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Lors de sa récente présentation des résultats annuels 2010, le Crédit Suisse a présenté la slide ci-dessus qui décrit son business mix en Investment Banking et son positionnement spécifique.
La slide vise a montrer à montrer que l’essentiel du business est un business avec des clients et que ce qui pourrait s’apparenter à du proprietary trading ne représente que 9% du total des revenus. On prendra avec une pincée de sel car on sait que, en dehors d’activités qui sont clairement de prop trading, ce que les américains appellent « bright line » prop trading, il existe une zone grise où les frontières sont floues . Mais il est incontestable que le Crédit Suisse a maitrisé et cantonné son proprietary trading, ce qui lui a permis d’ailleurs de traverser sans trop d’encombres la crise et d’être répertorié dans le cas des « winners ».
Quant à son business mix, il est spécifique puisque l’investment banking (le corporate finance) représente 25 % des revenus (contre un peu moins de 20% dans l’industrie en moyenne), les activités actions 33 % (contre un peu plus de 20% dans l’industrie) et la partie FICC 33 % (alors qu’elle est de 60% environ dans l’industrie). En d’autres termes Crédit Suisse est surpondéré en Corporate Finance et dans les actions et sous-pondéré dans le domaine FICC, ce qui un positionnement plutôt favorable en terme de profitabilité.
On ajoutera que Crédit Suisse est aussi une des banques d’investissement les plus actives dans les pays émergents, le nouvel Eldorado. Ce qui est bel et bon mais n’empêche pas la banque de revoir à la baisse des objectifs de ROE, comme on l’ a évoqué dans un post précédent, tout simplement pour s’adapter aux temps présents.
Il y a 6 mois
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