dimanche 20 avril 2014

FICC


Dans sa dernière livraison (19 Avril, “The engine of investment banking is spluttering”), The Economist publie un graphique qui remet en perspective les revenues de banque d’investissement avec une décomposition devenue traditionnelle, Advisory (M&A, ECM, DCM), Equity ( Actions ert dérivés), FICC ( Fixed Income, Currencies, Commodities). L’année 2013 avec environ 150 Milliards de USD de Revenus globalement est en léger retrait sur 2012 et au-dessus de 2011, mais très en deca des niveaux atteints en 2009, le sommet « post Lehmann ».

Le principal responsable de ces évolutions est la partie FICC, la composante la plus importante des revenus de banque d’investissement, partie FICC qui a baissé en valeur absolue ( de 174 Mds USD en 2009 à 74 Mds USD en 2013), mais aussi en valeur relative, du fait d’une meilleure tenue de l’Equity. FICC est ainsi passé d’un peu plus de 60% du total de revenus de banque d’investissement – sa part historique– à un peu moins de 50%.

En 2013 les revenus de FICC ont baissé de près de 20% et la tendance est à une nouvelle baisse en 2014.

Cette tendance, globale, est encore plus marquée en Europe et à Londres, ce qui se traduit par une perte des parts de marché des banques d’investissement européennes..

La panne du principal engin des banques d’investissement est évidemment problématique et les conduit à s’ajuster en conséquence, avec la question de savoir quelle est la part conjoncturelle dans cette évolution et quelle est la part structurelle, en particulier liée aux nouvelles régulations.

 

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