C’est un métier bien établi aux Etats unis, plus récent en Europe. Il a acquis ses lettres de noblesse l’an dernier car, pour la première fois en 2009, Thomson Reuters a publié une « league table » des Conseils en Restructuration de dettes.
Le marché s’est ouvert en France avec les grandes restructurations financières des années 2002-2004 (Vivendi, Alstom, Rhodia). Aujourd’hui ce ne sont plus les grands Corporates qui sont concernés, à quelques exceptions près (Thomson, CGM, Karstadt Quelle) mais les « animaux » très leveragés : fonds immobiliers (Immobiliare Colonial) , LBO (LyondellBasell Industries ) ou souverains (Dubaï).
Cette niche est exploitée par les banques d’affaires de « conseil pur » qui ne sont pas susceptibles d’avoir des conflits d’intérêts du fait de leurs activités de financement ou de marché.
Comme l’indiquent le WSJ et Wansquare, Lazard, qui a une vielle activité de conseil en restructuration de dettes des Etats, a la première position, au plan global, dans la league table du premier semestre 2010 devant Houlihan Lokey qui, pour sa part, domine de longue date le marché américain –c’est son « métier de base »- et s’est implanté récemment en Europe. Rothschild est sur la troisième marche du podium.
Comme l’indiquent le WSJ et Wansquare, Lazard, qui a une vielle activité de conseil en restructuration de dettes des Etats, a la première position, au plan global, dans la league table du premier semestre 2010 devant Houlihan Lokey qui, pour sa part, domine de longue date le marché américain –c’est son « métier de base »- et s’est implanté récemment en Europe. Rothschild est sur la troisième marche du podium.
D’autres noms – de même profil - figurent dans le lot, comme Moelis qui conseille Dubaï ou Perella- Weinberg qui a conseillé Thomson.
C’est un métier évidemment très cyclique.
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