L’IPO de Barrière, dont l’objet était de céder la participation de 49% d’Accor, était considérée comme un test important pour relancer les IPO, à Paris, au moment où, aux Etats Unis, pas moins de 9 IPO étaient programmées sur la semaine, ce qui ne s’était pas vu depuis longtemps.
Mais la plus importante d’entre elles, l’IPO d’une filiale de la compagnie d’assurance, Liberty Mutual Group, pour un montant de 1.2 Mds$, a été également retirée, en raison des « conditions de marché ».
Faut-il considérer que l’échec de la mise en bourse de Barrière, faute d’une demande suffisante, augure mal de la suite ? Nous ne le pensons pas.
La portée de ce flop doit être relativisée. Dans un contexte d’incertitudes et de volatilité des marchés, les investisseurs actions sont très sélectifs. Et Barrière n’était probablement pas le « bon produit », dans un tel environnement.
D’une part la valeur était trop composite, avec les hôtels, d’un côté, et les casinos, d’un autre coté, alors que les marchés préfèrent les « pure players». De surcroit, l’activité traditionnelle de casinos était fortement questionnée à un moment où se développent les paris par internet.
Le test ne parait donc pas vraiment probant, ni pour les IPO, ni pour la place de Paris, même s’il s’agit d’un précédent fâcheux. Mais Paris n’aura pas droit à un deuxième échec
Il y a 7 mois
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