dimanche 31 octobre 2010
L'IPO de Enel Green Power n'a pas été un grand succès
Hedge funds et asset management : la consolidation se fait attendre
Crise : le pessimisme de Félix Zulauf
Zulauf, a Barron’s Roundtable member who raised the possibility of further Fed easing last January, when most pundits were anticipating tightening, said the next few years “could be the setup for much higher inflation later.” In response to a question about how the current mess differs from the 1930s, he quipped that “central banks can keep the economy afloat forever. At QE33, the Fed will own the whole system,” a reference to the possibility that Fed stimulus could go on indefinitely. The resulting inflation would lead to “the destruction of the currency,” he said.
The prescient macro-focused money manager likened investing in the industrialized world to “moving deck chairs around on the Titanic.” Among the possible icebergs: a Greek default, a 30% drop in Spanish real-estate values and a German popular revolt against the government’s support of fiscally irresponsible European Union members. Zulauf said investors should be focused on where to store their money, because “you might not be able to get it out when you want it.”
He suggests a portfolio that is 20% in gold (he accurately predicted in 2009 that gold would hit $1,300 this year); 30% to 40% in mostly emerging-market equities; and the rest in three-year government bonds, denominated in such currencies as the Singapore dollar and the Swiss franc."
En lien, le blog Pragcap:
http://pragcap.com/felix-zulauf-qe-work-markets-fall-recognized
samedi 30 octobre 2010
La reprise économique américaine se compare favorablement à celles de 90-91 et post 2001
La réforme des marchés de produits dérivés OTC : un point d'étape
La réforme des marchés dérivés OTC, qui a été engagée de part et d'autre de l'atlantique, est fondée sur quatre fondements:
-standardisation des produits
-passage des transactions par des chambres de compensation
-developpement de marchés organisés électroniques
-enregistrement de toutes les transactions
Un groupe de travail du Financial Stability Board (FSB) vient de produire un rapport d'étape que l'on trouvera en lien qui présente l'état de la situation.
Le FSB, présidé par Mario Draghi, est à la fois l'organe de réflexion du G20, sur les questions de régulation financière, et un lieu de concertation des régulateurs et banquiers centraux.
En lien:
-Le rapport du groupe de travail du FSB sur la réforme des marchés dérivés OTC:
http://www.financialstabilityboard.org/publications/r_101025.pdf
-post passé:la réforme des marchés de produits dérivés OTC:
http://investmentbankerparis.blogspot.com/2010/08/la-reforme-des-marches-de-produits.html
jeudi 28 octobre 2010
Les "flow monsters"
(Cliquer pour agrandir le graphique)
Dans ce post FT Alphaville revient, en s'appuyant sur une étude de Morgan Stanley, sur l'importance du flow business dans les activités de marché FICC et sur la position très privilégiée acquises par les grands acteurs, les "flow monters" qui ont 10% ou plus de part de marché (dans l'ordre Goldman Sachs, Citi, jP Morgan, BofA et le premier européen, Deutsche Bank).
C'est un business de volumes à faibles marges où la taille de la plateforme est décisive et où se creuse la différence entre les "flow monsters" et les autres (voir nos posts précédents sur le sujet). Justement le post et l'étude font remarquer que Crédit suisse et UBS se sont fait distancer et ont un business beaucoup plus volatile que les leaders parce que leur plateforme est moins forte, l'effet de taille étant déterminant.
En lien le post de FT Alphaville:
http://ftalphaville.ft.com/blog/2010/10/28/386221/deutsche-bank-the-european-flowmonster/
mercredi 27 octobre 2010
Une perspective historique sur l'évolution du marché américain des actions
mardi 26 octobre 2010
dimanche 24 octobre 2010
La forte corrélation des marchés: un phénomène durable?
La crise a été marquée par une volatilité élevée des marchés et une forte corrélation de ceux ci. C'est un thème , important pour l'allocation et la gestion d'actifs, que nous avons déjà évoqué dans un post précèdent.
Il se trouve que la volatilité a fortement baissé, mais pas la corrélation (cf graphique). Phénomène durable ou pas?
FT Alphaville revient sur le sujet (cf en lien) sur la base d'une étude d'UBS qui conclut au maintien d'une forte corrélation.
En lien:
- le post de FT Alphaville:
http://ftalphaville.ft.com/blog/2010/10/22/379796/something-exceptional-is-happening-in-volatility-correlation/
-Notre post précédent sur ce thème:
http://investmentbankerparis.blogspot.com/2010/10/la-forte-correlation-des-marches.html
samedi 23 octobre 2010
Hedge funds
Le retour de la dette dans les LBO
Progressivement le marché des LBO reprend de la vigueur, avec des montants plus importants, et, aussi, des leviers d'endettement plus élevés. C'est ce que montre ce graphique de The Economist (voir l'article en lien)qui met en exergue que, après un point bas en 2009, le ratio dette/EBITBA est à la hausse, même s'il demeure (encore?) inférieur aux niveaux de la période 2003-2007.
Au Q3 2010, la contribution moyenne en capital ("equity") au financement des LBO a été de 38% contre 47% en 2009.
La raison en est que le marché de la dette bancaire, et encore plus celui du high yield, qui sont le nerf de la guerre, se montrent plus allants. Ce qui ne veut pas dire qu'ils sont déjà prêts à financer de très gros LBO.
Par ailleurs, les fonds de private equity sont eux même très allants. Ils n'ont pas beaucoup investi ces trois dernières années et ils sont assis, selon les statistiques de Prequin, sur 456 Mds de $ à investir en capital dans les prochaines années, sous peine de devoir les rendre à leurs investisseurs. C'est ce qui explique leur appétence actuelle à investir, qui contribue à maintenir des valorisations élevés, pour des acquisitions par voie de LBO qui sont souvent faites auprès d'autres fonds de private equity : ce sont les LBO "secondaires", "tertiaire" etc..Bref un "circuit fermé".
L'avenir dépendra des la capacité des firmes de private equity à lever de nouveau fonds auprès des investisseurs, ce qui s'avère actuellement assez difficile.
Les méga firmes de LBO, quant à elles, on l'a souligné dans d'autres posts, sont amenés à faire évoluer leur "business model" et à se diversifier sur le modèle de Blackstone (asset management, hedge fund, real estate, corporate finance). Une autre voie de diversification est celle du "proprietary trading", c'est à dire une activité de hedge fund, pour se substituer, en la matière, aux banques d'investissement, bridés par les nouvelles régulations, et notamment par la "Volcker rule" aux Etats Unis. Ces derniers jours, la chronique a été d'ailleurs défrayée par la défection d'une équipe de "prop trading" de Goldman Sachs vers KKR.
En lien l'article de The Economist:
Les exportations européennes vers les BRICs
L'extraordinaire développement du marché high yield
On le voit sur le graphique du haut, il est à la fois très cyclique et en progression très forte. C'est vrai aux Etats Unis, sur lesquels porte le graphique. Mais il connaît aussi une croissance significative en Europe où il atteint également ses plus hauts.
C'est l'occasion de réhabiliter la notion d'innovation financière. L'invention du marché high yield, dans les années 80, en fût une, majeure et durable. Elle fit la fortune de la Banque Drexel, qui dans les années contrôlait de 40 à 60% de ce marché, avant de sombrer, Milken en prison pour délit d'initié et la Banque Drexel dans la faillite, victimes de leurs excès.
L'article de The Economist sur le high yield et Michael Milken:
vendredi 22 octobre 2010
L'évolution de l'économie chinoise et le pourquoi du relèvement des taux d'intérêt
zn+1 = zn2 + c : connaissez vous Benoît Mandelbrot?
Mandelbrot est le père de la "géomérie fractale" (cf la fiche Wikipedia en lien) qu'il a appliqué à divers domaines, dont la Finance. Il a notamment critiqué la base de nombreux modèles de la finance qui sont fondés sur l'idée que la distribution des risques suit une loi normale, "gaussienne", la fameuse "courbe en cloche", négligeant des phénomènes de concentrations de risques aux extrêmes ("fat tail").
Son oeuvre a été popularisée par Nassim Taleb et son fameuse ouvrage sur le "black swan", "le cygne noir". Taleb, d'ailleurs, avait dédicacé son livre, comme le rappelle JM Vittori, à Mandelbrot, "grec parmi les romains".
A propos de Nassim Nicholas Taleb, on ne résistera pas, au passage, au plaisir d'une anecdote. En Décembre 2006, Taleb, alors peu connu, est venu faire une présentation de ses thèses, à Prague, à un séminaire annuel de la Direction Générale de la Société Générale, qui se tenait là bas. Devant un public vaguement attentif, il a développé sa thèse centrale : être en alerte permanente contre l'improbable et l'inattendu qui peut arriver à tout moment. C'était un mois avant que n'éclate la fraude Kerviel.
En lien:
- la fiche wikipedia sur B Mandelbrot:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_Mandelbrot
-l'article de JM Vitori:
http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/020876219073-mandelbrot-l-homme-qui-aurait-pu-sauver-la-finance.htm
jeudi 21 octobre 2010
La carte des saisies immobilières aux Etats Unis
(cliquer pour agrandir)
source: Washington Post , en lien:
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/graphic/2010/10/18/GR2010101806640.html
mardi 19 octobre 2010
Le top ten des fonds souverains
Les plus gros des SWF ne sont pas nécessairement les plus actifs : ainsi le Quatar Investment Authority qui ne figure pas dans le top ten est très actif (il vient d'investir dans Banco Santander au Brésil), d'autant que ses ressources, venant du gaz, sont en augmentation rapide. C'est un fonds qui, il faut le noter aussi, a un "biais" francophile.
Shenzhen, nouvelle capitale mondiale des IPO
lundi 18 octobre 2010
France, champion d'Europe de l'investissement socialement responsable (isr)
samedi 16 octobre 2010
Le rally boursier du S&P depuis le bas du 26 Août dernier
La perspective économique de Eric Chaney
Le ralentissement mondial est devenu réalité, malgré les divergences entre régions.
Il ne va pas durer.
Etranges marchés: les obligations parlent de froid, les actions voient plutôt du chaud. Pourquoi?
1. L'économie américaine est engluée, c'est confirmé par l'ISM
2. L'économie allemande va bien, mais le ralentissement est en vue
3. La Banque du Japon repasse à l'action, la Réserve Fédérale va le faire, probablement pas la BCE
4. Les politiques de dévaluation compétitive redeviennent à la mode.
Ma position :
1. Les incertitudes macro-économiques risquent de durer jusqu'à ce que la Chine ré-accélère
2. Ceci devrai se produire dans les trois mois à venir
3. Les états de la zone euro et la BCE ont établi un cordon sanitaire autour des dettes souveraines fragiles
4. Pourtant, des secousses secondaires sur les marchés de dette de la zone euro sont encore possibles
5. Les craintes de déflation généralisée sont surfaites."
jeudi 14 octobre 2010
L'évolution de la capitalisation boursière mondiale
La market cap mondiale est en retrait sur le plus haut de 2007 mais se situe au dessus des niveaux atteints en 1999 du fait des pays émergents.
Voir le commentaire en lien dans Carpe Diem:
http://mjperry.blogspot.com/2010/10/world-stock-market-values-hits-26-mo.html
mercredi 13 octobre 2010
Le rôle du Comité d'Audit au sein du Conseil d'Administration
Le 22 juillet 2010, l’AMF a publié ses recommandations sur la mise en place des comités d’audit à la suite des travaux du groupe de travail présidé par Olivier Poupart Lafarge, membre du Collège.
C'est une importance clarification du positionnement et du rôle des comités d'audit. Jean-Florent Rérolle, un des meilleurs spécialistes des problèmes de Corporate Gouvernance, en fait une très remarquable analyse sur son blog (voir en lien).
Pour sa part il plaide pour une évolution du rôle du comité d'audit, qui est avant tout un comité des risques et des comptes, vers l'examen et la réflexion sur la stratégie financière de l'entreprise. En bref que le comité d'audit devienne un comité de la stratégie financière, ce qui nous parait, en effet, une évolution souhaitable, le rôle du comité d'audit étant désormais bien établi.
http://www.rerolle.eu/post/2010/10/01/Pour-l-AMF%2C-le-comit%C3%A9-d-audit-porte-bien-son-nom
mardi 12 octobre 2010
FED : colombes et faucons
Le WSJ a classé les Gouverneurs de la FED en fonction de leurs inclinations: colombes ou faucons. Voir le commentaire en lien:
http://blogs.wsj.com/marketbeat/2010/10/11/know-your-fed-heads-heres-the-hawk-o-meter/
Le mode de financement des entreprises suivant les pays
(cliquer pour agrandir)
Ce graphique tiré d'une étude du Crédit Suisse met en exergue les différences de mode de financement des entreprises suivant les pays. Il distingue l'importance relative du marché actions, du marché obligataires et du financement bancaire, exprimée en % du PIB.
Il met en exergue :
-l'importance du marché actions en Grande Bretagne, France et Etats Unis, et tout particulièrement en Suisse, du fait de ses très grandes entreprises alors qu'il est proportionnellement faible en Allemagne (DE)
-l'importance des financements bancaires en Grande Bretagne et en Irlande alors qu'il représente autour de 50% du PIB ailleurs
-l'importance du financement obligataire aux Etats Unis mais aussi, à présent, en France alors qu'il est faible en Grande Bretagne
lundi 11 octobre 2010
Revenus des banques d'investissement : l'importance du "flow business"
The Economist publie une intéressant article sur l'évolution du "business model" des banques d'investissement ("the big squeeze" voir en lien) confrontées, d'une part, à une baisse de leurs revenus, liés fondamentalement à la croissance économique, et d'autre part, à un alourdissement de leurs coûts ( capital, liquidité, limitation du leverage, réglementation des marchés dérivés OTC) résultant des nouvelles régulations. Ce sont des thèmes familiers aux lecteurs de ce blog.
On a extrait de l'article ce graphique édifiant, basé sur les estimations de l'incontournable Oliver Wyman.
Il met en relief deux phénomènes:
-l'artificielle année record 2009, durant laquelle les revenus des banques d'investissement, à rebourd du reste de l'économie, ont été fortement gonflés par les effets de la crise (revenus de trading favorisés par les bas taux d'intérêt, niveau élevé des émissions d'actions et d'obligations corporates). L'année 2010 est en très net retrait et plus représentative de la nouvelle tendance
-les revenus sont présentés sous "une coupe" différente de la présentation traditionnelle (Corporate Finance, Métiers Actions, FICC) par types d'activités.
Cette coupe distingue:
-"l'origination", c'est à dire le Corporate Finance ou investment banking "traditionnel"
-le "flow business", c'est à dire les activités de marché et dérivés les plus simples portant sur les différents sousjacents (actions, obligations, devises, taux, matières premières...)
-les "produits structurés", c'est à dire les dérivés plus complexes et plus "sur mesure" ainsi que la titrisation
Comme on le constate, ce sont les produits structurés, dans lesquels les BFI françaises excellaient, qui ont le plus souffert. En 2010, les revenus tirés des produits structurés auront baissé des deux tiers par rapport à 2006. Les raisons : la désaffection des investisseurs se reportant, au moins momentanément, sur des produits plus simple et la régulation, qui a alourdi leur charge en capital (titrisation, dérivés complexes).
Le "flow business" qui était déjà dominant est devenu prédominant. C'est un business à plus faible marge, qui requiert des volumes importants. D'où l'avantage comparatif dont jouissent, dans ce contexte, quelques grandes banques d'investissement disposant de très fortes plate-formes de "flow business" et qui ont vocation à devenir ce que Oliver Wyman appelle des "flow monsters". D'où l'insistance aussi que les BFI françaises mettent actuellement sur le développement de ces activités.
En lien l'article de The Economist:
http://www.economist.com/node/17202243?story_id=17202243
Globalisation et "échange inégal"
dimanche 10 octobre 2010
Remise des diplômes aux étudiants du Master BIM à Dauphine par Baudouin Prot
samedi 9 octobre 2010
Ce blog souffle sa première bougie
Les lecteurs viennent par les moteurs de recherche (54%), en accès direct (32%) et par des sites référents (14%).
Le blog plus que jamais entend se focaliser, au fil des jours, sur les faits signifiants, petits ou grands, des tendances de fond de la banque d’investissement, du private equity et de l’ asset management. Il s’inscrit dans la mouvance des très nombreux blogs de finance américains, tenus par des professionnels et des professeurs de finance, avec cette philosophie de partage des connaissances qui est celle de l’internet.
Nous avons enrichi la blogroll, le bandeau vertical de droite du blog, qui mentionne une petite sélection des très bons blogs qui font la vie de la blogosphère de finance américaine. Celle-ci a une influence qui est aujourd’hui très grande outre-Atlantique sur les investisseurs professionnels et particuliers ainsi que sur les pouvoirs publics. Il n’existe rien de tel en Europe, ce qui est pour nous une source d’étonnement, mais qui devrait changer.
Nous n’oublions pas notre premier public qui est celui de nos étudiants du Master BIM (Banque d’Investissement et de Marché) de Dauphine et les jeunes professionnels.
Le manque de convictions des analystes actions
Les statistiques du chomage américaines remises en perspective
-la bonne :l'emploi aux Etats Unis évolue comme au sortir de la précédente récession, au début des années 2000, ni mieux, ni pire. En fait, dans la phase de reprise, les entreprises américaines augmentent la productivité et les heures travaillées avant d'augmenter l'emploi. C'est ce que depuis des lustres on appelle le "cycle de productivité"
-la mauvaise nouvelle est que les années 2000 ne sont pas une référence très positive car c'est une décennie durant laquelle l'économie américaine a créé très peu d'emplois en net
En lien, le post de Pragmatic Capitalist:
vendredi 8 octobre 2010
Les règles qui s’appliqueront aux bonus bancaires, au plan européen, précisées par le CEBS
Ce document va faire l’objet d’une consultation d’un mois avant la fixation définitive des règles qui s’imposeront aux banques d’investissement européenne globalement et aux banques non européenne en Europe.
Le document précise, en particulier, les modalités de paiement des bonus. 40% du bonus au moins devra être différé et la moitié de la partie payée comptant ainsi que la moitié de la partie différée devront être payées en actions. Ceci signifie que la partie cash payée comptant ne pourra pas excéder 30% du bonus total alors que le FSA anglais plaidait pour 50%.
Les règles de base seraient en effet les suivantes :
Bonus = 60% comptant maximum (40% minimum) + 40% minimum (60% maximum) différés
50% de chaque partie payée en actions
Maximum du cash comptant = 50% de 60% maximum = 30% du bonus total
Minimum du cash comptant = 50% de 40% minimum = 20% du bonus total
Différé souhaitable de 3 à 5 ans et de un an minimum.
Elément de surprise : l’ajout d’une période de rétention pour le paiement différé en actions qui se rajouterait à la période de 3 à 5 ans au terme de laquelle les actions ne seraient pas immédiatement cessibles.
Le document stipule que les actions faisant l’objet de la période de différé ou de rétention ne pourraient pas être « hedgées » par les intéressés pour que ceux-ci demeurent pleinement exposés aux risques de la banque.
Le document prévoit aussi que les bonus dans une banque ne pourront pas dépasser un multiple du salaire de base, cap que chaque banque pourrait fixer librement.
Cette régulation stricte introduit évidemment un changement radical sur ce qu’étaient devenues les us et coutumes de la banque d’investissement avec la disparition des partnership et l’avènement d’un mercato de plus en plus effréné, ce que Michel Pébereau avait appelé «l’exploitation du capital par le travail ». Les nouvelles formes de rémunération constituent un frein à la mobilité et des outils puissants de rétention, ce qui est bien, d’ailleurs, l’objectif recherché
L’éternel problème est le manque d’harmonisation avec les règles beaucoup plus « soft » qui vont continuer à s'appliquer outre-Atlantique à Wall Street.
En lien le document du CEBS:
http://www.c-ebs.org/documents/Publications/Consultation-papers/2010/CP42/CP42.aspx
jeudi 7 octobre 2010
La forte corrélation des marchés d'actions : un phénomène durable?
mardi 5 octobre 2010
Le niveau actuel des bourses par rapport au plus haut d'avant la crise
lundi 4 octobre 2010
Suisse : Bâle 3, considéré comme un minimum minimorum
C’est la raisons pour laquelle il devrait imposer, selon le FT, à ses grandes banques, UBS et Crédit Suisse, un ratio de core capital minimum de 10% au lieu de 7%, et en même temps durcir la définition du « core capital ».
Il est vrai que la Suisse a expérimenté la difficulté pour un petit pays de soutenir de très grandes banques, au cas d’espèce l’UBS.
Pour les banques suisses qui ont des ratios de capital élevés, le problème sera surtout celui d’une définition plus restrictive du core capital.
dimanche 3 octobre 2010
M&A pays émergents : le détail
Le marché high yield
Le volume des émissions n'est pas loin de ses plus hauts de 2007, et les spreads ont fortement diminués mais demeure supérieurs à leurs niveaux d'avant crise (cf aussi un de nos posts précédents).
Le marché high yield est promis à un grand avenir car la tendance à la désintermédiation bancaire est inéluctable, pour les entreprises plus petites et moins bien notées également, Bâle 2 poussant dans ce sens.
C'est un investissement qui a le vent en poupe, recommandé par nombre de gestions privées. Mais il n'y a pas de "magie", hauts rendements rime avec risques élevés.
En lien l'article de The Economist:
http://www.economist.com/node/17151449?story_id=17151449
L'allocation d'actifs des assureurs européens
On trouvera justement en lien un post intéressant de Credit Writedown qui analyse et critique les conséquence de Solvency 2 avec en exergue cette citation fameuse de Gabraith: "there are those who don’t know and those who don’t know they don’t know.” Pour l'auteur du post les inspirateurs de Solvency II sont clairement à ranger dans la deuxième catégorie
En lien le post sur Solvency II, "insolvency too":