jeudi 17 mai 2012

Les pertes de trading de JP Morgan pose une nouvelle fois le problème de la Gouvernance des banques


La bévue de JP Morgan pose de nouveau la question de la Gouvernance des banques dominées par un CEO omnipotent et de la nécessité de dissocier à tout le moins les rôles de Chairman et de CEO. C'est la thèse développée par John Graper dans la tribune publiée dans le FT ("JPMorgan exposes the imperial CEO myth") et que l'on trouvera en lien.
C'est une question qui se pose même pour les meilleurs comme le montre l'exemple de JP Morgan.
Les défaillances des banques intervenues en 2008, répétons le, s'analysaient largement comme une défaillance d'une gouvernance caractérisées par un ceo omnipotent et un board impotent, comme l'ont illustré Lehmann Brothers, Merrill Lynch, UBS, RBS ou Fortis.
Il serait temps que cette dimension de la gouvernance soit prise en compte dans la réforme financière tout autant que les différents ratios financiers (voir notre post http://investmentbankerparis.blogspot.fr/2012/04/la-separation-des-activites-de-banques.html)

En lien, la tribune de John Graper:
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/e8ea4a22-9dd0-11e1-9a9e-00144feabdc0.html#axzz1v9ww06oC

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