jeudi 31 décembre 2009
La perception du risque-pays par le marché des Credit Default Swaps (CDS)
Le marché des CDS sur risques souverains développés donne une indication de la perception du risque-Pays, qui est devenu une des préoccupations des marchés avec l'endettement des Etats.
Le graphique, tiré de l'excellente revue de fin d'année des analystes crédit de la Société Générale, donne les prix des CDS à 5 ans, relevés en Décembre.
On y voit que les prix des CDS de Allemagne (GER) et de la France (FR) sont parmi les plus faibles , devançant même les Etats Unis (USD), et n'inspirent pas d'inquiétudes.La Suisse (CHF) arrive aussi après.
Le graphique met en exergue également les disparités au sein de l'Union Européenne puisque les risques britanniques (UK ) et, au sein de la zone euro, espagnols (SP) et Italiens(IT) sont sensiblement plus chers à assurer, sans parler bien entendu du risque grec (GRE).
Ce sera certainement un thème important des marchés pour 2010.
mercredi 30 décembre 2009
Le reverse break up fee et la partie II de Deal Professor
mardi 29 décembre 2009
Reflexions sur quelques caractéristiques de l'activité M&A et Private Equity en 2009
dimanche 27 décembre 2009
samedi 26 décembre 2009
Quelques reflexions au delà de la crise d'Olivier Blanchard , le chef économiste du FMI
vendredi 25 décembre 2009
Qui est ce ? L'avez vous reconnu ?
jeudi 24 décembre 2009
Intéressante interview du Chairman de HSBC pour le Spiegel
mercredi 23 décembre 2009
Ce graphique aussi met en exergue la très mauvaise performance des actions par rapport aux autres classes d'actifs
http://www.capitalspectator.com/archives/2009/12/the_2000s_have.html#more
Après une décade perdue, fini les actions? C'est ce que pense en tous cas Institutional Investor
Dans un long article remarqué, que l'on trouvera en lien, le prestigieux Institutional Investor vient de déclarer la fin du culte des actions ("the party is over") après une décennie perdue (voir graphique ci dessous et un post à venir) . Trop de déceptions alors que le vieillissement de la population ainsi que la régulation des fonds de pension poussent plutôt vers les bonds . Cette vision est "challengée" dans le post de Business Insider que l'on trouvera également en lien. On trouvera aussi un point de vue de Big Picture.
En lien l'article de Institutional Investor:
http://www.iimagazine.com/asset_management/Articles/2359881/The-Equity-Culture-Loses-Its-Bloom.html?p=1
En lien également le post critique de Business Insider:
http://www.businessinsider.com/investors-will-hate-stocks-next-decade-after-being-annhilated-this-one-2009-12
Le point de vue de Big Picture:
http://www.ritholtz.com/blog/2009/12/stocks-1999-2009-worst-decade-ever/
mardi 22 décembre 2009
Thomson a réussi à faire adopter sa restructuration financière par l'ensemble de ses créanciers grace à la procédure de "sauvegarde"
Les créanciers obligataires ont donné leur accord à la restructuration financière .C'était le principal obstacle à franchir . Il reste à obtenir l'accord des actionnaires. Thomson a su très bien utiliser l'arme que lui donnait l'utilisation de la procédure de sauvegarde (voir notre post précedent qui analysait le sujet en lien). Bravo !
En lien:
-dépêche de Boursorama sur l'adoption de la restructuration financière par les créanciers obligataires:
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=8b180b85b7f41b83a2ebf1b60d7ae27a
-notre post d'analyse de l'utisation de la "sauvegarde" par Thomson:
http://investmentbankerparis.blogspot.com/2009/12/restructurations-financieres-thompson.html
"Hedge fund manager in line for $2.5bn payday" selon le WSJ et Times on line. Pas mal !
David Tapper, qui dirige le hedge fund US Appaloosa devrait retrouver ce montant astronomique dans son petit soulier, au pied du sapin. David Tapper est un ancien trader de distressed debt de Goldman Sachs qui a créé ce hedge fund il y'a une quinzaine d'année. Cette année il a misé massivement sur la recovery boursière des banques américaines...et il a beaucoup gagné! De quoi se faire sentir pauvres les traders des banques dont les bonus sont de toutes façons très loins d'égaler ceux de leurs vis à vis qui travaillent dans les hedges funds. Mais il arrive à Appaloosa de prendre ausi, d'autres fois, le risque de perdre.
En lien l'article du WSJ:
http://online.wsj.com/article/SB126135805328299533.html?mod=WSJ_hps_LEADNewsCollection
L'article de Times on line:
lundi 21 décembre 2009
Les meilleurs blogs de finance en 2009 aux Etats Unis
dimanche 20 décembre 2009
Ceci n'est pas le Fuji-Yama mais la maturité des dettes LBO en Europe
M&A : Petit cru 2009, toujours dominé par Goldman Sachs et Morgan Stanley, mais 2010 pourrait un très bon cru selon une étude BCG-UBS
http://dealbook.blogs.nytimes.com/2009/12/18/goldman-morgan-stanley-vie-for-league-table-crown/#more-157515
samedi 19 décembre 2009
David Rosenberg contre le consensus pour 2010
David Rosenberg, que ce blog a souvent cité, est contrarian.Dans sa dernière chronique il énumère ce qui constitue le consensus actuel pour 2010 et qu'il ne partage pas.
Voici la description qu'il en fait:
"Muted recovery, but positive growth, for sure!
No risk of a ‘double dip’.
Equity markets up!
A barbell strategy of domestic multinational blue chips and emerging market equities.
The U.S. dollar is…neutral, but we did locate more bulls than bears (so much for the ‘carry trade’ thesis).
Positive on commodities for the most part.
Concerned about government balance sheets, and therefore… …Bearish on long term government bonds because they are the ‘competition’ and, after all, who would tie their money up for 10 years at 3.5% when you can lose 22% in stocks? And, therefore…
…Bullish on spread product (as long as it’s not long-term). And, therefore…
…Really comfortable with high yield (just for the coupon and the view that default rates will come down).
Certain that volatility will not be an impediment. The Fed will begin to raise rates in the second half of the year, but that this will have no impact since they will still be low."
David Rosenberg conclut en énonçant la règle n°8 de Bob Farrel:
“When all forecasts and experts agree, something else is going to happen.”
vendredi 18 décembre 2009
M&A : surprenant, l'OPA non sollicité du sidérurgiste brésilien CSN sur le cimentier portugais CIMPOR
Régulation des banques : le Comité de Bâle vient de faire des propositions importantes pour en renforcer le capital et introduire un "leverage ratio"
http://ftalphaville.ft.com/blog/2009/12/17/115326/all-hail-the-basel-banking-regime-change/
http://ftalphaville.ft.com/blog/2009/12/17/115516/digesting-the-basel-reforms/
jeudi 17 décembre 2009
La crise marque un nouveau developpement de la Finance Globale de Marché pour les entreprises euro
L'année 2009 marque une rupture en Europe puisque les (grandes) entreprises ont eu très largement recours au marché obligataire qui a atteint un niveau record. Cela a d'abord été le fait des meilleures signatures "investment grade" (A, BBB+), puis cela s'est étendu aux autres (BBB,BBB-), pour enfin concerner les signatures "non investment grade" et ainsi réanimer le marché "high yield".
De cette manière le marché obligataire a pris le relai du marché des crédits bancaires moins allant, et d'autant plus en retrait qu'il n'y a pas eu beaucoups d'acquisitions à financer (ce qui est un des ses moteurs).
Dans leur revue de fin d'année, ceci conduit les experts de la Société Générale à conclure que cette évolution est ,en partie, durable et qu'à l'avenir les entreprises de la zone euro feront plus appel dans leur mix de financement aux financements de marché.Le nouveau "dosage" pourrait être 35 % de financements de marché et 65 % de financements bancaires, ces derniers demeurant, en tout état de cause, prédominants (cf graphique ci dessous):
Après une année record sur les marchés de capitaux de la zone euro, les experts de SGCIB se hasardent à faire des pronostics pour l'année 2010 en la matière.
Leur prévision est que l'année 2010 sera contrastée avec:
-un regain des introductions en bourse et du M&A (et par voie de conséquence des financements d'acquisitions) et un nouveau progrès du marché high yield
-par contre un tassement des émissions d'actions et d'obligations "investment grade" par rapport au niveau très élevé se 2009.
Sur le graphique ci dessous ,de source sgcib, on constate l'évolution relative nouveaux prêts bancaires-émissions obligataires et la situation exceptionnelle de 2009:
On voit également, ci dessous, l'évolution et la prévision sgcib relatives aux opérations en capital en Europe ( stabilité des émissions d'OC et recul des augmentations de capital):
En lien post passé sur Financement des entreprises outre-atlantique et en Europe:
http://investmentbankerparis.blogspot.com/2009/10/financement-des-entreprises-outre.html
mercredi 16 décembre 2009
Selon David Rosenberg , le deleveraging a à peine commencé aux Etats Unis
(cliquer pour agrandir)
On rappellera que David Rosenberg est l'ancien économiste en chef de Merril Lynch qui est devenu un des analystes les plus influents dont les commentaires sont lus avec beaucoup d'attention tous les matins dans le monde.
People : Les 25 personnes les plus puissantes du Monde de la Finance selon la revue Institutional Investor
mardi 15 décembre 2009
Deutsche Bank présente son nouveau plan stratégique avec un focus tout particulier sur l'Asie
(cliquer pour agrandir)
M&A:Cadbury-Kraft , la bataille s'anime
M&A : le retour "du gros" avec l'acquisition de XTO Energy par Exxon
Amusant ce cartoon sur l'évolution de la philosophie de la régulation !
lundi 14 décembre 2009
Le Marché d'actions : où en est on dans le cycle?
(cliquer pour agrandir)
Finance Islamique : malgré Dubaï , elle devrait continuer son expansion
On voit sur le graphique ci-dessus comment la Finance Islamique a gagné des parts de marché dans les différents pays du Golfe par rapport à la Finance traditionnelle.
Paris aussi s’intéresse, à juste titre, à la Finance Islamique et cherche à réduire le gap avec Londres avec le soutien très actif de Christine Lagarde. L’Université de Paris-Dauphine, dans cet esprit, vient d’ailleurs de créer une Chaire de Finance Islamique.
On trouvera également en lien l’article de Wikipedia qui présente les basiques de la Finance Islamique.
En lien :
-le post de FT Alphaville :
-l’article de wikipedia sur la Finance Islamique :
dimanche 13 décembre 2009
Hilarant : Enquête au Paradis de Pétillon
Après l’enquête Corse, Pétillon, le dessinateur du Canard Enchainé, s’attaque à un paradis fiscal vaguement imaginaire, le Bürgenzell.
Jack Palmer, le célèbre enquêteur, s’y retrouve en butte à la maffia et à l’argent sale et manque de finir dans un asile pour traders fous !
Une idée de cadeau et de lecture pour la fin de l’année qui ne nous éloigne pas trop des thèmes de ce blog.
Puisque nous évoquons l’univers de la bande dessinée nous ne saurions oublier, plus ancienne et chez Casterman,Trust Shanghai fusion, intrigue envoutante romanesco-financière à laquelle a contribué notre acolyte le Professeur Michel Fleuriet.
Les 20 pays les plus risqués dans le Monde: parmi eux les Etats Unis !
Où en est on de la mise en place des nouvelles régulations ?
Ceci n’avance pas beaucoup aux Etats Unis, qui conditionnent le reste du Monde, et où le débat est largement enlisé au Congrès :il n’y a même pas de consensus, on l’a déjà dit, pour savoir s’il devrait y avoir unicité ou multiplicité des régulateurs et sur le rôle de la FED.
Un document (« progress report ») du Financial Stability Board, présidé par Mario Draghi, fait un rapport d’étape après le sommet de Pittsburgh comme c’est sa charge. Ce rapport daté du 7 Novembre passe en revue les divers domaines concernés :
-le capital des banques et le sujet de la procyclicité
-la réforme comptable
-les politiques de rémunération avec la question des bonus
-Gouvernance et risk management
-les marchés OTC de produits dérivés
-la question du risque systémique cross-border
-la coordination des régulateurs
-les autres sujets : hedge funds, agences de rating…
On lira avec intérêt ce document à propos duquel nous ferons deux remarques :
-le Comité de Bâle est très actifs pour ajuster les règles régissant le capital des banques :c’est bien mais encore faut il que ces nouvelles règles s’appliquent à tous, et pas seulement aux banques européennes
-à demi mots le rapport suggère que des progrès restent à faire sur la Gouvernance et le risk management des banques (voir notre post précédent sur le rapport Walker) et plus que les acteurs veulent bien le reconnaître
samedi 12 décembre 2009
Restructurations financières : Thomson ou l’utilisation de la «procédure de sauvegarde» comme instrument de négociation
Cette réforme tirait les enseignements des insuffisances des dispositions antérieures révélées, en particulier, lors des grandes restructurations financières des années 2000 (Vivendi, Alstom, Rhodia) qui n’avaient pas pu utiliser le cadre législatif existant, en matière de « procédure collectives », inadapté s’agissant de grandes entreprises, internationale et cotée.
Pour bénéficier du régime de la sauvegarde le débiteur doit justifier « de difficultés qu’il n’est pas en mesure de surmonter » et il est amené à présenter un plan dit de sauvegarde. Des lors la discussion avec les créanciers se fait avec l’assistance du Tribunal de Commerce .
Cette procédure avait déjà été utilisé pour la restructuration financière d’Eurotunnel, qui a servi de « laboratoire » , et qui a d’ailleurs conduit à des améliorations de la loi de 2005 au travers d’une ordonnance de 2008. C’est dire si la législation dans ce domaine est devenue évolutive au vu de son expérimentation, ce qui est très positif.
Thomson vient de publier sur son site un document très intéressant (voir en lien) qui explicite la procédure et son plan.
Quel était le problème de Thomson ?
Un endettement excessif qui avait l’objet d’un projet de restructuration financière, négocié avec ses créanciers bancaires, qui l’avaient approuvé le 24 juillet 2008 à la majorité requise des 2/3. Mais le projet n’avait pas recueilli l’assentiment des créanciers obligataires qui devaient, quant à eux, l’approuver à l’unanimité et qui ,de surcroît, étaient amené à se prononcer en autant d’assemblée qu’il y avait d’emprunts obligataires.
L’endettement bancaire et obligataire de Thomson est de 2839 M EUR et l’objectif est de le ramener à 1550 M EUR, en le réduisant donc de 1289 M EUR, soit de 45 %. Cette endettement est dit « senior » et ne comprend pas 500 M EUR de titres super subordonnés, assimilés à des fonds propres et subissant le même sort.
Cet endettement senior est constitué de deux éléments :
-un crédit syndiqué de 1750 M EUR contracté avec des banques
-divers emprunts obligataires pour un montant de 1000 M EUR
La procédure de sauvegarde autorise à présent Thomson à faire approuver son plan à la majorité des 2/3 :
-par les créanciers bancaires qui avaient déjà donné leur accord
-et surtout par les créanciers obligataires réunis, de par la loi, en une seule assemblée (et non plus en autant que d’emprunts) et à la majorité des 2/3 des obligataires présents à l’assemblée (et non plus à l’unanimité).
Le plan doit être ensuite adopté par l’assemblée générale des actionnaires.
A défaut d’accord, le plan serait imposé par le Tribunal de Commerce.
On voit donc que cette procédure donne un pouvoir considérable -ce qui est son objectif- à l’entreprise en difficulté dans sa négociation avec les créanciers, négociation qui est à la fois simplifiée et ramassée dans un calendrier contraignant (d'ici la fin février 2010, les diverses assemblées se tenant avant Noël).
Par ailleurs Thomson se plaignait de ne pouvoir bien identifier les porteurs des obligations ,compte tenu des transferts de propriété intervenus lors du dénouement des couvertures CDS (Credit Default Swaps), opéré à la fin Octobre 2009, sous l’égide de l’ISDA (organisme international qui définit les règles de Place concernant les CDS), ce qui est un phénomène nouveau et perturbant qui n’existait pas lors des grandes restructurations financières du début des années 2000. Du fait de la procédure, ces créanciers ont du se faire connaître avant le 4 Décembre 2009.
L’opération de restructuration financière a deux volets :
-« l’élimination » de 1289 M EUR de dette convertie en produits de capital
-un réaménagement et rééchelonnement du reste de la dette (1550 M EUR) à laquelle se substitue un nouveau crédit syndiqué et l’émission d’obligations nouvelles.
La dette « éliminée » (1289 M EUR) est convertie, pour sa part, en trois types de produits de capital :
-une augmentation de capital de Thomson de 348 M EUR avec droit
-une émission d’ORA (obligations remboursables en actions Thomson) réservée aux créanciers pour un montant de 641 M EUR et portant un intérêt payable en actions Thomson
-et, trait original, une émission d’obligations, remboursables en espèce ou en actions Thomson, sur les produits de cession des actifs mis à la vente, réservée aux créanciers pour un montant de 300 M EUR, ces titres étant dénommés DPN (Disposal Proceed Notes)
Au terme de ces opérations, les actionnaires actuels de Thomson détiendraient entre 52 et 15 % du capital totalement dilué de la société suivant qu’ils exercent ou non leurs droits préférentiels de souscription. Ce qui revient à dire que les créanciers, pour leur part, détiendraient entre 48 et 85 % du capital.
L’utilisation de la procédure de sauvegarde, qui, dans une certaine mesure (nonobstant le cas particulier d’Eurotunnel), constitue « une première » qui va tester et attester l’efficacité indéniable de l’instrument sur une grande échelle, c'est-à-dire celle d’une grande entreprise très internationale et cotée.
Au delà de cette opération bien menée, il restera à Thomson –devenu Technicolor- de faire la preuve de sa viabilité économique, ce qui est le défi auquel s’est attelé son nouveau Président, Frédéric Rose.
vendredi 11 décembre 2009
Commentaires sur la bonus tax
jeudi 10 décembre 2009
La tribune de G Brown et N Sarkozy sur la régulation dans le WSJ
En lien:
http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704240504574585894254931438.html
Contrairement à une idée reçue les groupes diversifiés se valorisent aussi bien que les "pure play"
Paul Volcker tonne contre les banquiers et la lenteur des réformes
On trouvera en lien la philippique de l'ancien Président du Fed et actuel Conseiller de Barack Obama dans un article du Times avec les commentaires des blogs Big Picture et Naked Capitalism.Le paradoxe est que cela bouge plus en Europe et singulièrement dans la City qu'aux Etats Unis où les réformes sont très largement enlisées au Congrès.
Ceci est mis en exergue par Business Insider (en lien également) ,qui fait remarquer, à propos de la taxe sur les Bonus en UK, que les régulateurs de ce coté ci de l'atlantique ont beaucoup plus de poids qu'au delà.
Voici le propos de l'article du Times on line:
"‘Wake up, gentlemen’, world’s top bankers warned by former Fed chairman
One of the most senior figures in the financial world surprised a conference of high-level bankers yesterday when he criticised them for failing to grasp the magnitude of the financial crisis and belittled their suggested reforms.
Paul Volcker, a former chairman of the US Federal Reserve, berated the bankers for their failure to acknowledge a problem with personal rewards and questioned their claims for financial innovation."
-l'article de Times on line:
http://business.timesonline.co.uk/tol/business/industry_sectors/banking_and_finance/article6949387.ece
-Commentaires de Naked Capitalism:
http://www.nakedcapitalism.com/2009/12/volcker-little-evidence-financial-innovation-has-helped-economy.html
-Commentaires de Big Picture:
http://www.ritholtz.com/blog/2009/12/volcker-only-financial-innovation-has-been-atm-machines/
http://www.businessinsider.com/uk-bankers-savaged-by-darlings-50-bonus-tax-2009-12
mercredi 9 décembre 2009
Le temps des cadeaux et de la lecture
mardi 8 décembre 2009
Les qualités d'un Investment Banker selon Bruce Wasserstein
2. Then Bruce said, judgment is the second most important attribute — not brilliance, but judgment, judgment to bring to bear intelligence, experience and personality in deciding on how best to deal with a situation.
3. Next was salesmanship — the ability to persuade others to accept your advice.
4. Then he said being a good tactician in structuring transactions and negotiating with the parties on the other side.
5. Enthusiasm for the business was Bruce’s next point. A great investment banker likes advising people and likes outmaneuvering people on the other side and, most of all, likes winning.
6. The last point was particularly applicable to the hostile takeover battles at which Bruce excelled — helping people at a point of crisis and the thrill of bringing them through the crisis successfully.