enjeu très important pour les 30 grandes banques internationales concernées, même si, aujourd'hui, elles satisfont généralement à ce niveau d'exigence.

lundi 13 juin 2011

La securitisation a vraiment du mal à redémarrer

Source : FT June 10

La titrisation, comme le montre très clairement ces deux graphiques du FT, a vraiment du mal à redémarrer des deux cotés de l'Atlantique. L'essentiel de cette activité s'est toujours concentré aux Etats Unis, comme le montre le deuxième graphique. On y voit que l'année 2010 a été plutôt en retrait par rapport à 2009. On voit aussi, c'est l'objet du premier graphique, que les banques conservent une partie substantielle des nouvelles émissions sur leur livres.
c'est dommageable pour le système bancaire et l'économie, car la titrisation n'a rien de diabolique et correspond à une profonde utilité, celles de transformer en titres négociables des créances autrement illiquides et dont l'expérience a montré qu'elles avaient un très bas taux de défaut en Europe. Si ces créances restent dans le bilan des banques, elles auront une marge de manoeuvre réduite pour consentir des prêts, par ailleurs.

IPO : la fièvre acheteuse de réseaux sociaux


Source: The Economist
Les réseaux sociaux font l'objet d'un engouement dont a témoigné l'IPO de Linkedin avec un doublement de la valorisation de l'entreprise au premier jour de sa cotation. L'évaluation de ce type d'entreprise, de surcroît sujette à un intérêt spéculatif, n'est pas aisé, car si, à la différence de la bulle dotcom, elles ont des revenus, elles n'en sont pas pour autant profitables, en général. Une des référence est alors la valeur par usager. C'est le calcul que s'est amusé à faire PwCet qui figure dans le tableau ci-dessus, tiré d'un article de The Economist (voir en lien). Le résultat est, en fait, assez disparate.
Sur la difficulté d'évaluer ce type d'entreprise, on pourra se reporter aux posts récents de blog musings on markets (voir blogroll) du professeur  Aswath Damodaran, grand spécialiste des questions d'évaluation.

En lien l'article de The Economist:
http://www.economist.com/node/18805850

dimanche 12 juin 2011

LBO : l'évolution du ratio Debt/EBITDA aux Etats Unis et en Europe














(Cliquer pour agrandir)

Ce graphique montre l'évolution 2004 -2011 (Q1) du ratio dette/ebitda. On constate que ces ratios remontent de part et d'autre de l'Atlantique, même si on est encore loin du pic de 2007.

samedi 11 juin 2011

L'importance du high frequency trading dans les marchés d'action selon les régions























Source : FT

Le trading à haute fréquence est sous les projecteurs des régulateurs. Il représente, ce qui est normal, une fraction importante des échanges sur les marchés d'action, comme le montre ces graphiques du FT (Monday june 6 2011): 55ù aux Etats Unis, 35% en Europe. Il constitue un élement substantiel de la profitabilité du "proprietary trading".
Voir nos posts passés sur le sujet.

Cartoon sur la complexité des votes au Congrès américain










Source : Big Picture
Voir en lien:http://www.ritholtz.com/blog/2011/06/debt-ceiling-kabuki-theater/

samedi 4 juin 2011

Cartoon : la concurrence féroce entre les cabinets de consultants!

Source : The Economist
Amusant!
En lien:
http://www.economist.com/node/18774614

La nucléairo-dépendance

Source : The Economist


Ce graphique de The Economist (voir article en lien) montre la dépendance très variable des pays européens en matière de production d'électricité, avec l'opposition des modèles français et allemands. La décision annoncée par le chancellier d'accélerer la sortie du nucléaire a été souvent présentée comme une rupture de ce coté ci du Rhin, pour le regretter ou s'en féliciter. Cela ne fait que souligner une fois de plus l'ampleur du malentendu culturel en français et allemands. En effet, en Allemagne, cet objectif de sortir du nucléiare n'est pas nouveau et repose sur un large concenssus. Angela Merkel n'a fait qu'annoncer une accélération de son calendrier.

En lien:
http://www.economist.com/node/18774834

La part des actifs financiers détenue par les banques "systémiques"

Ce graphique est tiré d’une étude que vient de publier le FMI sur les Institutions Financières présentant un risque systémique, "les SIFI" : " The Too-Important-to-Fail Conundrum:
Impossible to Ignore and Difficult to Resolve " .

Le graphique est spectaculaire car il montre la part très significative et en très forte croissance depuis 2000 des actifs financiers mondiaux détenus par les SIFI.
On peut lire l’étude en lien :
http://www.imf.org/external/pubs/ft/sdn/2011/sdn1112.pdf