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dimanche 20 avril 2014

Fusion Lafarge – Holcim : un catalyseur pour relancer le gros M&A ?


L’annonce des discussions en vue d’une fusion entre le N° 1 et le N° 2 du secteur est une nouvelle saisissante ! Elle avait paru longtemps improbable compte tenu de la rivalité naturelle qui existait entre les deux Groupes et des positions dominantes qu’ensemble ils pourraient avoir sur certains marchés comme la France, aux Etats Unis, au Canada ou au Brésil.

 Mais apparemment les deux Groupes privilégient la complémentarité qu’ils pourraient avoir sur un certaine nombre de Zones  car comme le relève un analyste cité par Reuter :"Lafarge est fort en Afrique et au Moyen-Orient, où Holcim est pratiquement absent (...) Holcim a une position forte en Amérique latine, où Lafarge n'est pas établi. En outre, en Asie, les implantations des deux sociétés montrent une certaine complémentarité".

Une fusion entre égaux sera une opération certainement longue et compliquée au plan juridique pour se conformer aux règles de la concurrence sur les différents marchés mais audacieuse et séduisante comme en atteste la réaction très positive des marchés. Elle devrait être assez simple au plan opérationnel, les deux entreprises, qui ont à peu près la même valeur boursière, pourraient être simplement fédérées par une holding commune qui deviendrait la nouvelle entité cotée.

Ce pourrait être aussi le catalyseur pour relancer des grandes opérations de M&A comme l’avaient été en leur temps l’OPA sur Telecom Italia en Italie (1998) ou l’OPA de Mittal sur Arcelor (2006) en  changeant l’air du temps et incitant d’autres entreprises à voir « grand ». A suivre…

mardi 21 septembre 2010

"L'excès" d'epargne des corporates américains

La trésorerie accumulée par les corporates américains a suscité pas mal d'interrogation, ces dernières semaines, sur son "rationnel" et sa durée.
Une recherche de JP Morgan (cf en lien dans FT Alphaville) analyse le phénomène qui devrait perdurer selon l'auteur et livre ces deux graphiques:

-le premier montre que l'on est globalement très au dessus des niveaux historiques

(Cliquer pour agrandir)

-le second distingue entre le secteur financier et le non financier et met en exergue que la baisse "globale", qui s'est amorcée, émane des institutions financières, et ne concerne pas les entreprises non financières (en rouge)
Cette épargne est, en partie, une épargne de "précaution" qui ne se résorbera pas tant que le climat d'incertitude sera aussi marqué. On peut penser aussi que ce sera une arme pour réaliser des acquisitions.
La combinaison cash + bas taux d'intérêt + croissance "molle" devrait normalement être assez détonante en terme de M&A.


En lien le post de FT Alphaville:

http://ftalphaville.ft.com/blog/2010/09/21/347606/the-problem-of-excess-savings/

mardi 19 janvier 2010

M&A trends et analyses :pour créer de la valeur, mieux vaut être un "early bird"








La réussite de l'offre de Kraft sur Cadbury va marquer un jalon dans le nouveau cycle de M&A. Une des questions centrales est évidemment de savoir si un deal crée de la valeur, du point de vue de l'acquéreur et ses actionnaires.

Justement, nous avons mis en lien une étude, très bien faite, de Legg Mason Capital Management qui fait une synthèse de la littérature académique la plus récente sur le M&A, en particulier sur la question de la création de valeur.

Les études ,on le sait, concluent que plus de la moitié des opérations ne créent pas de valeur du point de vue de l'acquéreur, parce que celui ci a surpayé ou, ce qui revient au même, parce que l'exécution et les synergies n'ont pas été à la hauteur de ce qui était attendu et de la prime payée.

La recherche montre aussi que le premier acceuil - bon ou mauvais- fait par le marché à une opération est souvent le bon.
Une des conclusions très importantes est également que les deals de M&A, en début de cycle, créent beaucoup plus de valeur que par la suite, pour différentes raisons:prix moins élevés, choix de cibles plus large...Ce qui donne une prime aux "early birds". Il est plutôt bien que la prise de risque ou l'audace soient ainsi récompensées.

C'est aussi une constation importante pour les actionnaires et les investisseurs.

En lien l'étude de Legg mason:"surge in the urge to merge-M&A trends and analysis"