Dans sa série de portraits de l'été sur les Institutions Financières, The Economist termine par la Deutsche Bank, qui, malgré de très fortes expositions à risques (subprimes, LBO), a su très bien franchir la crise, se rangeant dans la camps des "vainqueurs".
La Deutsche Bank a très remarquablement réussi son virage vers l'investment banking, engagé avec l'acquisition de Morgan Grenfell, à Londres, il y a une vingtaine d'année. Elle est devenue un acteur dominant dans les activités de marché - moins dans le M&A - et ce que le consultant Oliver wyman appelle "a flow monster", c'est à dire un très grand intermédiaire dans les "flow products", en particulier les produits de change, dont il est le très net leader mondial, ou les produits dérivés de taux.
La Deutsche Bank qui fut un des prototypes du concept de "banque universelle" a un mix produit dominé aujourd'hui (trop sans doute) par la banque d'investissement, qui représente plus que les 60 % maximum qui lui était assignés dans les profits du Groupe (cf graphique ci-dessus).
Lire en lien le portrait de The Economist:
http://www.economist.com/node/16945073
Il y a 7 mois
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