Dans sa dernière
livraison (19 Avril, “The engine of investment banking is spluttering”), The
Economist publie un graphique qui remet en perspective les revenues de banque
d’investissement avec une décomposition devenue traditionnelle, Advisory
(M&A, ECM, DCM), Equity ( Actions ert dérivés), FICC ( Fixed Income,
Currencies, Commodities). L’année 2013 avec environ 150 Milliards de USD de
Revenus globalement est en léger retrait sur 2012 et au-dessus de 2011, mais
très en deca des niveaux atteints en 2009, le sommet « post Lehmann ».
Le principal
responsable de ces évolutions est la partie FICC, la composante la plus
importante des revenus de banque d’investissement, partie FICC qui a baissé en
valeur absolue ( de 174 Mds USD en 2009 à 74 Mds USD en 2013), mais aussi en
valeur relative, du fait d’une meilleure tenue de l’Equity. FICC est ainsi
passé d’un peu plus de 60% du total de revenus de banque d’investissement – sa
part historique– à un peu moins de 50%.
En 2013 les
revenus de FICC ont baissé de près de 20% et la tendance est à une nouvelle
baisse en 2014.
Cette
tendance, globale, est encore plus marquée en Europe et à Londres, ce qui se
traduit par une perte des parts de marché des banques d’investissement
européennes..
La panne du
principal engin des banques d’investissement est évidemment problématique et
les conduit à s’ajuster en conséquence, avec la question de savoir quelle est la
part conjoncturelle dans cette évolution et quelle est la part structurelle, en
particulier liée aux nouvelles régulations.
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