Si le gros des visiteurs émane de la France, il en vient des différents continents avec les plus gros contingents au UK, dans les pays francophones (Canada, Belgique, Suisse, Afrique du Nord) et les Etats Unis.
dimanche 28 février 2010
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Si le gros des visiteurs émane de la France, il en vient des différents continents avec les plus gros contingents au UK, dans les pays francophones (Canada, Belgique, Suisse, Afrique du Nord) et les Etats Unis.
Le débat sur les innovations financières : le tri sélectif
-L'étude complète (47 p) publiée sous l'égide de la Brooking Institution:
-Une analyse critique - favorable - de Baseline Scenario, le blog animé par Simon jonhson:
samedi 27 février 2010
L'évolution du Dow Jones sur longue période déflatée du taux d'inflation
Participez au débat on line organisé par The Economist : Pour ou contre les innovations financières
vendredi 26 février 2010
Fin de partie pour la Volcker rule
En effet la volonté de bannir les activités à risques semble avoir fait long feu . Le concept était clair mais totalement inopératoire dans la mesure où il est , en pratique, impossible de distinguer simplement le bon grain de l'ivraie, c'est à dire le "pur" proprietary trading du reste (voir en lien les posts de Naked Capitalism, The daily beast et Baselinescenario)
Il semble que dans le compromis qui s'amorce au Congrès (voir l'article du NYT dans Dealbook) ceci serait rempaçé par une faculté donnée au régulateur d'interdire des activités jugées trop risquées.
Si l'on en croit l'article la Fed sauverait son rôle de régulateur bancaire que certains songeaient à confier à une agence indépendante.
Enfin l'idée d'Agence Indépendante en charge de la défense des consommateurs reste très contreversé (voir article du NYT en lien).
-Post de Naked capitalism faisant le point des réactions (négatives) à la Volcker rule:
http://www.nakedcapitalism.com/2010/02/volcker-rule-being-deep-sixed.html
http://www.thedailybeast.com/blogs-and-stories/2010-02-24/how-obama-used-volcker/full/
-Post de baselinescenario (Simon johnson) http://baselinescenario.com/2010/02/24/vocker-rules/#more-6559
-Article du NYT via DealBook sur le compromis qui s'amorce au Congrès:
http://dealbook.blogs.nytimes.com/2010/02/26/traction-for-banking-regulation/#more-185567
Où sont passés les banquiers des banques d'investissement US disparues?
jeudi 25 février 2010
Questions et réponses sur la crise financière aux Etats Unis
Enel :Retour en grâce confirmé du retail dans le placement des euro-obligations
Ceci illustre, comme le montre le graphique, le retour du retail sur ce marché, ce qui permet aux émetteurs d’élargir leur pool d’investisseurs alors que les bonds corporate apparaissent comme un placement attractif dans le contexte actuel.
Le crédit bancaire s’est effondré aux Etats Unis en 2009
Le constat vient d’être établi et les 2 graphiques sont éloquents. Ceci ne dit rien, cependant, sur le lien de causalité. S’agit il d’une réduction de l’offre bancaire : restriction des standards de prêts, faillite de nombreuses banques régionales... ? Ou bien est ce imputable à une chute de la demande de crédit qui est, en fait, très cyclique et qui baisse souvent fortement en période de récession. Les deux effets doivent probablement se conjuguer.
-Le post de Big Picture qui commente le deuxième graphique tiré du WSJ:
mercredi 24 février 2010
Bonus à Wall Street : suite...
les bonus auront en définitive progressé de 17 % à Wall Street
mardi 23 février 2010
En réponse à Martin Feldstein : Pourquoi la zone euro n'éclatera pas
5 bonnes raisons de rester allant dans l'immédiat sur les marchés d'actions pour les stratégistes de Crédit Suisse
lundi 22 février 2010
Lundi, c'est M&A
Paroles de CFO
dimanche 21 février 2010
S&P 500 : fort rebond des profits en Q4 2009
Voir commentaires dans Pragmatic Capitalist en lien:
http://pragcap.com/chart-of-the-day-the-huge-earnings-rebound
L'évolution des taux des obligations gouvernementales à 10 ans de la Zone euro
Faute de faire appel au FMI en cas de crise, pourquoi pas un Fond Monétaire Européen?
-L'article de The Economist:
http://www.economist.com/businessfinance/economicsfocus/displayStory.cfm?story_id=15544302
-L'étude plus complète:
http://www.ceps.eu/book/towards-european-monetary-fund
En contrepoint on lira le pladoyer de Simon Johnson pour une intervention du FMI :
http://www.project-syndicate.org/commentary/johnson5/English
samedi 20 février 2010
L’évaluation de la Directive Européenne Marchés d’Instruments Financiers : un bilan MIFID, mi raisin
plates-formes de négociation pour favoriser l’innovation et la baisse des coûts d’exécution des transactions.
C’est une occasion aussi d’examiner les conditions de fonctionnements des « dark pools » et des « crossing-networks » dans l’esprit d’ un processus de formation des prix efficient en Europe et de l’information des émetteurs sur les plateformes de négociation sur lesquelles leurs actions sont négociées.
En cause également les conditions de concurrence entre marchés réglementés et plateformes de négociations des actions (MTF)et l’intégration des activités post-marché par rapport à celle des marchés.
C’est la matière de ce rapport qui clarifie et apporte une contribution aux débats à venir au niveau de l’Union Européenne sur des matières complexes et techniques.
vendredi 19 février 2010
BFI Européennes : une mine d'informations dans les présentations investisseurs sur les résultats 2009
On trouvera en lien 5 présentations Investisseurs intéressantes à cet égard:
-Barclayscapital:
http://group.barclays.com/Investor-Relations/Financial-results-and-publications/Results-announcements
-BNP Paribas:
http://media-cms.bnpparibas.com/file/61/6/4t09-diapositives-fr.7616.pdf
-Crédit Suisse:
https://www.credit-suisse.com/investors/doc/csg_4q2009_slides.pdf
-Société Générale:
http://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/T4_09.pdf
-Deutsche Bank:
http://www.db.com/en/media/deutsche_bank_annual_press_conference_presentation_dr_josef_ackermann.pdf
Les relations entre l’Etat et les banques : une perspective historique
L’auteur rappelle que le lien entre l’Etat et le banquier a été ombilical . A l’origine le banquier était le financier du Prince qui s’est souvent avéré un mauvais débiteur. Aussi le banquier avait à craindre du Souverain …aujourd’hui, c’est l’inverse ! S’il survole 8 siècles d’Histoire, le papier se focalise bien sur les leçons à tirer de la crise pour redéfinir ce que doit être le « safety net » souverain.
Au passage A Haldane nous apprend que le premier prêt collétarisé le fut au 12eme siècle en faveur de Baudouin II, roi de Jérusalem, qui , en guise de collatéral, offrit … sa barbe, attribut extrêmement important à l’époque. Il rappelle aussi la responsabilité très personnelle du banquier à l’origine, quand, par exemple, en 1360, à Barcelone, un banquier fut exécuté en face de sa banque pour « prise de risques excessifs ».Les temps ont heureusement changé : imaginez le carnage !
jeudi 18 février 2010
Le futur des Finances Publiques dans le Monde : perspectives et implications
La perception du risque pays européen par le marché des cds
En lien le post de Business Insider:
http://www.businessinsider.com/credit-default-swaps-now-deteriorating-fastest-for-europe-and-the-us-2010-2
mercredi 17 février 2010
Dossier Spécial sur le Risk Management des Banques dans The Economist
La crise a révélé que le risk management des banques n'était pas aussi avancé qu'on le pensait. Les pratiques et l'organisation des banques en la matière étaient assez différenciées et un rapport du Financial Stability Board a identifié ce qu'étaient les bonnes et les mauvaises pratiques. Ceci a d'ailleurs constitué une ligne de partage claire entre les vainqueurs de la crise et les autres. Les vainqueurs incontestables se sont en effet caractérisés par la supériorité de leur risk management (JP Morgan, Goldman Sachs, BNP Paribas, Crédit Suisse, Santander...).Le rapport Walker a insisté sur l'importance de l'implication des dirigeants et du Conseil d'Administration dans le risk management. Sur tout cela on renverra à un post passé sur le rapport Walker.
Pour le reste on lira le point qui est fait, dans un dossier spécial, par The Economist (Voir en lien).
Rapport spécial de The Economist :
http://www.economist.com/specialreports/displayStory.cfm?story_id=15474137
-Editorial de The Economist:
http://www.economist.com/opinion/displayStory.cfm?story_id=15501592
-Post passé sur le rapport Walker:
http://investmentbankerparis.blogspot.com/2009/11/walker-review-sur-la-gouvernance-un.html
L'accumulation des réserves d'or dans le Monde et les inquiétudes que cela exprime, selon Richard Duncan
Voir la thèse de Richard Duncan dans FT Alphaville en lien:
http://ftalphaville.ft.com/blog/2010/02/17/150521/the-us-is-not-a-viable-concern-anymore-duncan/
Le Directeur Général de la BRI, "la Banque des Banques Centrales", passe en revue en 10 questions les débats sur la régulation
mardi 16 février 2010
Le FMI s'est attaché à tirer les leçons de la crise et à définir une nouvelle politique macoéconomique
lundi 15 février 2010
Le baromètre Citi "euphorie-panique" orienté maintenant vers panique
(Cliquer pour agrandir)
Cet indice composite exprime "l'air du temps" et prend acte d'une nette dégradation du climat. Voir le post en lien de Business Insider:
http://www.businessinsider.com/citi-were-back-to-panic-mode-2010-2
les plans de soutien gouvernementaux aux banques ont été d'importance très inégale suivant les pays
C'est un indicateur doublement intéressant :
-pour apprécier l'intensité de la crise bancaire par pays
-dans le débat sur l"a prime sur les banques" (prime d'assurance ou de retour des fonds publics -voir précédent sur réflexions Gordon Brown).
Le champion toute catégorie est l'Irlande (244 % du PIB) . On constate qu'au UK ceci a représenté 69 % du PIB contre 18 % "seulement" aux US. Parmi les pays les plus touchés : les Pays Bas (43 %), la Suède (49 %), l'Espagne (25 %), le Canada (22 %), l'Allemagne.
La France a été assez faiblement impactée (7 %) comme l'Italie (3 %) et la Suisse ou l'Australie (1 %).
dimanche 14 février 2010
Ce graphique commande l'avenir du Monde
On le sait la croissance économique est conditionné par une variable essentielle : l'évolution du taux d'épargne des ménages, très difficile à anticiper . Il est aussi influencé aussi par "l'effet-richesse".
Sur le graphique, qui retrace des évolutions sur longue période, on voit que "l'effet-richesse" a un effet devenu très négatif (la courbe bleu sombre s'effondre) alors que le taux d'épargne, qui a continûment et fortement baissé depuis le début des années 80, pour devenir très faible, grâce au sur-endettement dans les années 2000, s'est légèrement redressé en 2008-2009.
Quid de la suite et du comportement du consommateur américain. Il ne peut, à l'évidence, être très dynamique. Dans quelle mesure précisément? Cela va conditionner les évolutions économiques américaines et mondiales à venir.
En lien le post passé sur le Rapport des Conseillers Economiques du Président Obama:
Réponse à un commentaire de lecteur sur les banques françaises et le financement des entreprises
"M. Soulard fait un plaidoyer pro domo pour les banques françaises qui sont aussi, à cause de leurs activités de trading sur les marchés financiers (notamment en produits dérivés), parmi les plus "leveragées" d'Europe, et de loin. Dans le cadre de Bâle III, un nouveau ratio d'endettement sera mis en place et, pour la raison évoquée précédemment, les 4 banques françaises aux "BFI puissantes" devront réduire susbtantiellement leurs bilans, ce quie ne sera pas sans impact négatif pour le financement des PME. Arrêtez d'encenser les banques françaises, Dauphine n'est pas l'anti-chambre de la FBF..."
Voici notre réponse:
Vous avez tout à fait raison :les banques françaises ont un leverage élevé , ce qui tient à leurs activité de marchés dérivés. Ce ratio rapporte le capital au total du bilan ou une autre manière de le dire au total des risques « non pondérés ». Une partie importante de ces actifs ont une pondération en terme de risques faible. Le ratio le plus représentatif, comme vous le savez, est le tier one. Les banques françaises ont un tier one (capital rapporté au total des risques pondérés) très correct et un « core » tier one (capital en excluant les « hybrides ») encore meilleurs par rapport à leurs pairs européens.
Si Bâle 3 a décidé d’introduire un leverage ratio dans la réglementation, comme vous le soulignez, ce sera comme « garde fou », le ratio de référence (alourdi d’ailleurs au passage) demeurant le tier one.
Les contraintes de leverage des BFI auront-elles une incidence négative sur la faculté de prêt aux entreprises ,et en particulier aux PME. Nous ne le croyons pas du tout. Pourquoi ? D’une part parce que les activités de financement ont une incidence assez faible sur le leverage ratio. Elles « pèsent » essentiellement en terme de Tier one i.e de capital. En d’autre termes si l’on veut réduire le leverage ratio, il faut « taper » dans les activités de marché les plus consommatrices de bilan et faire des arbitrages. D’autre part les activités de BFI sont « cantonnées » à 1/3 du capital des banques (les marchés financiers réagiraient assez négativement si elles ne tenaient pas cet engagement) et les activités de financement de PME sont en dehors des BFI et logées dans la partie « Banque de détail » qui-en tant que centres de profits »- ont intérêt à développer dynamiquement ces activités. Il n’y a donc pas de vase communiquant entre les contrainte de bilan des BFI et l’activité de financement des PME de la partie « réseaux de détail ».
Enfin si la situation de financement des PME n’est pas-loin de la- « un lit de rose », et tout d’abord parce que la crise économique leur est dure, il nous parait juste de souligner « l’avantage comparatif » de l’offre bancaire française, en la matière, par rapport aux autres pays européens et de considérer, au vu des faits, que cela se passe « correctement » comme ont pu en attester René Ricol ou Gérard Rameix qui ne nous paraissent pas devoir être vus comme une annexe de la FBF. Nous non plus d’ailleurs.
La taxe Obama sur les banques en voie de généralisation : Gordon Brown y travaille
Voir la dépêche Bloomberg:
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=a0_wtdsKlG7c&pos=5
...et la dépêche sur Boursorama:
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=ab1644e233015a01aad4792239275365
Où en est le Venture Capital?
Le Venture Capital a toujours végété en France-à quelques brillantes exceptions près-on l’a baptisé « capital-risque », c’est dire !
Aux Etats Unis, et en particulier dans la Silicon valley (mais pas seulement, région de Boston par ex.),le Venture a prospéré pendant 25 ans, après guerre, avec un sommet qui lui a été en partie fatal, la bulle dot com.
Il faut dire que le Venture avait bénéficié d’un environnement favorable : proximité des grandes universités (Stanford pour la Silicon Valley), soutien aux innovations de programmes gouvernementaux, banques d’Affaires spécialisées qui ont largement disparues dans la vague dot com (Alex Brown, Hambrecht, Montgomery,Robertson Stephens,Cowen…).
Un des paradoxes est que le Venture a , dans la foulée du grand engouement de la période dot com, croulé sous l’argent des grands investisseurs, qui ont conduit à l’établissement de fonds trop gros, dans le contexte de mauvaises performances qui a été celui des années 2000.
Les fonds des Endowments et Fonds de Pension sont en chute libre .Mais ce n’est pas forcément dramatique parce que l’industrie du VC est assise sur des montants non investis qui restent très importants.
Aujourd’hui l’enjeu pour cette industrie est de se « réinventer » en revenant très largement aux sources, « back to the Future » comme l’affirme le titre de Institutional Investor. C’est un pari : « comme un second mariage : le triomphe de l’espoir sur l’expérience ».L’expérience ce sont les mauvaises performances des années 2000.Un ferment de ce renouveau : les « Business Angels », investisseurs individuels, qui sont devenus très présents et influents avec des mises qui sont de l’ordre de 1.5 M $ par dossier.
A lire en lien l’article d’Institutional Investor :
Avez vous lu Stiglitz?
Il assez plaisant de voir ainsi un grand économiste être transformé en Rock star !
Joseph Stiglitz, prix Nobel d’Econonomie, a été, on le sait, Chef Economiste à la banque Mondiale et Chef des Conseillers Economiques du Président Clinton, position dans laquelle il avait ferraillé avec son collègue et Secrétaire d‘Etat, Larry Summer, auquel il reprochait sa soumission au « laisser faire » des marchés financiers ordonnancé par le « Maestro », Alan Greenspan. On se souvient aussi qu’il a patronné plus récemment le rapport commandité par Nicolas Sarkozy sur les nouveaux indicateurs macro économiques et de croissance.
Joseph Stiglitz – avec quelques autres(Robert Shiller, Paul Krugman, Nouriel Roubini, Georges Soros, Steven Roach…)- a nourri de ses réflexions et de ses positions publiques la contestation de « l’idéologie dominante » de l’époque, sans succès, et même encore à Davos en Janvier 2007.
Phénomène tout à fait remarquable son nouvel ouvrage vient d’être publié a peu près simultanément aux Etats Unis(Edition Allen Lane-on peut se le procurer à Paris à l’excellente Librairie Galignani) et en Français.
Très étonnant le titre américain, Free Fall –Chute Libre –qui est devenu en français «Le triomphe de la cupidité (!) ».
Free Fall est sans doute le meilleur livre sur la crise financière , sa genèse, ses mécanismes, les mentalités qui y ont présidé .Le style en est absolument magistral-au bon sens du terme-simple, clair, concret et éclaboussé d’intelligence. Stiglitz s’attache à mettre bien en valeur ce que sont les sous jacents économiques derrière les phénomènes financiers. La première phrase du livre est éloquente : la seule surprise est que la crise économique de 2008 soit apparue comme une surprise à tant de gens !
Par contre la partie solutions laisse quelque peu sur sa faim, et aurait mérité plus d’explicitation, au delà de l’affirmation forte d’une nécessaire régulation. Il faut dire que ces débats et ces remèdes sont une matière vivante et en devenir. Il est difficile de figer une matière aussi incandescente, à un moment donné, dans un ouvrage. Un blog serait sans doute plus approprié.
Ceci n’empêche qu’il faut absolument lire Stiglitz !
samedi 13 février 2010
Le débat sur la régulation touche aussi l'Industrie du Private Equity.
L'évolution à venir , sur le moyen terme, des taux d'intérêt : bas et stables ou en forte augmentation avec un risque de dérapage inflationniste?
Bill Gross, le Dirigeant de Pimco, le très respecté et le plus grand gestionnaire de produits de taux du monde, nous dit : nous sommes entré dans une période nouvelle - le "new normal"- qui , compte tenu des contraintes, notamment de désendettement (deleveraging), va se traduire par une croissance et partant des taux d'inflation et d'intérêt durablement faibles.
A l'inverse Tim Bond, analyste très reconnu de Barcap, considère, en s'appuyant sur les tendances démographiques (vieillissement de la population) que l'ère de taux d'intérêt bas et stable est révolu et ses modèles de prévisions (cf graphique ci dessus) anticipent un doublement des taux pour les US et UK, ce qui serait évidemment meurtriers pour les performances des placements obligataires.
En effet, sa thèse est que le vieillissement de la population et le départ à la retraite de générations qui sont de gros épargnants vont réduire l'épargne disponible qui alimente les marchés de dette obligataire alors que par ailleurs ce même phénomène démographique va creuser les déficits publics et leur appel à l'épargne publique.
Et il ne faut pas trop compter sur l'épargne des pays émergent pour combler le gap, nous dit il, car eux mêmes auront à faire face à de sérieux problèmes de vieillissement de leur population (voir en lien le post de FT Alphaville en lien).
Le banques françaises et le financement des entreprises
C'est un constat qu'avait déjà fait les deux médiateurs successifs du crédit, René Ricol et Gérard Rameix, dont il est difficile de mettre en cause l'indépendance de jugement.
Les financements accordés aux seules PME par les banques françaises ont progressé de 2,5% l'an dernier, ce qui tranche avec les évolutions négatives enregistrées dans les autres pays européens.
Comme le faisait remarquer Jean-François Sammarcelli, le patron de la banque de détail de la Société Générale, le problème se concentre sur les petites entreprises, tout simplement parce qu'elles souffrent durement de la crise.C'est ce qui va faire l'objet désormais d'un suivi spécifique avec les pouvoirs publics.
Quand on compare avec les autres pays européens la France jouit d'une situation très favorable avec 9 réseaux bancaires nationaux (Crédit Agricole,crédit Lyonnais, Crédit Mutuel,CIC, BNP, SG, Crédit du Nord,Caisses d'Epargne, Banques Populaires) qui ont une tradition ancienne de crédit aux entreprises.On soulignera aussi que, pour les plus grandes d'entre elles, la France dispose de 4 BFI domestiques puissantes (BNP Paribas, SGCIB, Crédit Agricole CIB, Natixis) offrant toute la gamme des services aux entreprises, ce qui est absolument unique en Europe.
Cela ne permet pas de régler tout les problèmes découlant de la crise mais c'est un atout et un avantage comparatif.
Plaidoyer contre la coordination globale en matière de régulation par Dani Rodrick, Professeur à Harvard
Les gestionnaires actions "les plus actifs" moins bons performeurs
vendredi 12 février 2010
Les bonus auront en définitive augmenté de 40 % à la City cette année
"Employees in private banking, trading and debt/fixed income received the highest bonuses, while those working in risk management, equity capital markets and commodities saw the largest year-on-year increase in payouts, that more than double depressed 2008 levels" commente eFinancialCareers.
"Almost 70 percent received all their bonus in cash, 19 percent said a part was deferred and 3 percent said some could be clawed back — similar to 2008."
L'évolution historique de la pondération des secteurs dans le S&P 500
Le rapport économique pour 2010 du Comité des Conseillers Economiques du Président Obama
Le tour du monde en 22 CDS souverains d'après FT Alphaville
jeudi 11 février 2010
Que retenir de la déclaration de Ben Bernanke sur la strategie d'exit de la FED?
En voici les conclusions selon les termes de Calculatedrisk:
"It is unlikely that the Fed will raise the Fed Funds rate any time soon (very unlikely this year, and maybe not in 2011).
However the Fed might use an alternative short term interest rate - such as interest rate paid on reserves - to communicate policy.
The Fed will not sell MBS "in the near term", but is allowing agency debt and MBS to run off."
On lira le post de Calculatedrisk:
http://www.calculatedriskblog.com/2010/02/bernanke-federal-reserves-exit-strategy.html
Dette publique : les chiffres officiels et les chiffres incluant les engagements "hors bilan"
En lien :
-Le post de Big Picture:
http://www.ritholtz.com/blog/2010/02/government-hedonism/
-L'étude de SG cross assets:
http://www.sgresearch.com/publication/en/19C05683D1CC9042C12576C7003152D1.pub