jeudi 31 décembre 2009

Meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2010 et cette nouvelle décennie !



La perception du risque-pays par le marché des Credit Default Swaps (CDS)







Le marché des CDS sur risques souverains développés donne une indication de la perception du risque-Pays, qui est devenu une des préoccupations des marchés avec l'endettement des Etats.

Le graphique, tiré de l'excellente revue de fin d'année des analystes crédit de la Société Générale, donne les prix des CDS à 5 ans, relevés en Décembre.

On y voit que les prix des CDS de Allemagne (GER) et de la France (FR) sont parmi les plus faibles , devançant même les Etats Unis (USD), et n'inspirent pas d'inquiétudes.La Suisse (CHF) arrive aussi après.

Le graphique met en exergue également les disparités au sein de l'Union Européenne puisque les risques britanniques (UK ) et, au sein de la zone euro, espagnols (SP) et Italiens(IT) sont sensiblement plus chers à assurer, sans parler bien entendu du risque grec (GRE).

Ce sera certainement un thème important des marchés pour 2010.

mercredi 30 décembre 2009

Le reverse break up fee et la partie II de Deal Professor







Nous revenons sur notre dernier post et le "reverse break up fee" .

A l'origine le "break up fee" était le dedit payé par la cible quand elle voulait se délier d'un accord avec un acquéreur , généralement pour convoler avec un autre acquéreur "mieux disant".Son montant était de l'ordre de 2 à 3 % de la valeur de la cible. Cette pénalité se voulait (légèrement) dissuasive et servait à payer les frais de l'acquéreur éconduit.
Le "reverse break up fee"est, quant à lui, payé par l'acquéreur s'il veut se dégager,faute de pouvoir mobiliser les financements pour son acquisition des lors qu'il s'est réservé cette faculté ("subject to"),ce qui est nécessaire par les temps qui courent .Le taux de pénalité a été substantiellement relevé pour le rendre vraiment dissuasif : 6 à 7 % de la valeur de la cible. Autres temps, autre "break up fee clause"!

Nous mettons en lien justement la partie II de la revue des deals stratégiques de l'année par Deal Professor que vient depublier Dealbook:

mardi 29 décembre 2009

Reflexions sur quelques caractéristiques de l'activité M&A et Private Equity en 2009


Dans Dealbook on lira avec intérêt la revue du "Deal Professor" sur quelques caractéristiques de l'activité M&A et Private Equity en 2009, en particulier ses considérations "cross-border" sur les opérations hostiles à propos de Kraft-Cadbury et ses commentaires sur les reverse break up fee utilisées, avec des taux plus élevés, pour ,dans le contexte actuel, protéger la cible contre le risque de voir son acquéreur "s'en aller", faute de pouvoir mobiliser les financements nécessaires.

En lien ,la revue faite par dealbook:

dimanche 27 décembre 2009

samedi 26 décembre 2009

Quelques reflexions au delà de la crise d'Olivier Blanchard , le chef économiste du FMI







La fin d'année invite à prendre un peu de recul . On lira donc avec intérêt les réflexions d'Olivier Blanchard qui concluaient un séminaire de deux jours d'échanges avec des chercheurs en Finance à la fin novembre. Ce qui est intéressant aussi de noter, au passage, c'est l'existence d'un blog de débat du FMI sur lequel Olivier Blanchard a posté ses conclusions avec des liens avec les papiers concernés. Le blog se nomme iMFdirect.Il serait intéressant que d'autres Institutions financières fasse de même.


En lien , "thinking beyond the crisis":

vendredi 25 décembre 2009

Qui est ce ? L'avez vous reconnu ?










C'est l'homme de l'année pour le magazine américain Time, Ben Bernanke . Georges Ugeux dans le blog "Démystifier la Finance" fait valoir qu'il n'aurait jamais donné ce titre à des financiers qui n'ont pas vu venir les icebergs, ce qui est vrai . Le Monde, de son coté, a donné ce titre à Lula alors que le FT, pour sa part, couronne L Blankfein, le CEO de Goldman Sachs.

Ben Bernanke ,pour en revenir à lui , et à qui Time consacre un reportage d'où l'on a tiré cette photo ( reportage en lien), a été porté aux nues, puis critiqué, et quelque peu malmené dans ses auditions récentes au Congrès pour sa réélection. Il n'en demeure pas moi qu'il a fermement tenu la barre, comme son collègue Jean-Claude Trichet pour sauver le système après la faillite de Lehman Brothers . Il est vrai que c'était en 2008. Alors plutôt l'homme de l'année 2008?
En lien le reportage de Time:

jeudi 24 décembre 2009

Intéressante interview du Chairman de HSBC pour le Spiegel















Stephen Green, le Chairman de HSBC, a donné une longue interview au journal allemand Spiegel, dans lequel il livre ses vue sur l'évolution de l'économie mondiale mais aussi sur la responsabilité morale du banquier et sur sa foi chrétienne. Stephen Green est, il est vrai, à ses moments perdus ministre de la religion anglicane et il lui arrive de prêcher très régulièrement dans sa paroisse londonnienne. Stephen Green a d'ailleurs écrit récemment un ouvrage sur les valeurs morales et la finance ("Good Value") qu'il est venu présenter il y'a peu à Paris.


En lien,l'interview dans le Spiegel:

mercredi 23 décembre 2009

Ce graphique aussi met en exergue la très mauvaise performance des actions par rapport aux autres classes d'actifs

Ce graphique est tiré du blog The Capital Spectator et des son Beta Investment report que l'on trouvera en lien pour l'analyse:

http://www.capitalspectator.com/archives/2009/12/the_2000s_have.html#more

Après une décade perdue, fini les actions? C'est ce que pense en tous cas Institutional Investor







Dans un long article remarqué, que l'on trouvera en lien, le prestigieux Institutional Investor vient de déclarer la fin du culte des actions ("the party is over") après une décennie perdue (voir graphique ci dessous et un post à venir) . Trop de déceptions alors que le vieillissement de la population ainsi que la régulation des fonds de pension poussent plutôt vers les bonds . Cette vision est "challengée" dans le post de Business Insider que l'on trouvera également en lien. On trouvera aussi un point de vue de Big Picture.


En lien l'article de Institutional Investor:



http://www.iimagazine.com/asset_management/Articles/2359881/The-Equity-Culture-Loses-Its-Bloom.html?p=1


En lien également le post critique de Business Insider:

http://www.businessinsider.com/investors-will-hate-stocks-next-decade-after-being-annhilated-this-one-2009-12

Le point de vue de Big Picture:
http://www.ritholtz.com/blog/2009/12/stocks-1999-2009-worst-decade-ever/

mardi 22 décembre 2009

Thomson a réussi à faire adopter sa restructuration financière par l'ensemble de ses créanciers grace à la procédure de "sauvegarde"








Les créanciers obligataires ont donné leur accord à la restructuration financière .C'était le principal obstacle à franchir . Il reste à obtenir l'accord des actionnaires. Thomson a su très bien utiliser l'arme que lui donnait l'utilisation de la procédure de sauvegarde (voir notre post précedent qui analysait le sujet en lien). Bravo !

En lien:

-dépêche de Boursorama sur l'adoption de la restructuration financière par les créanciers obligataires:

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=8b180b85b7f41b83a2ebf1b60d7ae27a
-notre post d'analyse de l'utisation de la "sauvegarde" par Thomson:

http://investmentbankerparis.blogspot.com/2009/12/restructurations-financieres-thompson.html

"Hedge fund manager in line for $2.5bn payday" selon le WSJ et Times on line. Pas mal !


David Tapper, qui dirige le hedge fund US Appaloosa devrait retrouver ce montant astronomique dans son petit soulier, au pied du sapin. David Tapper est un ancien trader de distressed debt de Goldman Sachs qui a créé ce hedge fund il y'a une quinzaine d'année. Cette année il a misé massivement sur la recovery boursière des banques américaines...et il a beaucoup gagné! De quoi se faire sentir pauvres les traders des banques dont les bonus sont de toutes façons très loins d'égaler ceux de leurs vis à vis qui travaillent dans les hedges funds. Mais il arrive à Appaloosa de prendre ausi, d'autres fois, le risque de perdre.
En lien l'article du WSJ:

http://online.wsj.com/article/SB126135805328299533.html?mod=WSJ_hps_LEADNewsCollection


L'article de Times on line:

http://business.timesonline.co.uk/tol/business/industry_sectors/banking_and_finance/article6964749.ece

lundi 21 décembre 2009

Les meilleurs blogs de finance en 2009 aux Etats Unis






Le magazine internet Business Pundit a publié une liste des meilleurs blogs pour l'année 2009 aux Etats Unis.On la livre, ci dessous, pour tous ceux que la blogosphère outre-atlantique intéressent. Elle est, à notre sens, particulièrement riche et vivante, incomparablement plus qu'en Europe.

Dans la liste, on retrouvera dans la catégorie "Finance" des blogs auxquels nous nous référons régulièrement comme Big Picture et Naked Capitalism ainsi que quelques autres comme DealBook dans la catégorie M&A.


En lien la liste de Business Pundit:



dimanche 20 décembre 2009

Ceci n'est pas le Fuji-Yama mais la maturité des dettes LBO en Europe

Ce graphique est tiré d'une étude de Standard & Poor's et il montre que le problème de la dette des LBO en Europe s'étale dans le temps car i) elle a été généralement négociée ou renégociée en 2006-2007 ii) et avec pas mal de remboursements in fine (et non pas amortis annuellement). De surcroît les convenants (les ratio à respecter) négociés à l'époque étaient souvent assez "lâches". Tout ceci étale dans le temps le sujet. Mais cela peut constituer aussi une bombe à retardement.

M&A : Petit cru 2009, toujours dominé par Goldman Sachs et Morgan Stanley, mais 2010 pourrait un très bon cru selon une étude BCG-UBS
















L’article en lien de Deal Book commente les league tables de 2009 où Morgan Stanley, selon Thompson, a damé le pion au sommet du podium, pour la première fois depuis longtemps, à Goldman Sachs, mais pas selon Dealogic, ni, quelque soient les sources, en ce qui concerne le montant total des fees, 1.17 Mds de USD en 2009 pour Goldman.
En 2009, le marché US a été plus important que l’Europe pour la première fois depuis 3 ans. Il est vrai que le marché US du M&A n’ a baissé que de 24 % en valeur contre 54 % pour le marché européen.
Le montant total des fees ( « M&A fee pool ») a, quant à lui, baissé de 46 %.

On attend une reprise significative de ce marché en 2010 (on en voit des prémisses), à partir d’un niveau il est vrai bas.
Le coût de l’argent est bas, la croissance interne des entreprises a besoin d’être « boostée », le sell side est alimenté par des entreprises qui veulent se restructurer et par les firmes de private equity (ce qui va profiter au marché des IPO). Reste à lever les incertitudes sur les perspectives économiques et aussi sur les valorisations, souvent assez éloignées entre acheteurs et vendeurs dans ce contexte.

Le rebond des opérations de M&A pourrait être même beaucoup plus fort qu’on ne le pense si les perspectives économiques s’avéraient encourageantes.

C’est le message d’une étude que viennent de publier conjointement le BCG et UBS, et qui repose sur une enquête faite en fin d’année auprès de 700 entreprises européennes (« M&A : ready for liftoff ? »).On trouvera l’étude en lien.

L’étude montre qu’une (grande) entreprise sur 5 est prête à faire une acquisition importante pour peu que l’horizon économique se dégage un peu. Le principal mobile est de trouver dans ces opération un relai de croissance (élargir la gamme de produits ou les circuits de distribution ou bien encore les marchés géographiques ie en particulier émergents). Les deals visés le sont en terme d’évolution et non pas de transformation, en évitant l’endettement. En fait on voit une nette différentiation entre les forts qui ont les moyens de cette stratégie (Leaders de marché, structure de bilan forte) et les autres (qui auront d’ailleurs à en tirer les conséquences).

En sens inverse, l’étude nous dit qu’un important courant « sell side » va être alimenté par les firmes de Private Equity mais aussi par les entreprises qui veulent se recentrer-restructurer: 1/3 des entreprises interrogées ont des projets de désinvestissement.

En lien:

-l'étude BCG-UBS "M&A :ready for liftoff ?":

samedi 19 décembre 2009

David Rosenberg contre le consensus pour 2010








David Rosenberg, que ce blog a souvent cité, est contrarian.Dans sa dernière chronique il énumère ce qui constitue le consensus actuel pour 2010 et qu'il ne partage pas.

Voici la description qu'il en fait:
"Muted recovery, but positive growth, for sure!
No risk of a ‘double dip’.
Equity markets up!
A barbell strategy of domestic multinational blue chips and emerging market equities.
The U.S. dollar is…neutral, but we did locate more bulls than bears (so much for the ‘carry trade’ thesis).
Positive on commodities for the most part.
Concerned about government balance sheets, and therefore… …Bearish on long term government bonds because they are the ‘competition’ and, after all, who would tie their money up for 10 years at 3.5% when you can lose 22% in stocks? And, therefore…
…Bullish on spread product (as long as it’s not long-term). And, therefore…
…Really comfortable with high yield (just for the coupon and the view that default rates will come down).

Certain that volatility will not be an impediment. The Fed will begin to raise rates in the second half of the year, but that this will have no impact since they will still be low."


David Rosenberg conclut en énonçant la règle n°8 de Bob Farrel:

“When all forecasts and experts agree, something else is going to happen.”

vendredi 18 décembre 2009

M&A : 12 mega deals en 2010 imaginés par le blog 24/7 wall str.


En lien la liste de 24/7 wall str.:

M&A : surprenant, l'OPA non sollicité du sidérurgiste brésilien CSN sur le cimentier portugais CIMPOR








CSN est une superbe compagnie sidérurgique brésilienne qui vient de lancer une OPA non sollicité de 3.9 Mds EUR sur le cimentier portugais CIMPOR. Il est vrai que CIMPOR est présent au Brésil ,qui va acceuillir successivement la coupe du monde de football et les jeux olympiques dans les années à venir, ce qui va tout particulièrement favoriser la construction et les grands travaux.
C'est néanmoins surprenant même si le CEO de CSN, Benjamin Steinbruch, est une personnalité forte et originale.
Le capital de CIMPOR est normalement contrôlé par le constructeur portuguais Texeira Duarte (23 %), Lafarge (17 %) et la Caixa Geral de Depositos (la CDC portugaise - 9.5 %).
C'est un nouveau développement intéressant du marché M&A.
En lien une dépêche Reuter:

Amusant!

Tiré du Blog Big Picture en lien:

http://www.ritholtz.com/blog/2009/12/no-bonus-for-you/


Régulation des banques : le Comité de Bâle vient de faire des propositions importantes pour en renforcer le capital et introduire un "leverage ratio"





Le Comité de Bâle vient de formuler des propositions importantes visant à renforcer le capital des banques, introduire un "leverage ratio" et des ratio de liquidité.

Le leverage ratio est largement utilisé aux Etats Unis depuis longtemps.Il viendrait compléter les ratio de capital de Bâle2 .Le leverage ratio consiste à rapporter le total du bilan de la banque à son capital. Il est calculé en nominal, i.e que les actifs pris en compte le sont à leur nominal ,et non pas en risques pondérés comme les ratio de capital .En ce sens, c'est un indicateur plus frustre. Mais on veut lui faire jouer un rôle de "garde fou", l'expérience de la crise ayant montré le risque d'accumuler des très grosses expositions nominales supposées sans risques (AAA) , peu ou pas prises en compte dans les ratio de capital (exprimés en risques pondérés) et qui se sont avérées meurtrieres quand leur rating a été douwngradé.
Bâle2 introduit aussi des ratio de liquidité qui, jusqu'à maintenant,étaient passés, si l'on peut dire, "à la trappe". La aussi la crise a montré l'importance du sujet du point de vue de la régulation.
Ces propositions qui s'inscrivent dans le fil des recommandations du G20 doivent maintenant être discutées et testées, avant d'être définitivement "calibrée", pour une mise en oeuvre qui n'interviendrait pas avant la fin 2012, ce qui permettra aux banques de s'y préparer.

On trouvera lien plusieurs posts de FT Alphaville présentant et commentant les propositions ainsi que les documents du Comité sur les propositions et la liquidité.ON trouvera aussi le commentaire sur le sujet de la Fédération Bancaire Française.
En lien:

Le document du Comité de Bâle sur les propositions:

Le Document du comité de Bâle sur les ratio de liquidité:
Premiers commentaires sur les propositions par les analystes du Crédit Suisse:
http://ftalphaville.ft.com/blog/2009/12/17/115516/digesting-the-basel-reforms/
Commentaire de la FBF:

jeudi 17 décembre 2009

La crise marque un nouveau developpement de la Finance Globale de Marché pour les entreprises euro

On le sait ,le mode de financement des entreprises est assez différent de part et d'autre de l'Atlantique (cf le post passé en lien et le graphique ci dessous). Dans la zone euro, avant la crise, il était à 75 % bancaire et à 25 % du financements de marché (billets de trésorerie, obligations...), la proportion étant pratiquement à l'inverse pour les entreprises américaines (20-80 %).



L'année 2009 marque une rupture en Europe puisque les (grandes) entreprises ont eu très largement recours au marché obligataire qui a atteint un niveau record. Cela a d'abord été le fait des meilleures signatures "investment grade" (A, BBB+), puis cela s'est étendu aux autres (BBB,BBB-), pour enfin concerner les signatures "non investment grade" et ainsi réanimer le marché "high yield".




De cette manière le marché obligataire a pris le relai du marché des crédits bancaires moins allant, et d'autant plus en retrait qu'il n'y a pas eu beaucoups d'acquisitions à financer (ce qui est un des ses moteurs).

Dans leur revue de fin d'année, ceci conduit les experts de la Société Générale à conclure que cette évolution est ,en partie, durable et qu'à l'avenir les entreprises de la zone euro feront plus appel dans leur mix de financement aux financements de marché.Le nouveau "dosage" pourrait être 35 % de financements de marché et 65 % de financements bancaires, ces derniers demeurant, en tout état de cause, prédominants (cf graphique ci dessous):


Après une année record sur les marchés de capitaux de la zone euro, les experts de SGCIB se hasardent à faire des pronostics pour l'année 2010 en la matière.

Leur prévision est que l'année 2010 sera contrastée avec:

-un regain des introductions en bourse et du M&A (et par voie de conséquence des financements d'acquisitions) et un nouveau progrès du marché high yield

-par contre un tassement des émissions d'actions et d'obligations "investment grade" par rapport au niveau très élevé se 2009.

Sur le graphique ci dessous ,de source sgcib, on constate l'évolution relative nouveaux prêts bancaires-émissions obligataires et la situation exceptionnelle de 2009:


On voit également, ci dessous, l'évolution et la prévision sgcib relatives aux opérations en capital en Europe ( stabilité des émissions d'OC et recul des augmentations de capital):



En lien post passé sur Financement des entreprises outre-atlantique et en Europe:
http://investmentbankerparis.blogspot.com/2009/10/financement-des-entreprises-outre.html




mercredi 16 décembre 2009

Selon David Rosenberg , le deleveraging a à peine commencé aux Etats Unis


(cliquer pour agrandir)
Ce graphique présente éloquemment l'évolution et l'état de la situation . Le ratio est celui de l'endettement du secteur privé (hors endettement fédéral) rapporté au PIB privé.
On voit :
-les paliers de l'endettement
.les années 60-80
.le palier supérieur des années 90
.l'explosion des années 2000
-que le "deleveraging" est à peine engagé

On rappellera que David Rosenberg est l'ancien économiste en chef de Merril Lynch qui est devenu un des analystes les plus influents dont les commentaires sont lus avec beaucoup d'attention tous les matins dans le monde.
On trouvera en lien un post de Business Insider qui en fait également le commentaire:

People : Les 25 personnes les plus puissantes du Monde de la Finance selon la revue Institutional Investor





(cliquer pour agrandir)
On trouvera ci dessus les 10 premiers noms, le reste figure dans le post en lien de Deal Breaker.
C'est une liste très américano centrée dans laquelle ne figure aucun français, pas même JC Trichet.

En lien les 25 noms:

mardi 15 décembre 2009

Deutsche Bank présente son nouveau plan stratégique avec un focus tout particulier sur l'Asie

Dans cette slide Josef Ackermann présente les objectifs de la DB à Horizon 2011.On trouvera en lien l'ensemble des présentations de la journée investisseur tenue ce jour par la DB et pas mal de matière à reflexion.

(cliquer pour agrandir)

En lien l'ensemble des présentations de la journée investisseurs de Deutsche Bank à Francfort:

M&A:Cadbury-Kraft , la bataille s'anime





L'OPA hostile de Kraft sur Cadbury s'anime . Kraft a jusqu'au 19 janvier pour modifier les termes de son offre et début février pour en voir les résultats . C'est une occasion de s'intéresser à la procédure des OPA en UK. Cadbury vient de produire hier son (gros) document en défense que l'on trouvera en lien. On trouvera aussi en lien la réponse que vient de faire Kraft.
Cadbury compte sur le soutien de chevaliers blancs qui ne sont pas encore déclarés : l'américain Hershey et l'italien Ferrero alors que Nestlé, géné par des problèmes de positions dominantes, surveille du coin de l'oeil.
Il faut noter aussi le changement de climat politique en UK au sujet des OPA. Rompant avec le "laisser faire" traditionnel,Lord Mandelson, le n°2 du gouvernement a indiqué que les autorités ne laisseraient pas faire Kraft. Propos préélectoraux à propos d'une icône britannique ou changement d'attitude plus durable? A voir.

-article de ce jour dans Time on line qui fait le point de la bataille:

-article du New York Times sur la bataille:

-article de Deal Book avec le document en défense de Cadbury:
http://dealbook.blogs.nytimes.com/2009/12/14/valuing-cadburys-defense-against-kraft/#more-155103
-le document de Kraft en réponse:

M&A : le retour "du gros" avec l'acquisition de XTO Energy par Exxon



On trouvera en lien diverses analyses sur cette importante acquisition d'EXXON, payée en papier, aux Etats Unis, et qui est d'autant plus remarquable qu'EXXON n'a pas la réputation d'être un serial acquéreur:

-Le post du blog Peridot Capitalist Stock:
-L'article de Deal Book:
-La présentation de la transaction par EXXON:

Amusant ce cartoon sur l'évolution de la philosophie de la régulation !


Ce dessin est repris de Big Picture (voir en lien):

lundi 14 décembre 2009

Le Marché d'actions : où en est on dans le cycle?

C'est à cette question que s'attachent à répondre les stratégistes actions, en cette fin d'année, en établissant leurs prévisions pour 2010. Le blog Pragmatic Capitalist fait état des prévisions des stratégistes de Morgan Stanley (post en lien) qui se réferrent à un cycle de Bear Market en 4 phases . Où sommes nous ? Là où il y'a la croix. C'est encore le sweet spot. Mais cela ne saurait durer car ce n'est qu'une deuxième phase! A suivre...

(cliquer pour agrandir)

En lien le post de Pragmatic Capitalist:

Finance Islamique : malgré Dubaï , elle devrait continuer son expansion


Le FT , la semaine dernière, lui a consacré un supplément qui , entre autres, vantait City, comme la grande Place financière occidentale de la Finance Islamique, ce qui est vrai.

Standard&Poor's vient de publier une étude ,dont a fait état FT Alphaville (cf en lien), et qui estime que la Finance Islamique, forte dans le Golfe mais aussi en Asie du Sud Est (Malaisie, Indonésie, Pakistan), devrait continuer son expansion, même si c’est à un rythme quelque peu réduit par rapport à la tendance des 20 dernières années.

On voit sur le graphique ci-dessus comment la Finance Islamique a gagné des parts de marché dans les différents pays du Golfe par rapport à la Finance traditionnelle.

Paris aussi s’intéresse, à juste titre, à la Finance Islamique et cherche à réduire le gap avec Londres avec le soutien très actif de Christine Lagarde. L’Université de Paris-Dauphine, dans cet esprit, vient d’ailleurs de créer une Chaire de Finance Islamique.

On trouvera également en lien l’article de Wikipedia qui présente les basiques de la Finance Islamique.

En lien :
-le post de FT Alphaville :
http://ftalphaville.ft.com/blog/2009/12/08/87456/sps-impeccable-timing-islamic-finance-edition/

-l’article de wikipedia sur la Finance Islamique :

dimanche 13 décembre 2009

Hilarant : Enquête au Paradis de Pétillon


Après l’enquête Corse, Pétillon, le dessinateur du Canard Enchainé, s’attaque à un paradis fiscal vaguement imaginaire, le Bürgenzell.

Jack Palmer, le célèbre enquêteur, s’y retrouve en butte à la maffia et à l’argent sale et manque de finir dans un asile pour traders fous !

Une idée de cadeau et de lecture pour la fin de l’année qui ne nous éloigne pas trop des thèmes de ce blog.

Puisque nous évoquons l’univers de la bande dessinée nous ne saurions oublier, plus ancienne et chez Casterman,Trust Shanghai fusion, intrigue envoutante romanesco-financière à laquelle a contribué notre acolyte le Professeur Michel Fleuriet.



Les 20 pays les plus risqués dans le Monde: parmi eux les Etats Unis !

(cliquer pour agrandir)



Le blog Pragmatic Capitalist publie ce tableau (voir en lien) tiré d'une étude du Crédit Suisse et établi sur la base de différents critères. Il donne les 20 pays les plus risqués financièrement dans le Monde selon cette approche. Si le haut de la liste n'est pas surprenant, il est moins évident de voir y figurer "en bonne position" les Etats Unis . On y retrouve également l'Espagne et l'Italie et la Nouvelle Zélande.
En lien le post de Pragmatic Capitalist:

Où en est on de la mise en place des nouvelles régulations ?


C’est une bonne question car il n’est pas facile d’apprécier l’état d’avancement du chantier qui est multiforme et qui doit être global. Or l’avancement est inégal suivant les domaines et les Places financières.

Ceci n’avance pas beaucoup aux Etats Unis, qui conditionnent le reste du Monde, et où le débat est largement enlisé au Congrès :il n’y a même pas de consensus, on l’a déjà dit, pour savoir s’il devrait y avoir unicité ou multiplicité des régulateurs et sur le rôle de la FED.

La proposition de l’Administration Obama est de donner très largement la régulation bancaire à la FED (« broad Fed »), ce qui est combattu par le Sénateur Dodd, partisan de réduire le rôle de la Fed à la politique monétaire et au suivi du risque systémique (« narrow Fed »), la régulation bancaire étant alors prise en charge par un organisme indépendant à créer.

Un document (« progress report ») du Financial Stability Board, présidé par Mario Draghi, fait un rapport d’étape après le sommet de Pittsburgh comme c’est sa charge. Ce rapport daté du 7 Novembre passe en revue les divers domaines concernés :

-le capital des banques et le sujet de la procyclicité
-la réforme comptable
-les politiques de rémunération avec la question des bonus
-Gouvernance et risk management
-les marchés OTC de produits dérivés
-la question du risque systémique cross-border
-la coordination des régulateurs
-les autres sujets : hedge funds, agences de rating…

On lira avec intérêt ce document à propos duquel nous ferons deux remarques :

-le Comité de Bâle est très actifs pour ajuster les règles régissant le capital des banques :c’est bien mais encore faut il que ces nouvelles règles s’appliquent à tous, et pas seulement aux banques européennes

-à demi mots le rapport suggère que des progrès restent à faire sur la Gouvernance et le risk management des banques (voir notre post précédent sur le rapport Walker) et plus que les acteurs veulent bien le reconnaître

En lien:
-le rapport de FSB:"Progress since the Pittsburgh Summit in implementing the G20 Recommendations for strengthening Financial Stability":

-notre post sur le rapport Walker sur Gouvernance et risk management:

samedi 12 décembre 2009

Restructurations financières : Thomson ou l’utilisation de la «procédure de sauvegarde» comme instrument de négociation






Thomson s’est décidé à utiliser la procédure de sauvegarde, instaurée par la loi du 26 juillet 2005, comme un instrument de pression et de négociation avec ses créanciers. Cette procédure avait été, à l’époque, présentée, comme l’adaptation française du chapter eleven américain.

Cette réforme tirait les enseignements des insuffisances des dispositions antérieures révélées, en particulier, lors des grandes restructurations financières des années 2000 (Vivendi, Alstom, Rhodia) qui n’avaient pas pu utiliser le cadre législatif existant, en matière de « procédure collectives », inadapté s’agissant de grandes entreprises, internationale et cotée.

Pour bénéficier du régime de la sauvegarde le débiteur doit justifier « de difficultés qu’il n’est pas en mesure de surmonter » et il est amené à présenter un plan dit de sauvegarde. Des lors la discussion avec les créanciers se fait avec l’assistance du Tribunal de Commerce .

Cette procédure avait déjà été utilisé pour la restructuration financière d’Eurotunnel, qui a servi de « laboratoire » , et qui a d’ailleurs conduit à des améliorations de la loi de 2005 au travers d’une ordonnance de 2008. C’est dire si la législation dans ce domaine est devenue évolutive au vu de son expérimentation, ce qui est très positif.

Thomson vient de publier sur son site un document très intéressant (voir en lien) qui explicite la procédure et son plan.

Quel était le problème de Thomson ?

Un endettement excessif qui avait l’objet d’un projet de restructuration financière, négocié avec ses créanciers bancaires, qui l’avaient approuvé le 24 juillet 2008 à la majorité requise des 2/3. Mais le projet n’avait pas recueilli l’assentiment des créanciers obligataires qui devaient, quant à eux, l’approuver à l’unanimité et qui ,de surcroît, étaient amené à se prononcer en autant d’assemblée qu’il y avait d’emprunts obligataires.

L’endettement bancaire et obligataire de Thomson est de 2839 M EUR et l’objectif est de le ramener à 1550 M EUR, en le réduisant donc de 1289 M EUR, soit de 45 %. Cette endettement est dit « senior » et ne comprend pas 500 M EUR de titres super subordonnés, assimilés à des fonds propres et subissant le même sort.

Cet endettement senior est constitué de deux éléments :

-un crédit syndiqué de 1750 M EUR contracté avec des banques
-divers emprunts obligataires pour un montant de 1000 M EUR

La procédure de sauvegarde autorise à présent Thomson à faire approuver son plan à la majorité des 2/3 :

-par les créanciers bancaires qui avaient déjà donné leur accord
-et surtout par les créanciers obligataires réunis, de par la loi, en une seule assemblée (et non plus en autant que d’emprunts) et à la majorité des 2/3 des obligataires présents à l’assemblée (et non plus à l’unanimité).

Le plan doit être ensuite adopté par l’assemblée générale des actionnaires.

A défaut d’accord, le plan serait imposé par le Tribunal de Commerce.

On voit donc que cette procédure donne un pouvoir considérable -ce qui est son objectif- à l’entreprise en difficulté dans sa négociation avec les créanciers, négociation qui est à la fois simplifiée et ramassée dans un calendrier contraignant (d'ici la fin février 2010, les diverses assemblées se tenant avant Noël).

Par ailleurs Thomson se plaignait de ne pouvoir bien identifier les porteurs des obligations ,compte tenu des transferts de propriété intervenus lors du dénouement des couvertures CDS (Credit Default Swaps), opéré à la fin Octobre 2009, sous l’égide de l’ISDA (organisme international qui définit les règles de Place concernant les CDS), ce qui est un phénomène nouveau et perturbant qui n’existait pas lors des grandes restructurations financières du début des années 2000. Du fait de la procédure, ces créanciers ont du se faire connaître avant le 4 Décembre 2009.

L’opération de restructuration financière a deux volets :

-« l’élimination » de 1289 M EUR de dette convertie en produits de capital

-un réaménagement et rééchelonnement du reste de la dette (1550 M EUR) à laquelle se substitue un nouveau crédit syndiqué et l’émission d’obligations nouvelles.

La dette « éliminée » (1289 M EUR) est convertie, pour sa part, en trois types de produits de capital :

-une augmentation de capital de Thomson de 348 M EUR avec droit
préférentiel de souscription des actionnaires et qui est garantie par les créanciers

-une émission d’ORA (obligations remboursables en actions Thomson) réservée aux créanciers pour un montant de 641 M EUR et portant un intérêt payable en actions Thomson

-et, trait original, une émission d’obligations, remboursables en espèce ou en actions Thomson, sur les produits de cession des actifs mis à la vente, réservée aux créanciers pour un montant de 300 M EUR, ces titres étant dénommés DPN (Disposal Proceed Notes)

Au terme de ces opérations, les actionnaires actuels de Thomson détiendraient entre 52 et 15 % du capital totalement dilué de la société suivant qu’ils exercent ou non leurs droits préférentiels de souscription. Ce qui revient à dire que les créanciers, pour leur part, détiendraient entre 48 et 85 % du capital.

L’utilisation de la procédure de sauvegarde, qui, dans une certaine mesure (nonobstant le cas particulier d’Eurotunnel), constitue « une première » qui va tester et attester l’efficacité indéniable de l’instrument sur une grande échelle, c'est-à-dire celle d’une grande entreprise très internationale et cotée.
Au delà de cette opération bien menée, il restera à Thomson –devenu Technicolor- de faire la preuve de sa viabilité économique, ce qui est le défi auquel s’est attelé son nouveau Président, Frédéric Rose.
En lien, le Plan présenté par Thomson:
Dépêche sur le plan dans Boursorama:
Article sur le Plan dans le Figaro:

vendredi 11 décembre 2009

Commentaires sur la bonus tax



La mesure suscite de nombreux commentaires, parfois émotionnels.

On en trouvera un florilège dans le post en lien de FT Alphaville alors que Felix Salmon dans son blog sur Reuter revient sur l'estimation des montants concernés.

Le post de Big Picture met en exergue l'impopularité des bonus de Wall Street aux yeux de Main Street .

On lira aussi avec interet la tribune de Philip Augar dans le FT (en lien) qui considère que la bonus tax n'est pas la fin de la City (en lien).
Le post FT Alphaville:
Le post de Felix Salmon:
Le post de Big picture:
La Tribune de Philip Augar dans le FT:

jeudi 10 décembre 2009

La tribune de G Brown et N Sarkozy sur la régulation dans le WSJ

On trouvera en lien leur tribune dans le wsj de ce jour:"For Global Finance, Global Regulation "
En lien:

http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704240504574585894254931438.html

Contrairement à une idée reçue les groupes diversifiés se valorisent aussi bien que les "pure play"

(graphique tiré du wsj)
C'est ce que nous dit en tous cas une étude de la Deutsche Bank (cf graphique ci dessus), citée dans un article du WSJ. L'étude porte sur les US. A méditer néanmoins à l'heure des débats sur la scission d'Accor.

En lien l'article du WSJ:

Paul Volcker tonne contre les banquiers et la lenteur des réformes





On trouvera en lien la philippique de l'ancien Président du Fed et actuel Conseiller de Barack Obama dans un article du Times avec les commentaires des blogs Big Picture et Naked Capitalism.Le paradoxe est que cela bouge plus en Europe et singulièrement dans la City qu'aux Etats Unis où les réformes sont très largement enlisées au Congrès.

Ceci est mis en exergue par Business Insider (en lien également) ,qui fait remarquer, à propos de la taxe sur les Bonus en UK, que les régulateurs de ce coté ci de l'atlantique ont beaucoup plus de poids qu'au delà.


Voici le propos de l'article du Times on line:
"‘Wake up, gentlemen’, world’s top bankers warned by former Fed chairman
One of the most senior figures in the financial world surprised a conference of high-level bankers yesterday when he criticised them for failing to grasp the magnitude of the financial crisis and belittled their suggested reforms.
Paul Volcker, a former chairman of the US Federal Reserve, berated the bankers for their failure to acknowledge a problem with personal rewards and questioned their claims for financial innovation."

-
l'article de Times on line:
http://business.timesonline.co.uk/tol/business/industry_sectors/banking_and_finance/article6949387.ece
-Commentaires de Naked Capitalism:
http://www.nakedcapitalism.com/2009/12/volcker-little-evidence-financial-innovation-has-helped-economy.html
-Commentaires de Big Picture:
http://www.ritholtz.com/blog/2009/12/volcker-only-financial-innovation-has-been-atm-machines/

-Commentaires de Business Insider sur le taxe sur les bonus:
http://www.businessinsider.com/uk-bankers-savaged-by-darlings-50-bonus-tax-2009-12

mercredi 9 décembre 2009

Le temps des cadeaux et de la lecture








Nous avons sélectionné trois livres absolument passionnants dont nous avons déjà parlé dans le blog (voir nos posts en lien).Ils ont chacun pour thème la crise de Wall Street avec la chute de Lehman, c'est à dire ces quelques semaines où le Monde est passé près de la catastrophe financière.Mais chacun adopte un angle différent:

-La crise vue du coté de la FED ("In Fed we trust")

-La crise vue de l'intérieur de Lehman ("A colossal failure...")

-La crise vue à travers ses différents protagonistes, grands et petits ("Too big to fail")

Les trois sont remarquables (et complémentaires) même si notre préference irait à "Too big to fail" dont le seul défaut serait d'être "too big to read". A tort car on se laisse emporter par cette saga.
En lien:
-notre post sur "too big to fail":
-notre post sur les deux autres livres:

mardi 8 décembre 2009

Les qualités d'un Investment Banker selon Bruce Wasserstein






Bruce Wasserstein, décédé recemment, était une icone de Wall Street.et du M&A. Son ami, Martin Lipton, l'Avocat de toutes les grandes OPA américaines, lui même une légende, a prononcé un hommage ces jours ci que reproduit le WSJ (en lien).

On retiendra, en particulier, dans ce bel hommage ,les qualités qui étaient celles d'un Investment Banker aux yeux de Bruce Wasserstein, au nombre de 6:

1. First and foremost personal integrity — unless you have the trust of the people you advise and the people you deal with, you cannot succeed over the long run.
2. Then Bruce said, judgment is the second most important attribute — not brilliance, but judgment, judgment to bring to bear intelligence, experience and personality in deciding on how best to deal with a situation.
3. Next was salesmanship — the ability to persuade others to accept your advice.
4. Then he said being a good tactician in structuring transactions and negotiating with the parties on the other side.
5. Enthusiasm for the business was Bruce’s next point. A great investment banker likes advising people and likes outmaneuvering people on the other side and, most of all, likes winning.
6. The last point was particularly applicable to the hostile takeover battles at which Bruce excelled — helping people at a point of crisis and the thrill of bringing them through the crisis successfully.

En lien, l'hommage de Martin Lipton dans le WSJ: