dimanche 28 février 2010

Ce blog a reçu plus de 7000 visites depuis sa création en Octobre dernier


Ce blog a été conçu, à l’origine, pour nos étudiants de Master Banque d’Investissement et de Marché de Dauphine auxquels se sont rajoutés d’autres étudiants . Le trafic s’est accru régulièrement et le nombre des visites depuis sa création s’élève à plus de 7000, émanant de plus de 1100 visiteurs différents.
Les statistiques de Google analytics montrent que sur le dernier mois par exemple ces visiteurs sont venus par 3 canaux différents : les moteurs de recherche (57 %), accès direct (30 %) et sites référents (13 %).
Si le gros des visiteurs émane de la France, il en vient des différents continents avec les plus gros contingents au UK, dans les pays francophones (Canada, Belgique, Suisse, Afrique du Nord) et les Etats Unis.
Les thèmes les plus populaires ont été ceux relatifs au M&A et à la « Volcker rule ».
Pour ce qui est de la fréquentation hebdomadaire, on note une pointe le lundi et un creux le week-end, tout particulièrement le samedi.
Nous sommes heureux de contribuer à la réflexion et au débat sur l’industrie financière, ce qui correspond à un besoin dont témoigne l’audience croissante du blog auprès de générations internet.
Notre seul regret : l’insuffisance des feed back et des commentaires. Certains nous ont demandé de tenir ce blog en anglais. Cela aurait beaucoup de sens. Il a paru préférable de démarrer en français et il serait un peu trop lourd de le faire simultanément dans les deux langues, étant entendu, toutefois, que l’essentiel des documents en lien sont en anglais.

Le débat sur les innovations financières : le tri sélectif

Le débat lancé par Paul Volcker ("l'ATM, seule innovation financière valable") a amené un chercheur de la Brooking Institution, Robert Litan, à s'attacher à évaluer l'apport effectif des innovations financières. Son titre résume ses conclusions :"In defense of much, but not all, Financial innovations".
Le tableau ci-dessus est une sorte de scorecard des innovations.

On trouvera en lien:

-Un résumé de l'étude de Robert Litan:

-L'étude complète (47 p) publiée sous l'égide de la Brooking Institution:

-Une analyse critique - favorable - de Baseline Scenario, le blog animé par Simon jonhson:

samedi 27 février 2010

L'évolution du Dow Jones sur longue période déflatée du taux d'inflation



Intéressante perspective.Voir le commentaire en lien de The Pragmatic Capitalist:

Participez au débat on line organisé par The Economist : Pour ou contre les innovations financières











C'est un débat organisé entre le Professeur Ross Levine (Pour) de Brown University et Joseph Stiglitz (plutôt contre) avec participation active des lecteurs (Voir en lien).

La crise a mis à mal la confiance portée aux innovations financières qui ont été une des caractéristiques majeures de ces 3 dernières décennies. Paul Volcker en particulier a émis un doute profond sur le fait que toutes ces innovations aient pu être bénéfiques, en dehors des ATM (les automates bancaires)!

Une des grandes innovations financière a été l'apparition et le développement des dérivés dont l'apport nous parait difficilement contestable . A l'origine, les dérivés ont répondu à une nécessité toute simple de se protéger contre l'instabilité de taux d'intérêt et de changes résultant de la mondialisation et de l'abandon des taux de change fixes.

L'effet bénéfique d'une innovation doit se mesurer à sa capacité à abaisser le coût du capital et partant à contribuer positivement à la croissance économique. Devant le Tribunal International de la crise, l'effet positif des innovations financière ainsi défini parait difficile à réfuter pour la période 1980-2000 . Par contre ce sont les années 2000 qui font problèmes avec les excès du leverage, de la titrisation et des dérivés de crédit.

Dans leur débat R Levine et J Stiglitz s'accordent toutefois pour considérer que les innovations sont utiles et peuvent être bénéfiques pour l'économie. Levine considère que cela a été en gros le cas même si des dérapages sont intervenus parce que les régulateurs n'étaient pas à la hauteur et en mesure de canaliser l'énergie des financiers. Stiglitz est plus sceptique considère que , si les instruments étaient bons, ils ont été mal appliqués du fait des dysfonctionnement des marchés et de phénomènes d'asymétrie d'informations.

Au fond l'un insiste sur l'importance du rôle des régulateurs (et de leurs défaillances) et l'autre sur le mode de fonctionnement des marchés.

C'est un enjeu majeur de la réforme en cours de la régulation , nous semble t'il, que de renforcer les contrôle du régulateur sans tuer l'innovation financière.

A votre tour de vous prononcer et de voter en allant sur le site de The Economist.

En lien l'accés au site et au débat de The Economist sur les Innovations Financières:

vendredi 26 février 2010

Fin de partie pour la Volcker rule





En effet la volonté de bannir les activités à risques semble avoir fait long feu . Le concept était clair mais totalement inopératoire dans la mesure où il est , en pratique, impossible de distinguer simplement le bon grain de l'ivraie, c'est à dire le "pur" proprietary trading du reste (voir en lien les posts de Naked Capitalism, The daily beast et Baselinescenario)

Il semble que dans le compromis qui s'amorce au Congrès (voir l'article du NYT dans Dealbook) ceci serait rempaçé par une faculté donnée au régulateur d'interdire des activités jugées trop risquées.

Si l'on en croit l'article la Fed sauverait son rôle de régulateur bancaire que certains songeaient à confier à une agence indépendante.

Enfin l'idée d'Agence Indépendante en charge de la défense des consommateurs reste très contreversé (voir article du NYT en lien).

-Post de Naked capitalism faisant le point des réactions (négatives) à la Volcker rule:
http://www.nakedcapitalism.com/2010/02/volcker-rule-being-deep-sixed.html

-Post de Charlie Gasparino sur Obama et Volcker dans the dailybeast:

http://www.thedailybeast.com/blogs-and-stories/2010-02-24/how-obama-used-volcker/full/

-Post de baselinescenario (Simon johnson) http://baselinescenario.com/2010/02/24/vocker-rules/#more-6559

-Article du NYT via DealBook sur le compromis qui s'amorce au Congrès:
http://dealbook.blogs.nytimes.com/2010/02/26/traction-for-banking-regulation/#more-185567

Un dossier sur les bonus dans Les Echos










Voir en lien le dossier des Echos:

http://www.lesechos.fr/info/finance/020359310116-bonus-comment-les-banques-contournent-les-interdits.htm

Où sont passés les banquiers des banques d'investissement US disparues?

Ce graphique publié par Big Picture donne la réponse pour Lehman Brothers et Bear Stearns qui ont effectivement disparues et Merril Lynch qui a fusionné avec Bank of America.

En lien le post de Big Picture:

jeudi 25 février 2010

Questions et réponses sur la crise financière aux Etats Unis






On trouvera en lien un document préparé par Gary Gorton de l'Université de Yale et destiné à la Commission d'enquête du Congres sur la crise financière.

Le document, qui est publié on line par le WSJ, est circonstancié et "contrarian". Il présente d'ailleurs une défense du "shadow banking" (en fait la securitization réalisée par les banques) nécessaire à ses yeux au bon fonctionnement du système bancaire traditionnel.

En lien le document de Gary Gorton:

Enel :Retour en grâce confirmé du retail dans le placement des euro-obligations

Comme l’avait fait EDF en France, Enel d’Italie a procédé à une émission euro-obligataire ciblant la clientèle retail - les investisseurs individuels – mais au plan européen. L’émission a obtenu un très gros succès et a été de ce fait portée de 2 à 3 Mds EUR.
Ceci illustre, comme le montre le graphique, le retour du retail sur ce marché, ce qui permet aux émetteurs d’élargir leur pool d’investisseurs alors que les bonds corporate apparaissent comme un placement attractif dans le contexte actuel.


Le crédit bancaire s’est effondré aux Etats Unis en 2009



Le constat vient d’être établi et les 2 graphiques sont éloquents. Ceci ne dit rien, cependant, sur le lien de causalité. S’agit il d’une réduction de l’offre bancaire : restriction des standards de prêts, faillite de nombreuses banques régionales... ? Ou bien est ce imputable à une chute de la demande de crédit qui est, en fait, très cyclique et qui baisse souvent fortement en période de récession. Les deux effets doivent probablement se conjuguer.
-En lien le post de Business Insider dont est tiré le premier graphique:
-Le post de Big Picture qui commente le deuxième graphique tiré du WSJ:

mercredi 24 février 2010

Bonus à Wall Street : suite...


Ce graphique emprunté aux Echos (voir article en lien) met les évolutions en perspectives.
En lien l'article des Echos:

les bonus auront en définitive progressé de 17 % à Wall Street








Voir en lien l'article du WSJ qui fait l'analyse des tendances 2009 sur les compensations et qui montre que -au total- les bonus auront progressé de 17 % en 2009 pour ce qu est de l'enveloppe globale et de 25 % par tête, compte tenu de la réduction des effectifs (contre 40 % à la City voir post précédent).

-l'article du wsj:
-post précédent sur la City:

Leçons de la crise...

Un cartoon hilarant!

mardi 23 février 2010

En réponse à Martin Feldstein : Pourquoi la zone euro n'éclatera pas






Martin Feldstein, l'un des plus proéminents professeurs américains de Finance, s'est fait le prophète de l'éclatement de la zone euro dès l'origine. Il a repris du service à l'occasion de la crise grecque. On trouvera en lien une réponse très argumenté à ce courant très fort chez les économistes anglo-saxons montrant que ceci n'a guère de sens.C'est un article de Richard Baldwin et Charles Wyplosz publié dans Economist view (en lien):

5 bonnes raisons de rester allant dans l'immédiat sur les marchés d'actions pour les stratégistes de Crédit Suisse

On lira l'argumentaire "réconfortant" du Crédit Suisse dans le post en lien de Pragmatic Capitalist:

lundi 22 février 2010

Lundi, c'est M&A








C'est l'annonce, ce lundi, de l'acquisition amicale de Smith International par Schlumberger pour 11 Mds$, information qui avait filtrée en fin de semaine dernière. Voir le rationnel de cette importante opération de consolidation dans l'industrie des services aux entreprises pétrolières et gazières dans le post de DealBook en lien. On rappellera que Schlumberger a deux sièges sociaux, l'un à Houston, la capitale de l'industrie pétrolière, l'autre à Paris.


En lien le post de Dealbook:

Paroles de CFO



On lira avec intérêt (en lien),tirés de Boursorama, ces deux interviews de CFO du CAC 40 qui ont en commun d’avoir eu à gérer, dans le contexte de la crise, un important endettement résultant d’une grosse acquisition récente et qui expliquent leur stratégie et leur politique financière. Il s’agit de Pierre-André Terisse, CFO de Danone, et Gilles Bogaert, le CFO de Pernod-Ricard


-Le CFO de Danone:



-Le CFO de Pernod-Ricard:

dimanche 21 février 2010

S&P 500 : fort rebond des profits en Q4 2009


Voir commentaires dans Pragmatic Capitalist en lien:
http://pragcap.com/chart-of-the-day-the-huge-earnings-rebound

L'évolution des taux des obligations gouvernementales à 10 ans de la Zone euro

Ce graphique tiré de The Economist montre la divergence des taux des emprunts gouvernementaux à 10 ans entre l'Allemagne (et la France qui ne figure pas sur le graphique) et les pays dans le "collimateur". On voit le renchérissement considérable du coût des emprunts de la Grèce (plus du double de l'Allemagne), ce qui n'est évidemment pas de nature à aider au règlement de son problème de Finances Publiques.

Faute de faire appel au FMI en cas de crise, pourquoi pas un Fond Monétaire Européen?






Pour traiter des crises comme la crise grecque, l'Europe manque d'un instrument d'intervention adapté, d'autant que les possibilités de la BCE en la matière ont été délibérément limitées. Certains ont évoqué l'idée de demander au FMI d'intervenir, tel Jean Pisani-Ferry, le Directeur du Think Tank européen Brughuel. Cette idée a été écarté pour des motifs politiques. Alors pourquoi pas créer un Fond Monétaire Européen. L'idée a été reprise dans le débat politique.

Cette idée a été mise en avant par un autre Think Tank européen, le Centre of European Policy Studies . Pourquoi, comment faire?

C'est ce qu'expliquent Daniel Gros du Centre European Policy Studies et Thomas Mayer de la Deutsche Bank dans l'article de The Economist en lien . On trouvera aussi en lien leur étude plus complète.

-L'article de The Economist:
http://www.economist.com/businessfinance/economicsfocus/displayStory.cfm?story_id=15544302

-L'étude plus complète:
http://www.ceps.eu/book/towards-european-monetary-fund

En contrepoint on lira le pladoyer de Simon Johnson pour une intervention du FMI :

http://www.project-syndicate.org/commentary/johnson5/English

samedi 20 février 2010

L’évaluation de la Directive Européenne Marchés d’Instruments Financiers : un bilan MIFID, mi raisin











Pierre Fleuriot, président de Crédit Suisse France et ancien responsable de la Commission des opérations de bourse, vient de remettre le rapport de propositions que lui avait demandé Christine Lagarde pour préparer la position de la France en vue des travaux de révision de la directive européenne Marchés d’instruments financiers ( Markets In Financials Instruments - MIFID). .

Adoptée le 21 avril 2004 et entrée en vigueur le 1er novembre 2007, la directive sur les marchés d’instruments financiers (MIFIDTransparence), visait à créer un grand marché financier intégré au niveau européen, à l’image du marché américain. Elle définissait une nouvelle organisation des marchés actions en supprimant, là où elle existait, la concentration des ordres en un lieu unique et en promouvant la concurrence entre
plates-formes de négociation pour favoriser l’innovation et la baisse des coûts d’exécution des transactions.

A un moment où se discute la réforme de la régulation financière, c'est l'occasion d’évaluer l’effet de la mise en oeuve de cette directive européenne .

C’est une occasion aussi d’examiner les conditions de fonctionnements des « dark pools » et des « crossing-networks » dans l’esprit d’ un processus de formation des prix efficient en Europe et de l’information des émetteurs sur les plateformes de négociation sur lesquelles leurs actions sont négociées.

En cause également les conditions de concurrence entre marchés réglementés et plateformes de négociations des actions (MTF)et l’intégration des activités post-marché par rapport à celle des marchés.

C’est la matière de ce rapport qui clarifie et apporte une contribution aux débats à venir au niveau de l’Union Européenne sur des matières complexes et techniques.

En lien le Rapport Fleuriot:

vendredi 19 février 2010

BFI Européennes : une mine d'informations dans les présentations investisseurs sur les résultats 2009

En fait les présentations investisseurs des Banques sont une des meilleures sources d'informations pour apprécier l'état et l'évolution de l'industrie de la banque d'investissement et de marché ( ci dessous la décomposition des revenus banque d'investisement de Barcap).

On trouvera en lien 5 présentations Investisseurs intéressantes à cet égard:


-Barclayscapital:
http://group.barclays.com/Investor-Relations/Financial-results-and-publications/Results-announcements

-BNP Paribas:
http://media-cms.bnpparibas.com/file/61/6/4t09-diapositives-fr.7616.pdf

-Crédit Suisse:
https://www.credit-suisse.com/investors/doc/csg_4q2009_slides.pdf

-Société Générale:
http://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/T4_09.pdf

-Deutsche Bank:
http://www.db.com/en/media/deutsche_bank_annual_press_conference_presentation_dr_josef_ackermann.pdf

Les relations entre l’Etat et les banques : une perspective historique

C’est un papier, que l’on trouvera en lien, qui a été présenté, lors d’un séminaire organisé par la Federal Reserve Bank of Chicago, par Andrew G Haldane, Directeur à la banque d’Angleterre, il y’a quelque temps : « Banking on the state ».C’est devenu un document de référence.

L’auteur rappelle que le lien entre l’Etat et le banquier a été ombilical . A l’origine le banquier était le financier du Prince qui s’est souvent avéré un mauvais débiteur. Aussi le banquier avait à craindre du Souverain …aujourd’hui, c’est l’inverse ! S’il survole 8 siècles d’Histoire, le papier se focalise bien sur les leçons à tirer de la crise pour redéfinir ce que doit être le « safety net » souverain.


Au passage A Haldane nous apprend que le premier prêt collétarisé le fut au 12eme siècle en faveur de Baudouin II, roi de Jérusalem, qui , en guise de collatéral, offrit … sa barbe, attribut extrêmement important à l’époque. Il rappelle aussi la responsabilité très personnelle du banquier à l’origine, quand, par exemple, en 1360, à Barcelone, un banquier fut exécuté en face de sa banque pour « prise de risques excessifs ».Les temps ont heureusement changé : imaginez le carnage !

A lire absolument.
En lien-Andrew G Haldane : Banking on the state (11 pages)

jeudi 18 février 2010

Le futur des Finances Publiques dans le Monde : perspectives et implications



On trouvera en lien une importante étude des Services de la BRI de Bâle sur les perspectives des Finances Publiques dans le Monde, les différentiations par pays, et partout le défi que ceci représente compte tenu des évolutions économiques et surtout des tendances démographiques ("Vieillissement de la population"). Présentée lors d'un séminaire de la Reserve Bank of India, début février, c'est déjà devenue une étude de référence.

En lien l'étude de la BRI:

La perception du risque pays européen par le marché des cds

Ce graphique sur les prix du CDS à 5 ans sur les différents pays européen indique la hiérarchie des risques que donne ce marché. Dans le post en lien on trouvera aussi un graphique qui montre un renchérissement fort du CDS sur les Etats Unis depuis le début de l'année, attestant une détérioration nette de la perception par le marché du risque américain.

En lien le post de Business Insider:
http://www.businessinsider.com/credit-default-swaps-now-deteriorating-fastest-for-europe-and-the-us-2010-2

mercredi 17 février 2010

Dossier Spécial sur le Risk Management des Banques dans The Economist











La crise a révélé que le risk management des banques n'était pas aussi avancé qu'on le pensait. Les pratiques et l'organisation des banques en la matière étaient assez différenciées et un rapport du Financial Stability Board a identifié ce qu'étaient les bonnes et les mauvaises pratiques. Ceci a d'ailleurs constitué une ligne de partage claire entre les vainqueurs de la crise et les autres. Les vainqueurs incontestables se sont en effet caractérisés par la supériorité de leur risk management (JP Morgan, Goldman Sachs, BNP Paribas, Crédit Suisse, Santander...).Le rapport Walker a insisté sur l'importance de l'implication des dirigeants et du Conseil d'Administration dans le risk management. Sur tout cela on renverra à un post passé sur le rapport Walker.
Pour le reste on lira le point qui est fait, dans un dossier spécial, par The Economist (Voir en lien).

Rapport spécial de The Economist :
http://www.economist.com/specialreports/displayStory.cfm?story_id=15474137
-Editorial de The Economist:
http://www.economist.com/opinion/displayStory.cfm?story_id=15501592
-Post passé sur le rapport Walker:
http://investmentbankerparis.blogspot.com/2009/11/walker-review-sur-la-gouvernance-un.html

L'accumulation des réserves d'or dans le Monde et les inquiétudes que cela exprime, selon Richard Duncan


Voir la thèse de Richard Duncan dans FT Alphaville en lien:
http://ftalphaville.ft.com/blog/2010/02/17/150521/the-us-is-not-a-viable-concern-anymore-duncan/

Le Directeur Général de la BRI, "la Banque des Banques Centrales", passe en revue en 10 questions les débats sur la régulation










Très intéressant exposé de Jaime Caruana, le DG de la BRI de Bâle à Sydney en lien:



mardi 16 février 2010

Le FMI s'est attaché à tirer les leçons de la crise et à définir une nouvelle politique macoéconomique











Olivier Blanchard, le Chef Economiste français du FMI, s'est attaché à pratiquer une aggiornamento de la politique macoéconomique au regard des enseignements de la crise .En particulier les auteurs font la proposition "hétérodoxe" de relever les cibles des Banques Centrales en matière d'inflation de manière à donner plus de marge de manoeuvre à la politique macroéconomique. On trouvera en lien une interview d'Olivier Blanchard qui présente cet important travail de reflexion ainsi que le Document des services du FMI :"Rethinking macoeconomic policy":
On en trouvera un commentaire critique dans les posts joint de Economistsview et The Economist:

-L'interview:

-Le document:
-Un commentaire critique dans Economistsview:
-... et dans The Economist:

lundi 15 février 2010

Le baromètre Citi "euphorie-panique" orienté maintenant vers panique


(Cliquer pour agrandir)
Cet indice composite exprime "l'air du temps" et prend acte d'une nette dégradation du climat. Voir le post en lien de Business Insider:
http://www.businessinsider.com/citi-were-back-to-panic-mode-2010-2

les plans de soutien gouvernementaux aux banques ont été d'importance très inégale suivant les pays

Ce tableau (cliquer pour l'agrandir) fait un bilan -établi en janvier 2010- des aides gouvernementales apportées pendant la crise aux banques, appréciées en proportion du PIB du pays. Les données reprises du FT reposent sur une Research de BNP Paribas. Les aides prises en compte comprennent les injections de capital, les achats d'actifs toxiques et les garanties sur les émissions de dettes.
C'est un indicateur doublement intéressant :
-pour apprécier l'intensité de la crise bancaire par pays
-dans le débat sur l"a prime sur les banques" (prime d'assurance ou de retour des fonds publics -voir précédent sur réflexions Gordon Brown).

Le champion toute catégorie est l'Irlande (244 % du PIB) . On constate qu'au UK ceci a représenté 69 % du PIB contre 18 % "seulement" aux US. Parmi les pays les plus touchés : les Pays Bas (43 %), la Suède (49 %), l'Espagne (25 %), le Canada (22 %), l'Allemagne.
La France a été assez faiblement impactée (7 %) comme l'Italie (3 %) et la Suisse ou l'Australie (1 %).

dimanche 14 février 2010

Ce graphique commande l'avenir du Monde

Le graphique est tiré du Rapport des Conseillers Economiques de la Maison Blanche (voir un post précédent en lien).

On le sait la croissance économique est conditionné par une variable essentielle : l'évolution du taux d'épargne des ménages, très difficile à anticiper . Il est aussi influencé aussi par "l'effet-richesse".

Sur le graphique, qui retrace des évolutions sur longue période, on voit que "l'effet-richesse" a un effet devenu très négatif (la courbe bleu sombre s'effondre) alors que le taux d'épargne, qui a continûment et fortement baissé depuis le début des années 80, pour devenir très faible, grâce au sur-endettement dans les années 2000, s'est légèrement redressé en 2008-2009.

Quid de la suite et du comportement du consommateur américain. Il ne peut, à l'évidence, être très dynamique. Dans quelle mesure précisément? Cela va conditionner les évolutions économiques américaines et mondiales à venir.



En lien le post passé sur le Rapport des Conseillers Economiques du Président Obama:

Réponse à un commentaire de lecteur sur les banques françaises et le financement des entreprises

Un lecteur nous a fait le commentaire suivant (voir le post précedent concerné):

"M. Soulard fait un plaidoyer pro domo pour les banques françaises qui sont aussi, à cause de leurs activités de trading sur les marchés financiers (notamment en produits dérivés), parmi les plus "leveragées" d'Europe, et de loin. Dans le cadre de Bâle III, un nouveau ratio d'endettement sera mis en place et, pour la raison évoquée précédemment, les 4 banques françaises aux "BFI puissantes" devront réduire susbtantiellement leurs bilans, ce quie ne sera pas sans impact négatif pour le financement des PME. Arrêtez d'encenser les banques françaises, Dauphine n'est pas l'anti-chambre de la FBF..."


Voici notre réponse:

Vous avez tout à fait raison :les banques françaises ont un leverage élevé , ce qui tient à leurs activité de marchés dérivés. Ce ratio rapporte le capital au total du bilan ou une autre manière de le dire au total des risques « non pondérés ». Une partie importante de ces actifs ont une pondération en terme de risques faible. Le ratio le plus représentatif, comme vous le savez, est le tier one. Les banques françaises ont un tier one (capital rapporté au total des risques pondérés) très correct et un « core » tier one (capital en excluant les « hybrides ») encore meilleurs par rapport à leurs pairs européens.

Si Bâle 3 a décidé d’introduire un leverage ratio dans la réglementation, comme vous le soulignez, ce sera comme « garde fou », le ratio de référence (alourdi d’ailleurs au passage) demeurant le tier one.


Les contraintes de leverage des BFI auront-elles une incidence négative sur la faculté de prêt aux entreprises ,et en particulier aux PME. Nous ne le croyons pas du tout. Pourquoi ? D’une part parce que les activités de financement ont une incidence assez faible sur le leverage ratio. Elles « pèsent » essentiellement en terme de Tier one i.e de capital. En d’autre termes si l’on veut réduire le leverage ratio, il faut « taper » dans les activités de marché les plus consommatrices de bilan et faire des arbitrages. D’autre part les activités de BFI sont « cantonnées » à 1/3 du capital des banques (les marchés financiers réagiraient assez négativement si elles ne tenaient pas cet engagement) et les activités de financement de PME sont en dehors des BFI et logées dans la partie « Banque de détail » qui-en tant que centres de profits »- ont intérêt à développer dynamiquement ces activités. Il n’y a donc pas de vase communiquant entre les contrainte de bilan des BFI et l’activité de financement des PME de la partie « réseaux de détail ».


Enfin si la situation de financement des PME n’est pas-loin de la- « un lit de rose », et tout d’abord parce que la crise économique leur est dure, il nous parait juste de souligner « l’avantage comparatif » de l’offre bancaire française, en la matière, par rapport aux autres pays européens et de considérer, au vu des faits, que cela se passe « correctement » comme ont pu en attester René Ricol ou Gérard Rameix qui ne nous paraissent pas devoir être vus comme une annexe de la FBF. Nous non plus d’ailleurs.

La taxe Obama sur les banques en voie de généralisation : Gordon Brown y travaille







Voir la dépêche Bloomberg:
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=a0_wtdsKlG7c&pos=5
...et la dépêche sur Boursorama:
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=ab1644e233015a01aad4792239275365

Où en est le Venture Capital?












Institutional Investor vient de publier un longue enquête, en lien, qui fait le point sur l’Industrie du Venture capital à la recherche d’un nouveau souffle.

Le Venture Capital a toujours végété en France-à quelques brillantes exceptions près-on l’a baptisé « capital-risque », c’est dire !

Aux Etats Unis, et en particulier dans la Silicon valley (mais pas seulement, région de Boston par ex.),le Venture a prospéré pendant 25 ans, après guerre, avec un sommet qui lui a été en partie fatal, la bulle dot com.
Il faut dire que le Venture avait bénéficié d’un environnement favorable : proximité des grandes universités (Stanford pour la Silicon Valley), soutien aux innovations de programmes gouvernementaux, banques d’Affaires spécialisées qui ont largement disparues dans la vague dot com (Alex Brown, Hambrecht, Montgomery,Robertson Stephens,Cowen…).

Un des paradoxes est que le Venture a , dans la foulée du grand engouement de la période dot com, croulé sous l’argent des grands investisseurs, qui ont conduit à l’établissement de fonds trop gros, dans le contexte de mauvaises performances qui a été celui des années 2000.
Les fonds des Endowments et Fonds de Pension sont en chute libre .Mais ce n’est pas forcément dramatique parce que l’industrie du VC est assise sur des montants non investis qui restent très importants.

Aujourd’hui l’enjeu pour cette industrie est de se « réinventer » en revenant très largement aux sources, « back to the Future » comme l’affirme le titre de Institutional Investor. C’est un pari : « comme un second mariage : le triomphe de l’espoir sur l’expérience ».L’expérience ce sont les mauvaises performances des années 2000.Un ferment de ce renouveau : les « Business Angels », investisseurs individuels, qui sont devenus très présents et influents avec des mises qui sont de l’ordre de 1.5 M $ par dossier.

A lire en lien l’article d’Institutional Investor :

Avez vous lu Stiglitz?












Difficile d’ignorer Stiglitz, que l’on a vu ou entendu à loisir sur les médias –jusqu'au Grand Journal de Canal Plus-à l’occasion de la sortie de son dernier livre. Mais l’avez-vous lu ?

Il assez plaisant de voir ainsi un grand économiste être transformé en Rock star !

Joseph Stiglitz, prix Nobel d’Econonomie, a été, on le sait, Chef Economiste à la banque Mondiale et Chef des Conseillers Economiques du Président Clinton, position dans laquelle il avait ferraillé avec son collègue et Secrétaire d‘Etat, Larry Summer, auquel il reprochait sa soumission au « laisser faire » des marchés financiers ordonnancé par le « Maestro », Alan Greenspan. On se souvient aussi qu’il a patronné plus récemment le rapport commandité par Nicolas Sarkozy sur les nouveaux indicateurs macro économiques et de croissance.

Joseph Stiglitz – avec quelques autres(Robert Shiller, Paul Krugman, Nouriel Roubini, Georges Soros, Steven Roach…)- a nourri de ses réflexions et de ses positions publiques la contestation de « l’idéologie dominante » de l’époque, sans succès, et même encore à Davos en Janvier 2007.
Phénomène tout à fait remarquable son nouvel ouvrage vient d’être publié a peu près simultanément aux Etats Unis(Edition Allen Lane-on peut se le procurer à Paris à l’excellente Librairie Galignani) et en Français.

Très étonnant le titre américain, Free Fall –Chute Libre –qui est devenu en français «Le triomphe de la cupidité (!) ».

Free Fall est sans doute le meilleur livre sur la crise financière , sa genèse, ses mécanismes, les mentalités qui y ont présidé .Le style en est absolument magistral-au bon sens du terme-simple, clair, concret et éclaboussé d’intelligence. Stiglitz s’attache à mettre bien en valeur ce que sont les sous jacents économiques derrière les phénomènes financiers. La première phrase du livre est éloquente : la seule surprise est que la crise économique de 2008 soit apparue comme une surprise à tant de gens !

Par contre la partie solutions laisse quelque peu sur sa faim, et aurait mérité plus d’explicitation, au delà de l’affirmation forte d’une nécessaire régulation. Il faut dire que ces débats et ces remèdes sont une matière vivante et en devenir. Il est difficile de figer une matière aussi incandescente, à un moment donné, dans un ouvrage. Un blog serait sans doute plus approprié.

Ceci n’empêche qu’il faut absolument lire Stiglitz !

samedi 13 février 2010

Le débat sur la régulation touche aussi l'Industrie du Private Equity.








C'est vrai aussi bien aux Etats unis avec la Volcker Rule qu'en Europe avec le projet de Directive et la transparence qu'elle entend requerir des firmes de Private Equity sur leur portefeuille.

On trouvera en lien deux posts tirés de DealBook.
Le premier relate les débats qui ont agité la Super return Conférence 2010 qui vient de se tenir à Berlin . Ce grand rassemblement de l'Industrie du Private Equity a beaucoup discuté du sujet et notamment du projet de Directive européenne.Voir en lien:


Le deuxième post est la rubrique familière du Deal Professor qui passe en revue les projets de réglementation du Private Equity dans le monde et qui pointe en particulier 3 sujets relatifs aux Etats Unis :1) l'enregistrement des firmes de Private Equity auprès de la SEC qui serait ainsi en droit de les contrôler,2) l'impact de la Volcker Rule qui veut bannir cette activité pour compte propre dans les banques,3)ce qui n'est pas propre aux US, le durcissement des exigences réglementaires en matière de capital et concernant la securitization qui rendront plus difficile le financement des LBO

En lien la rubrique du Deal Professor :

L'évolution à venir , sur le moyen terme, des taux d'intérêt : bas et stables ou en forte augmentation avec un risque de dérapage inflationniste?

C'est un débat que nous appellerons Bill Gross - Tim Bond.
Bill Gross, le Dirigeant de Pimco, le très respecté et le plus grand gestionnaire de produits de taux du monde, nous dit : nous sommes entré dans une période nouvelle - le "new normal"- qui , compte tenu des contraintes, notamment de désendettement (deleveraging), va se traduire par une croissance et partant des taux d'inflation et d'intérêt durablement faibles.

A l'inverse Tim Bond, analyste très reconnu de Barcap, considère, en s'appuyant sur les tendances démographiques (vieillissement de la population) que l'ère de taux d'intérêt bas et stable est révolu et ses modèles de prévisions (cf graphique ci dessus) anticipent un doublement des taux pour les US et UK, ce qui serait évidemment meurtriers pour les performances des placements obligataires.
En effet, sa thèse est que le vieillissement de la population et le départ à la retraite de générations qui sont de gros épargnants vont réduire l'épargne disponible qui alimente les marchés de dette obligataire alors que par ailleurs ce même phénomène démographique va creuser les déficits publics et leur appel à l'épargne publique.
Et il ne faut pas trop compter sur l'épargne des pays émergent pour combler le gap, nous dit il, car eux mêmes auront à faire face à de sérieux problèmes de vieillissement de leur population (voir en lien le post de FT Alphaville en lien).

Les deux thèses ne sont pas pas forcément totalement inconciliables dans le temps: Gross ayant raison dans un premier temps, Bond dans un second.

En lien le post de FT Alphaville:

Le banques françaises et le financement des entreprises









C'est un sujet de récrimination récurrent. Pourtant cela ne se passe pas si mal que cela. Ainsi Baudouin Prot a eu beau jeu de rappeler que "d'après la dernière étude commandée par la CGPME, neuf PME sur dix sont satisfaites de leur relation avec leur banque".Ce qui constitue un taux de satisfaction, il faut le dire, exceptionnel.
C'est un constat qu'avait déjà fait les deux médiateurs successifs du crédit, René Ricol et Gérard Rameix, dont il est difficile de mettre en cause l'indépendance de jugement.
Les financements accordés aux seules PME par les banques françaises ont progressé de 2,5% l'an dernier, ce qui tranche avec les évolutions négatives enregistrées dans les autres pays européens.
Comme le faisait remarquer Jean-François Sammarcelli, le patron de la banque de détail de la Société Générale, le problème se concentre sur les petites entreprises, tout simplement parce qu'elles souffrent durement de la crise.C'est ce qui va faire l'objet désormais d'un suivi spécifique avec les pouvoirs publics.
Quand on compare avec les autres pays européens la France jouit d'une situation très favorable avec 9 réseaux bancaires nationaux (Crédit Agricole,crédit Lyonnais, Crédit Mutuel,CIC, BNP, SG, Crédit du Nord,Caisses d'Epargne, Banques Populaires) qui ont une tradition ancienne de crédit aux entreprises.On soulignera aussi que, pour les plus grandes d'entre elles, la France dispose de 4 BFI domestiques puissantes (BNP Paribas, SGCIB, Crédit Agricole CIB, Natixis) offrant toute la gamme des services aux entreprises, ce qui est absolument unique en Europe.

Cela ne permet pas de régler tout les problèmes découlant de la crise mais c'est un atout et un avantage comparatif.

Plaidoyer contre la coordination globale en matière de régulation par Dani Rodrick, Professeur à Harvard












Ce plaidoyer est intéressant.
Il illustre d'abord un malentendu : l'incompréhension devant le fait que les plus farouches critiques ou sceptiques de la "Volcker rule"ont été les régulateurs européens .
Il exprime aussi le divorce de la réflexion américaine avec les débats de Bâle 3 qui leur apparaissent comme assez étrangers.
Il converge avec le sentiment qu'exprimait avec force joseph Stiegliz :"la coordination internationale, c'est mieux, mais si cela doit conduire à l'inaction, il est préférable que chaque régulateur domestique fasse son homework et on verra ensuite comment les faire converger".En somme mieux vaut ce second best que le status-quo.Ceci ne manque pas de bon sens, et a à tout le moins il faut avoir en tête deux niveaux, le domestique (et les situations nationales ne sont pas identiques) et le niveau global (avec les quelques règles communes).Ce qui est néanmoins préoccupant est que le Comité de Bâle mouline dans son coin une réglementation supposée globale et qui ne s'appliquerait qu'aux européens. Inacceptable soulignait Baudouin Prot (cf post précedent) au nom des banques françaises.

En lien le pladoyer de Dani Rodrick sur le blog Project Syndicate:

Les gestionnaires actions "les plus actifs" moins bons performeurs












Un étude récente de Mercer-IRRC Institute auprès de 800 gestionnaires actions aux Etats Unis montre que ceux qui font tourner plus rapidement leur portefeuille ont généralement de moins bonnes performances que leurs collègues plus stables.
Ceci est d'ailleurs corroboré par les mesures de performances faites par l'organisme spécialisé, Morningstar.
Dans l'échantillon la durée de détention moyenne d'une action était de 17 mois mais pour 19 % des gestionnaires elle était de un an ou moins.
En lien l'article du WSJ:

vendredi 12 février 2010

Les bonus auront en définitive augmenté de 40 % à la City cette année








"Bankers in London have received average bonus increases of 40 percent this year and most have also received a jump in base salary, according to a survey, signaling that attempts to restrain payouts are failing", rapporte Reuters.
"Employees in private banking, trading and debt/fixed income received the highest bonuses, while those working in risk management, equity capital markets and commodities saw the largest year-on-year increase in payouts, that more than double depressed 2008 levels" commente eFinancialCareers.
"Almost 70 percent received all their bonus in cash, 19 percent said a part was deferred and 3 percent said some could be clawed back — similar to 2008."


Voir en lien l'article de Dealbook:

L'évolution historique de la pondération des secteurs dans le S&P 500

(cliquer pour agrandir)

Voir en lien le post de Bespoke:

Le rapport économique pour 2010 du Comité des Conseillers Economiques du Président Obama











On trouvera en lien deux choses intéressantes:
-le blog de la Présidence Obama qui permet à celui ci et à ses collaborateurs de communiquer de manière informelle

-le post de Christina Romer (à droite sur la photo ), le chef des conseillers économiques ("Council of Economic Advisor") de la Maison Blanche qui présente le rapport économique pour 2010 des conseillers, une sorte de rapport sur l'état de l'union économique que l'on pourra parcourir ou lire avec intérêt (ce rapport est une mine de données et de statistiques).

En lien le post de Christina Romer sur le blog de la Maison Blanche:

Le tour du monde en 22 CDS souverains d'après FT Alphaville

(Cliquer pour agrandir)

jeudi 11 février 2010

Que retenir de la déclaration de Ben Bernanke sur la strategie d'exit de la FED?








En voici les conclusions selon les termes de Calculatedrisk:
"It is unlikely that the Fed will raise the Fed Funds rate any time soon (very unlikely this year, and maybe not in 2011).
However the Fed might use an alternative short term interest rate - such as interest rate paid on reserves - to communicate policy.
The Fed will not sell MBS "in the near term", but is allowing agency debt
and MBS to run off."

On lira le post de Calculatedrisk:
http://www.calculatedriskblog.com/2010/02/bernanke-federal-reserves-exit-strategy.html

Dette publique : les chiffres officiels et les chiffres incluant les engagements "hors bilan"

Ce graphique choc est tiré d'une étude de SG cross asset research (en lien) cité par le blog Big Picture (voir le post en lien).

En lien :
-Le post de Big Picture:
http://www.ritholtz.com/blog/2010/02/government-hedonism/
-L'étude de SG cross assets:
http://www.sgresearch.com/publication/en/19C05683D1CC9042C12576C7003152D1.pub