dimanche 19 juin 2011

Régulation bancaire : le "ring-fencing" des activités de banque de détail au Royaume Uni


Le Chancelier de l’Echiquier Brittanique Osborne a décidé de suivre la préconisation de la Commission de la réforme bancaire au Royaume Uni  de séparation des activités de banque retail (« ringfencing ») des activités de banque d’investissement au sein des grandes banques britanniques. Il s'est prononcé dans ce sens avant même que la Commission n'ait rendu son rapport final, ce qu'elle fera en septembre.

Cette Commission , créée en juin 2010, est présidée par John Vickers, ex chief economist de la Banque d'Angleterre et président de la Commission de la Concurrence, avec un panel de personnalités distinguées comme Martin Taylor, ancien Président de Barclays, Martin Wolf, l'éditorialiste du FT, ou , Bill Winters, l'ancien CEO de l'Investment Banking chez JP Morgan.

 Cette mesure, dont le modus operandi reste à déterminer, ne remet pas en cause la notion de banque universelle mais elle en rend le fonctionnement plus coûteux (moindres synergies entre la partie retail et la banque d'investissement, exigences de capital plus élevées). Le régulateur anglais, comme le suisse d'ailleurs, se distingue de ses homologues, de manière plus générale, en plaçant, dans le débat sur le "too big to fail, les exigences de capital pour les banques à un niveau nettement plus élevé que ce que requiert Bâle 3 ou le régulateur américain.
On pourra en lire un commentaire dans l'article en lien de The Economist:

http://www.economist.com/blogs/schumpeter/2011/06/bank-reform-and-britains-economy

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