mardi 28 août 2012

La nouvelle hiérarchie du Private Banking en Suisse

Julius Bar, après son acquisition du private banking de Merrill Lynch, cédé par Bank of America, se hisse au troisième rang derrière les deux géants UBS et Crédit Suisse.
Voir l'article de The Economist dont est tiré le graphique:
http://www.economist.com/node/21560869

Un nouveau "conundrum" : la forte position cash des multinationales américaines




http://ftalphaville.ft.com/blog/2012/08/07/1104761/cash-is-king-for-us-multinationals/

La position cash des grandes entreprises cotée américaine est très élevée ("cash is king") comme le montre ce graphique tirée d'une étude du NBER. L'étude a du mal à en discerner les raisons. Il ne s'agit pas seulement d'une épargne de précaution liée à la crise alors que les profits sont plus haut car le mouvement est tendanciel depuis 20 ans. Un nouveau "conundrum".

Bourse américaine et profits







La bourse américaine se tient bien (S&P 500). Normal, comme le montre le graphique, les profits des entreprises américaines sont au plus haut.


lundi 13 août 2012

Emissions obligataires versus financements bancaires


Ce graphique de The Economist met en relief la montée des financements obligataires en Europe versus les financements bancaires. Les émissions obligataires ont représenté en effet, comme on peut le constater, plus de 50% des flux de dettes au cours du premier semestre 2012. C'est la conséquence de l'évolution de la réglementation bancaire mais surtout d'un formidable appétit des investisseurs pour les obligations corporates. C'est vrai pour les les très bonnes signatures "investment grade" qui peuvent ainsi s'endetter à des conditions extrêmement favorables. Mais ça l'est tout autant pour les émissions "high yield"

En lien:
http://www.economist.com/node/21559966

L'art du road show


Les road show sont les présentations qui sont faites par le management d'une société à l'occasion d'une opération financière sur les différentes places financières. Particulièrement importants dont les road show faits à l'occasion d'une IPO car ils vont être l'acte fondateur de "l'equity story" de la société.
Cela demande de la technique mais surtout un engagement fort du management. En effet il ne faut pas faire du "prêt à porter" mais du "sur-mesure". C'est ce que met bien exergue l'analyse en lien, tiré du blog de la Harvard BusinessReview qui donne la recette pour une présentation efficace. Elle est fondée sur une longue expérience de l'auteur et cite en contre exemple l'IPO de Facebook.
Intéressant pour les professionnels.

En lien:
http://blogs.hbr.org/cs/2012/08/the_right_way_to_run_an_ipo_ro.html