Ce graphique est tiré d'une étude de Standard & Poor's et il montre que le problème de la dette des LBO en Europe s'étale dans le temps car i) elle a été généralement négociée ou renégociée en 2006-2007 ii) et avec pas mal de remboursements in fine (et non pas amortis annuellement). De surcroît les convenants (les ratio à respecter) négociés à l'époque étaient souvent assez "lâches". Tout ceci étale dans le temps le sujet. Mais cela peut constituer aussi une bombe à retardement.
Il y a 7 mois
Ce graphique a le mérite de replacer la problématique de la dette dans son contexte temporel...
RépondreSupprimerOn sait que des le départ, les dettes n'ont pas été calibrées pour etre rembourses par les seuls cash flow des cibles.... mais par la plus value des titres... tout allait bien, quand le marché M&A était encore dynamique... mais l'échéance de 2014, risque d'etre pénible à vivre dans un contexte de probable hausse des taux.
Professeur.
RépondreSupprimerCes dettes LBO ayant été calibrées sur des business plans exagéremment optimistes, les sponsors se voient contraints à la renégociation avec les prêteurs.
Pensez-vous que ces mêmes sponsors prennent l'effort d'aller voir les prêteurs avant l'échéance d'un covenant, ou qu'ils attendent que ceux-ci fassent valoir leurs droits?
Merci
En reponse de IBP
RépondreSupprimerLes firmes de LBO sont très attentive à leur relation avec la communeauté bancaire dans la mesure où la dette est leur "matière première".
Les dettes LBO contractées dans les années 2006-2007 avaient des conditions extremement favorables et des covenants assez laches.
A priori, dès lors qu'elles n'y sont pas contraintes, les firmes de LBO ont plutôt interèt à voir venir en espérant que la situation s'améliorera -situation économique et situation de la dette, cette dernière étant (re)devenue rare et très chère.
On peux donc penser que les restructurations financières de LBOsont encore largement devant nous.