L’auteur rappelle que le lien entre l’Etat et le banquier a été ombilical . A l’origine le banquier était le financier du Prince qui s’est souvent avéré un mauvais débiteur. Aussi le banquier avait à craindre du Souverain …aujourd’hui, c’est l’inverse ! S’il survole 8 siècles d’Histoire, le papier se focalise bien sur les leçons à tirer de la crise pour redéfinir ce que doit être le « safety net » souverain.
Au passage A Haldane nous apprend que le premier prêt collétarisé le fut au 12eme siècle en faveur de Baudouin II, roi de Jérusalem, qui , en guise de collatéral, offrit … sa barbe, attribut extrêmement important à l’époque. Il rappelle aussi la responsabilité très personnelle du banquier à l’origine, quand, par exemple, en 1360, à Barcelone, un banquier fut exécuté en face de sa banque pour « prise de risques excessifs ».Les temps ont heureusement changé : imaginez le carnage !
A lire absolument.
En lien-Andrew G Haldane : Banking on the state (11 pages)
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