Institutional Investor vient de publier un longue enquête, en lien, qui fait le point sur l’Industrie du Venture capital à la recherche d’un nouveau souffle.
Le Venture Capital a toujours végété en France-à quelques brillantes exceptions près-on l’a baptisé « capital-risque », c’est dire !
Aux Etats Unis, et en particulier dans la Silicon valley (mais pas seulement, région de Boston par ex.),le Venture a prospéré pendant 25 ans, après guerre, avec un sommet qui lui a été en partie fatal, la bulle dot com.
Il faut dire que le Venture avait bénéficié d’un environnement favorable : proximité des grandes universités (Stanford pour la Silicon Valley), soutien aux innovations de programmes gouvernementaux, banques d’Affaires spécialisées qui ont largement disparues dans la vague dot com (Alex Brown, Hambrecht, Montgomery,Robertson Stephens,Cowen…).
Un des paradoxes est que le Venture a , dans la foulée du grand engouement de la période dot com, croulé sous l’argent des grands investisseurs, qui ont conduit à l’établissement de fonds trop gros, dans le contexte de mauvaises performances qui a été celui des années 2000.
Les fonds des Endowments et Fonds de Pension sont en chute libre .Mais ce n’est pas forcément dramatique parce que l’industrie du VC est assise sur des montants non investis qui restent très importants.
Aujourd’hui l’enjeu pour cette industrie est de se « réinventer » en revenant très largement aux sources, « back to the Future » comme l’affirme le titre de Institutional Investor. C’est un pari : « comme un second mariage : le triomphe de l’espoir sur l’expérience ».L’expérience ce sont les mauvaises performances des années 2000.Un ferment de ce renouveau : les « Business Angels », investisseurs individuels, qui sont devenus très présents et influents avec des mises qui sont de l’ordre de 1.5 M $ par dossier.
A lire en lien l’article d’Institutional Investor :
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