Le graphique montre le faible volume des émissions d'obligations convertibles en 2011 dans la zone EMEA (Europe - Moyen Orient).
Le "gisement" d'obligations convertibles continue à se réduire fortement dans la mesure où le remboursement d’obligations convertibles anciennes l'a emporté encore nettement sur le volume des émissions nouvelles l'an dernier (14.9 Mds EUR vs 7.4 Mds EUR).
L'Obligation convertible (l’Océane ou ses variantes comme l'Ornane) reste néanmoins un très bel instrument financier.
Les investisseurs et les fonds spécialisés sont "en manque" et Il existe donc un fort appétit de leur côté.
Les émetteurs peuvent bénéficier de prime d’émission très appréciable du fait de " l'effet rareté" et de la volatilité des marchés comme en témoigne la récente émission Technip.
C'est un instrument assez idéal pour des sociétés de croissance qui veulent réduire leur dépendance du financement bancaire - en particulier dans le contexte Bale 3 - sans être pour autant en mesure d'aller sur le marché des obligations corporates pures du fait d'un problème de taille d'émission, de rating ou du secteur d'activité (SSII par exemple).
Mais n'en doutons, ce n'est qu'une traversée du désert dont on devrait voir le bout prochainement!
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