Affichage des articles dont le libellé est Banque d'Investissement et de Financement-Corporate Finance-MA-ECM-IPO. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Banque d'Investissement et de Financement-Corporate Finance-MA-ECM-IPO. Afficher tous les articles

lundi 13 août 2012

L'art du road show


Les road show sont les présentations qui sont faites par le management d'une société à l'occasion d'une opération financière sur les différentes places financières. Particulièrement importants dont les road show faits à l'occasion d'une IPO car ils vont être l'acte fondateur de "l'equity story" de la société.
Cela demande de la technique mais surtout un engagement fort du management. En effet il ne faut pas faire du "prêt à porter" mais du "sur-mesure". C'est ce que met bien exergue l'analyse en lien, tiré du blog de la Harvard BusinessReview qui donne la recette pour une présentation efficace. Elle est fondée sur une longue expérience de l'auteur et cite en contre exemple l'IPO de Facebook.
Intéressant pour les professionnels.

En lien:
http://blogs.hbr.org/cs/2012/08/the_right_way_to_run_an_ipo_ro.html

dimanche 26 février 2012

Le Corporate Finance, un marché régional et non pas global



C'est un paradoxe persistant, le marché du corporate finance n'est pas global, mais très régional, comme en témoignent les différences entre les niveaux de fees de M&A (Graphique du dessus tiré du FT) ou relatives aux IPO (graphique du dessous).
C'est que ce marché est assez oligopolistique aux Etats Unis, fortement concurrentiel en Europe et ultra concurrentiel en Asie.

Source : Financial Times -Thompson Reuters

jeudi 29 décembre 2011

IPO : go east young man!

L’Asie a une nouvelle fois dominé le marché des IPO, Hong Kong arrivant en tête. Wall Street a perdu sa couronne depuis 2008. Un article du FT du jour détaille la chose.
Cette hyperactivité de la bourse asiatique, note l’article, a conduit à une très forte concurrence. Des Sociétés de Bourse (« Securities ») chinoises envers les banques internationales : elles ont réussi à conquérir 30% de part de ce marché à Hong Kong. Sur les commissions d’introduction qui en une décade sont passées en moyenne de 3.5% à 2.2 %.
Le graphique ci-dessous de The Economist donne le podium mondial des IPO qui voit Hong Kong coiffer d'une courte tête New York (NYSE) alors que Paris ne figure pas sur la photo.


lundi 30 mai 2011

Les IPO sont-elles "sous – pricées" ?

Lors d’une introduction en bourse, le prix d’introduction comporte une décote par rapport à la valeur d’équilibre supposée de la valeur. Cette décote varie suivant l’appétence du marché, le % mis en vente, les conditions du moment. Elle est affinée par l’utilisation d’une fourchette de prix qui permet de tester, road shows à l’appui, l’état de la demande.

L’IPO de la valeur internet LinkedIn, qui a vu la première cotation s’établir au double du prix d’introduction, a relancé le débat aux Etats Unis sur un « sous pricing » des IPO par les banques d’investissement.

Il faut que dire que ce phénomène d’emballement des premières cotations s’était fait rare depuis la bulle dot com de la fin des années 90.

Le débat a été lancé par un article du NYT qui a mis en cause la banque introductrice, tentée de faire plaisir aux investisseurs (notion de "conflict of interest"). Le blog Epicurean Dealmaker a fait valoir de son côté que internet était (re)devenu spéculatif et que LindekIn ne mettait en vente que 5% de son capital, ce qui n’était pas nécessairement représentatif de sa valeur à 100% (la « valeur d’équilibre »).

Dans un article de fonds le « Deal Professor » de DealBook, Steven Davidoff, résume les termes du débat et passe en revue les éléments explicatifs de la décote d’IPO qui ont été recensés par la littérature académique. Il renvoie à deux études approfondies auxquelles on peut accéder par un simple click dans son article.

Celles-ci font valoir que, aux Etats Unis, la décote moyenne à l’introduction a été de 14.8% en moyenne de 1990 à 1998, mais de 51.4% avec la bulle dot com de 1999 à 2000, et de 12.1% de 2001 à 2009.

En lien l'article de Steven Davidoff dans DealBook:

Le blog de Epicurean Dealmaker:

vendredi 6 mai 2011

Le succès de l'IPO de Glencore


L'IPO de Glencore, le géant suisse du négoce des matières premières, en bourse de Londres et de Honk Kong, est un grand succès, puisque les 10 Mds USD qui étaient proposés ont été placés en une seule journée, en dépit d'un accès de faiblesse des cours de matières premières. C'est la plus grosses IPO intervenue en Europe depuis les introductions en bourse de Deutsche Telecom et ENEL dans les années 90.
Les raisons de ce succès : c'est une belle entreprise, dans un secteur qui a de l'allant. Mais il tient aussi au prix raisonnable proposé par les dirigeants de l'entreprise qui, délibérément, ont accepté de "laisser un peu d'argent sur la table", pour assurer un succès à l'introduction qui est décisif pour la suite. la leçon mérite d'être retenue car trop d'IPO en Europe ont souffert de valorisation de départ excessive qui ont handicapé la suite.

Dans le cas de Glencore, la fourchette d'introduction correspondait à une valorisation de la société comprise entre 48 - 58 Mds USD, par rapport à "une valeur d'équilibre" estimée à 62 Mds USD.

lundi 5 juillet 2010

Les family offices

L'affaire Bettencourt a attiré l'attention du grand public sur les Family Offices ("le bureau de famille") qui gèrent les grandes fortunes familiales. Ce sont devenus des acteurs importants de la Finance et des clients important non seulement pour le Private Banking mais aussi pour les banques d'investissement et les Fonds de Private Equity.

L'article en lien des Echos évoque le monde des family offices, à vrai dire peu développés encore en France et qui sont nés aux Etats Unis à la fin du 19 ème siècle pour gérer la fortune des Rockfeller.

En lien l'article des Echos:
http://www.lesechos.fr/patrimoine/banque/020648089962-enquete-le-monde--tres--secret-des---family-offices--.htm

On signalera aussi l'ouvrage sur le sujet (cf l'illustration du post) que vient de publier , Renzo Evangelista , professionnel du domaine, chez Gualino Lextenso Editions (300 pages 39 € ).

mercredi 31 mars 2010

M&A : booming en Asie









Le FT du jour fait l’état des statistiques du marché M&A pour le 1er trimestre de l’année. Si le marché est globalement en retrait, il est booming en Asie qui, pour la première fois, représente 20 % du marché global avec quelques transactions emblématiques comme l’acquisition des actifs d’AIG par Prudential, de Volvo auto par un groupe chinois, ou celle des actifs télécom africains du groupe moyen oriental ZAIN par l’Indien Bharti Airtel.

A noter aussi l’activité importante relative au Brésil (dont l’acquisition que vient d’y faire Vivendi), le Brésil qui peut être considéré comme « asian connected ».

Les groupes occidentaux sont très tournés vers des acquisitions dans les pays émergents (voir par exemple les récents mouvements d’AXA). L’accès aux marchés de pays émergents a été d’ailleurs une des motivations importantes de l’acquisition de Cadbury par Kraft.

Les grands groupes des pays émergents (Chine, Inde, brésil) sont aussi aux avants postes pour des acquisitions cross-border.

Tout ceci explique que dans les statistiques les opérations entre régions représentent une part très importante (27 %) des opérations de M&A.

L’Asie a aussi une pipe très fourni en matière d’IPO.

Le Corporate Finance en Asie connait donc de ce fait ses plus belles heures contrastant avec une Europe ou des Etats Unis à la traine. Investment bankers « go east » !