tag:blogger.com,1999:blog-3352000023390419579.post8367815268118297485..comments2023-06-22T10:00:12.515+02:00Comments on Investment Banker Paris.com: Le débat sur la séparation de la banque d'investissement et de la banque de détail : la scission est elle une option?Patrick Soulardhttp://www.blogger.com/profile/14164225677854487735noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-3352000023390419579.post-10432385880816176902012-06-01T22:17:08.707+02:002012-06-01T22:17:08.707+02:00Nous n'avons pas les mêmes sources ni la même ...Nous n'avons pas les mêmes sources ni la même mémoire historique:Michel Pébereau avait "toppé" avec André Lévy-Lang, et n'a pas supporté que ce dernier aille ensuite "topper" avec Daniel Bouton dans son dos. M. Pébereau ne visait pas à l'époque la SG en tant que telle, car les doublons avec BNP étaient trop forts et la casse sociale eut été insupportable pour le politique, mais c'était une façon de contrer l'alliance dans son dos entre Bouton et Lévy-Lang. Il voulait Paribas, comme il avait voulu la T.G.F. en 1995 (BNP+UAP+Suez), créer une banque universelle retail+assurance+investment banking. Quant le projet TGF a été enterré grâce au torpillage du sieur Minc, il s'est rabattu sur Paribas, affaibli depuis la contre-torpille Navigation Mixte/Paribas dont elle ne s'était jamais remise.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3352000023390419579.post-18252081300218280792012-05-31T23:56:52.422+02:002012-05-31T23:56:52.422+02:00Vous avez votre opinion et je la respecte. Mais vo...Vous avez votre opinion et je la respecte. Mais vous utilisez des références historiques qui me semble de nouveau contestables. La séparation des activités de banques d'affaires à la Francaise, c'est à dire de prise de participations, concernaient les Compagnies Financières et non pas les banques qui faisaient les mêmes métiers de banque d'entreprises que BNP et Soc Gen. Pas Crédit Agricole qui est historiquement un autre type de banque, plus retail. C'est la raison pour laquelle Crédit Agricole a acquis, ce qui fut un mouvement pas tès heureux, la banque Indosuez qui fut une très belle banque. Pour sa part BNP n'a certaiment pas acheté Paribas pour sa banque. Ce que visait BNP c'était la Société Générale dans la bataille bataille bancaire de 1999. Ce qui l'interessait dans Paribas, c'était son joyau la Compagnie Bancaire, ce qui avait aussi intéréssé la Soc Gen, et certainement pas sa banque d'investissement. Pour la Soc Gen c'était encore pire les deux banques d'investissement étaient très largement redondantes.Patrick Soulardhttps://www.blogger.com/profile/14164225677854487735noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3352000023390419579.post-64453505986650681552012-05-31T23:54:01.604+02:002012-05-31T23:54:01.604+02:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.Patrick Soulardhttps://www.blogger.com/profile/14164225677854487735noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3352000023390419579.post-44951319650523866622012-05-31T10:38:53.417+02:002012-05-31T10:38:53.417+02:00Ni la banque Paribas, ni Indosuez n'étaient de...Ni la banque Paribas, ni Indosuez n'étaient des banques "retail" (une trentaine de succursales en France pour la Banque de Paris et des Pays-Bas à l'époque? encore moins pour Indo?). Et c'est pour leurs expertises en banque d'affaires et banque de marché qu'elles ont été rachetées par respectivement BNP et Crédit Agricole, aucune des deux ne brillant particulièrement dans les activités de marché à l'époque alors que, par exemple, Paribas Capital Markets était un acteur majeur à Londres (Eurobonds et dérivés). Seuls quelques grands corporates peuvent éventuellement être attachés à une "relation globale", pas le tissu des PME. Mais quel serait le problème pour un France Télécom s'il devait d'abord appeler son relationship manager chez BNP pour le financement intermédié au bilan de BNP et son senior banker chez disons Paribas post-scission pour un emprunt obligataire désintermédié? Pourquoi encore une fois présenter des intérêts catégoriels comme étant dans l'intérêt général? Si la scission contribue à résoudre le problème du "too big to fail", et bien, le trésorier de Renault devra se plier à passer deux coups de fil au lieu d'un... et il n'y aura pas mort d'homme.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3352000023390419579.post-18503808360084842282012-05-30T22:10:27.608+02:002012-05-30T22:10:27.608+02:00C'est un fait que les grandes banques francais...C'est un fait que les grandes banques francaises ont été dès l'origine des banques d'entreprises qui faisaient des emissions d'actions et d'obligations, c'est à dire qu'elles pratiquaient ce qui étaient alors les métiers "d'investment banking". C'est le cas de la plupart des grandes banques d'Europe continentale à la différence des britanniques où l'on distingue Clearing Banks et Merchant Banks.<br />Le grand tournant de ces activités s'opère assez tardivement à partir des années 1970 avec l'essor des activités de marché largement lièes au développement des marchés dérivés.<br />En France c'est plutôt dans les années 80 et cela coincide, vous avez tout à fait raison, avec le mouvement de "décloisenement et déregulation". On notera que le virage des banques françaises vers "retail" et date des années 80 avec comme précurseurs le Crédit Agricole et la Société Générale sous la houlette de Jacques Mayoux (qui avait ses premières armes au Crédit Agricole).<br />S'agissant des Banques d'Affaires à la Francaise et à la "séparation", je crains que vous fassiez une confusion. Elles n'avaient rien à voir avec l'investment banking. La banque d'Affaires en France consistait à prendre des participations industrielles. C'est la raison pour laquelle cette activité était séparée. Ainsi cette activité était menée dans la Compagbie Financière de Suez ou de Paribas et distinctes des bnaques Paribas ou Indosuez qui faisaient les mêmes métiers que la BNP, le Crédit Lyonnais ou la Société Générale.<br />S'agissant des Banques de Financement et d'investissement, regardez les enquêtes faites auprès de leurs clients corporates : ceux ci se déclarent plus que jamais, après la crise, attachés à une relation globale financement et marchés avec leurs grandes banques. Voyez par exemple les différentes enqu^tes realisées auprès des corporates français par Bfinance. C'est un fait aussi...tétu.Patrick Soulardhttps://www.blogger.com/profile/14164225677854487735noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3352000023390419579.post-86328027452979094482012-05-30T14:52:59.830+02:002012-05-30T14:52:59.830+02:00Technique un peu particulière que d'avoir remi...Technique un peu particulière que d'avoir remis le post initial et mes commentaires ("Anonyme") dans l'arrière-boutique de votre blog... Je ne vais pas reprendre mes arguments déjà développés précédemment. Juste deux remarques cette fois-ci:<br />1/ votre point de vue "historique" sur l'universalisme des banques françaises qui remonterait à la nuit des temps omet de souligner que jusqu'en 1966, il y avait une séparation totale entre banque de dépôt et banque d'affaires (décloisonnement). Puis vint la loi Bérégovoy de 1984, qui dérégula et déspécialisa les banques françaises ouvrant de facto le mélange des genres. Mais celui-ci n'est entré en pratique qu'à l'issue d'une vague de fus-acqs à partir du milieu des années 90 en France: CASA rachetant Indosuez en 1996, BNP rachetant Paribas en 1999, SG se lançant à corps éperdu dans la fuite en avant des activités de marchés en equity derivative à la suite des deux tentatives d'OPA (d'abord sous Bérégovoy avec le "grand" frère Georges Pébereau, puis par le "petit" frère Michel Pébereau en 99), pour finir avec la monstruosité de 2006 (rachat de CDC-Ixis par NatExis). Bref, comme aux Etats-Unis, la banque universelle, ça n'est pas depuis Mathusalem mais depuis le milieu/fin des années 90: une toute petite quinzaine d'années... et il aura suffi de moins d'une décennie pour que l'absence de séparation se solde à partir de 2007 dans la plus grande crise financière depuis 1929 qui engendrera, au final, plus d'une décennie de perdue: explosion des dettes publiques et du chômage. Et tout cela soi-disant parce que cela serait plus pratique pour les grandes entreprises d'avoir banque de marchés et banque de financement "sous le même toit"? Pour un Total ou un Vivendi, passer deux coups de fils (l'un à son banquier commercial et l'autre à son banquier d'affaires) au lieu d'un pour obtenir du financement, serait-ce insurmontable et un désavantage comcurrentiel? Laissez-moi esquisser un sourire. Sans non plus jamais oublier la question centrale du "conflit d'intérêts" qu'on oublie trop vite (ex. le banquier qui dirige un emprunt obligataire pour pouvoir rembourser ses prêts chancelants... ne me dîtes pas que ça ne peut pas exister chez nous. Remeber Eurodisney ou Eurotunnel?)<br />2/ Le fond du problème est à chercher dans une analyse objective de toutes les parties prenantes. Ma conclusion personnelle, c'est que le Glass-Steagall est finalement dans l'intérêt de toutes les parties prenantes, sauf de quelques dirigeants bancaires et "tradeurs".Anonymousnoreply@blogger.com