Pierre Fleuriot, président de Crédit Suisse France et ancien responsable de la Commission des opérations de bourse, vient de remettre le rapport de propositions que lui avait demandé Christine Lagarde pour préparer la position de la France en vue des travaux de révision de la directive européenne Marchés d’instruments financiers ( Markets In Financials Instruments - MIFID). .
Adoptée le 21 avril 2004 et entrée en vigueur le 1er novembre 2007, la directive sur les marchés d’instruments financiers (MIFIDTransparence), visait à créer un grand marché financier intégré au niveau européen, à l’image du marché américain. Elle définissait une nouvelle organisation des marchés actions en supprimant, là où elle existait, la concentration des ordres en un lieu unique et en promouvant la concurrence entre
plates-formes de négociation pour favoriser l’innovation et la baisse des coûts d’exécution des transactions.
plates-formes de négociation pour favoriser l’innovation et la baisse des coûts d’exécution des transactions.
A un moment où se discute la réforme de la régulation financière, c'est l'occasion d’évaluer l’effet de la mise en oeuve de cette directive européenne .
C’est une occasion aussi d’examiner les conditions de fonctionnements des « dark pools » et des « crossing-networks » dans l’esprit d’ un processus de formation des prix efficient en Europe et de l’information des émetteurs sur les plateformes de négociation sur lesquelles leurs actions sont négociées.
En cause également les conditions de concurrence entre marchés réglementés et plateformes de négociations des actions (MTF)et l’intégration des activités post-marché par rapport à celle des marchés.
C’est la matière de ce rapport qui clarifie et apporte une contribution aux débats à venir au niveau de l’Union Européenne sur des matières complexes et techniques.
En lien le Rapport Fleuriot:
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