Dans son document de présentations de ses résultats, BNP Paribas fournit, pour 2010, ce graphique comparatif des coefficients d'exploitation (cost to income ratio) des activités de banque d'investissement, c'est à dire la proportion des revenus que représentent les coûts. Ces coûts, on le sait, sont représentés aux 2/3 par les rémunérations.
Cet indicateurs se veut une mesure de l'efficacité opérationnelle de la banque concernée. Il est néanmoins à utiliser avec précaution car le cost to income ratio va dépendre du mix produit de chaque banque d'investissement. Certaines activités, comme le brokerage ou le corporate finance ont un cost to income ratio élevé car il s'agit avant tout de "people business", mais utilisant peu de capital, et qui peuvent être très profitables. A l'inverse les activités de marché ou de financements structurés ont des coefficients d'exploitation beaucoup plus faibles mais sont des grands consommateurs de capital. C'est ce qui explique, outre leur bonne gestion, le faible coefficient d'exploitation des deux banques françaises.C'est ce qui explique aussi que l'on puisse avoir, comme le Crédit Suisse, un coefficient d'exploitation élevé allant de pair avec une profitabilité élevée (voir les graphiques d'un post précédent:http://investmentbankerparis.blogspot.com/2011/02/profitabilite-et-profits-des-grandes.html)
Cet indicateurs se veut une mesure de l'efficacité opérationnelle de la banque concernée. Il est néanmoins à utiliser avec précaution car le cost to income ratio va dépendre du mix produit de chaque banque d'investissement. Certaines activités, comme le brokerage ou le corporate finance ont un cost to income ratio élevé car il s'agit avant tout de "people business", mais utilisant peu de capital, et qui peuvent être très profitables. A l'inverse les activités de marché ou de financements structurés ont des coefficients d'exploitation beaucoup plus faibles mais sont des grands consommateurs de capital. C'est ce qui explique, outre leur bonne gestion, le faible coefficient d'exploitation des deux banques françaises.C'est ce qui explique aussi que l'on puisse avoir, comme le Crédit Suisse, un coefficient d'exploitation élevé allant de pair avec une profitabilité élevée (voir les graphiques d'un post précédent:http://investmentbankerparis.blogspot.com/2011/02/profitabilite-et-profits-des-grandes.html)
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