Les conditions de (re)financement des midcap sont actuellement favorables. C’est une opportunité à exploiter et pour redéfinir leur politique de financement, à l’orée d’un nouveau cycle économique et dans un contexte qui a profondément changé, avec la crise et la mise en œuvre de Bâle3.
Une voie est ainsi ouverte pour un nouveau – et vrai – rôle de conseil des banques d’affaires indépendantes, n’ayant pas d’activités et de relations de crédit, pour peu qu’elles aient l’expérience et la technicité requises.
Ce rôle de conseil consiste à apporter une assistance efficace afin de permettre aux midcap de préciser ce que devrait être leur bonne structure financière ("Capital Structure Advisory") et optimiser leur financement entre financements obligataires et financements bancaires, en « challengeant » les conditions qui leur sont proposées par les banques de financement ou de marché.
Les conditions des marchés de crédit sont actuellement favorables, en effet, car :
- Les niveaux de taux d’intérêt, bien qu'ayant légèrement remonté, restent historiquement bas en valeur absolue (même si les spreads n’ont pas retrouvé leur niveaux d’avant crise) et ont vocation à remonter avec la reprise économique
-Les banques sont redevenues beaucoup plus agressives, tant en financement Corporate qu’en financement LBO. Les financements syndiqués et les opérations d’underwriting, qui avaient disparu pendant la crise, au profit des « clubs deals », reviennent à l’ordre du jour. Cette liquidité bancaire est d’autant plus favorablement orientée que :
. Les banques n’ont pas encore ressenti le plein impact de Bâle 3, et en particulier celui qui résultera des nouveaux ratios de liquidité
.La demande de crédit des entreprises reste très modérée
Les entreprises peuvent ainsi bénéficier d’une fenêtre favorable et de conditions de crédit avantageuses tant sur les marchés (Océanes, obligations corporate, high yield, etc.) que de la part des banques, pour qui, le financement de crédit demeure la base et la pierre angulaire de la relation avec les entreprises, qu’elles sont encore prêtes à subventionner dans la perspective d’obtention de «side business».
Il y a 7 mois
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire