Source : FT June 10
La titrisation, comme le montre très clairement ces deux graphiques du FT, a vraiment du mal à redémarrer des deux cotés de l'Atlantique. L'essentiel de cette activité s'est toujours concentré aux Etats Unis, comme le montre le deuxième graphique. On y voit que l'année 2010 a été plutôt en retrait par rapport à 2009. On voit aussi, c'est l'objet du premier graphique, que les banques conservent une partie substantielle des nouvelles émissions sur leur livres.
c'est dommageable pour le système bancaire et l'économie, car la titrisation n'a rien de diabolique et correspond à une profonde utilité, celles de transformer en titres négociables des créances autrement illiquides et dont l'expérience a montré qu'elles avaient un très bas taux de défaut en Europe. Si ces créances restent dans le bilan des banques, elles auront une marge de manoeuvre réduite pour consentir des prêts, par ailleurs.
Il y a 6 mois
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