Source: FT - Dealogic
Les « green bonds » sont apparus il y a un peu
moins de 10 ans. Ils étaient le fait d’agences supranationales, comme la Banque
Mondiale, et visaient à financer des actions à caractère de développement durable,
conduisant notamment à des réductions de C02. Ils s’adressaient en particulier
à des investisseurs catalogués ISR (Socialy Responsible Investing).
Des émissions récentes émanant cette fois ci de corporates
(Air Liquide, EDF, Unilever, Unibail et très récemment GDF Suez) lui ont donné
une nouvelle dimension. Le volume des émissions est passé de 9 Mds EUR à
probablement 20 Mds cette année. GDF Suez vient de faire la plus grosse
émission en levant 2.5 MDS EUR.
Pour un Corporate une émission de green bond doit avoir un produit affecté à des actions
améliorant l’environnement, validé par une agence de notation extra-financière (par
exemple VIGEO), et faisant l’objet d’un suivi au travers d’un reporting annuel.
Dans l’état actuel des marchés, un green bond ne comporte pas
d’avantages financiers, pour l’émetteur, par rapport à une émission d’obligations
corporate normale. Il peut néanmoins permettre une certaine diversification de
la base investisseurs par rapport aux émissions de bonds classiques - significatif dans le cas de l’émission très
demandée de GDF Suez(diversification des sources de financement) et surtout il
a un effet d’image valorisant.
La question se pose de savoir s’il s’agit d’un effet de mode
passager ou d’un comportement de marché plus durable. L’avenir le dira.
Les émissions corporate ont surtout émané du secteur « utilities »,
mais pas exclusivement, comme en attestent les émissions Unilever ou Unibail.
Ces émissions se conforment à des « Green Bond
Principles » définis par une association de 25 grandes banques.
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