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dimanche 20 avril 2014

L'indiscutable décollage du marché High Yield en Europe


Ce graphique est tiré du très intéressant rapport de Paris Europlace « Financement en dette des PME/ ETI » réalisé sous la direction d’Olivier Casanova, directeur Financier de Tereos (à télécharger sur le site de Paris Europlace).

Le rapport fait un point actualisé et très documenté sur le financement des PME/ETI  en France (recommandé à nos étudiants).

Il met en exergue, entre autres, le décollage du marché de financement obligataire High Yield (par opposition au marché High Grade) en Europe et en France, à l’instar de ce qui existe depuis de longues années aux Etats Unis. Ce marche High Yield est resté extrêmement dynamique depuis de le début de l’année 2014, aussi bien pour les corporates que pour le financement de LBO.

jeudi 6 décembre 2012

Prêts syndiqués versus obligations corporates dans la zone euro

Ce graphique tiré du FT (3 Décembre) illustre la poursuite de la tendance à la désintermédiation du financement des grandes entreprises sur le modèle américain:
-les prêts syndiqués sont à leur plus bas niveau depuis 10 ans, en baisse de 45% par rapport à 2011
-les émissions d'obligations corporates poursuivent sur leur dynamique et représenteront près de 60% des financements cette année

dimanche 11 novembre 2012

Un risque de bulle pour les obligations corporate?

Intéressant article dans The Economist qui s'interroge sur le risque de bulle sur le marché des obligations corporate devenu le placement favori des assets managers dans le monde entier et qui a conduit les taux d'intérêt qui lui sont attachés à un niveau bas historique que ce soit pour les obligations "investment grade" ou pour le "High Yied" (voir post plus bas). Il y'a là un effet d'aubaine pour les trésoriers d'entreprises.
Voir l'article de The Economist:
http://www.economist.com/news/finance-and-economics/21565974-investors-are-gorging-corporate-bonds-asset-bubble-being

2012, année record pour les émissions High Yield

 
 
 
L'excellent blog Sober Look qui fait un point sur le sujet souligne que 2012 va battre les redords en matière d'émissions High Yield dans le Monde (voir ci-dessus). Le très grand appétit manifesté par les investisseurs par cette classe d'actif ont entraîné les taux - autre record - à un bas historique (voir ci-dessous).
 Ceci s'explique aussi par le bas niveau des taux en général car "le spread" des high yiels demeurent à un niveau plus élevé que dans les années 2005 -2006, ce qui est normal compte tenu d'un environnement plus risqué (attention de bien faire la distinction entre le niveau absolu de taux et le spread qui mesure le risque relatif).
 
 
 
 
On se rapportera au post de SOber Look:
http://soberlook.com/2012/11/2012-high-yield-debt-issuance-hits-all.html

dimanche 22 juillet 2012

Pénurie d'émissions high yield

Comme le montre le graphique tiré de Sober Look, les émissions de High yield, à la différence du compartiment high grade, sont tout juste stable par rapport à l'an dernier. L'analyse montre (cf post Sober Look) qu'il s'agit plus d'un problème d'offre car la demande est là et conduit à des conditions qui sont normalement attractives pour les émetteurs.
En lien le post de Sober Look:

dimanche 12 février 2012

L'explosion des marchés obligataires au cours des années 2000


Ce graphique tiré de The Economist (article en lien) met en exergue l'extraordinaire développement des marchés obligaires au cours des années 2000. En premier lieu des émissions souveraines pour financer la dette souveraine. Mais aussi des la dette corporate, investment grade et high yield. Pour ces dernières , ce n'est pas fini tant Bâle 3 va donner un nouvel essor au financement des entreprises par les marchés obligataires versus le financement bancaire.

En lien:

dimanche 16 octobre 2011

L'évolution du spread obligataire (10 ans) entre la France et l'Allemagne















(cliquer pour agrandir)


Tiré de Global Macro Monitor:
http://macromon.wordpress.com/2011/10/15/spooky-chart-french-with-an-irish-brogue/

Apercu sur l'évolution du marché high yield US

Source : FT
Ce graphique, tiré du FT de Vendredi, montre que si les émissions de high yield auront été importantes en 2011, bien qu'en retrait sur 2010, les rendements se sont envolés depuis l'été et reflètent une perception très négative des perspectives économiques à venir.

mardi 1 mars 2011

L’ORNANE

S’agit-il d’un produit nouveau ? Non, pas vraiment. C’est une simple variante d’Obligation Convertible, de ce que l’on appelle, en France, l’OCEANE (voir notre post précédent http://investmentbankerparis.blogspot.com/2010/11/vive-les-emissions-dobligations.html ) qui constitue actuellement un produit très prisé par les investisseurs en manque d'émissions.

Les émissions d’ORNANE ont été le fait, ces derniers mois, de deux sociétés foncières (SILIC et GECINA) et, plus récemment, de LE NOBLE AGE, une petite société cotée de Maisons de Retraites (EHPAD).

ORNANE veut dire « Obligations Remboursables en Numéraire et/ou en Actions Existantes et /ou à créer. Le sigle et cet intitulé quelque peu pompeux –et à vrai dire assez rebutant pour l’investisseur- recouvre, en fait, une OCEANE (OC), assortie d’une option donnée à l’émetteur de rembourser les obligations, au moment de leur conversion, soit en actions (ce qui est le règle normale pour une OCEANE), soit, pour partie, en numéraire, pour réduire la dilution actionnariale.

Cette option n’est pas, à dire vrai, une novation complète, car elle avait déjà été introduite dans des OCEANE de type « échangeable ».

Dans les ORNANE récemment émises l’option a été, en fait, spécifiée de la manière suivante, en cas de demande de conversion des OC :
-soit un remboursement en actions des OC, ce qui est la règle normale
-soit un règlement en numéraire du nominal des OC et du solde en actions
Pour illustrer cette branche de l’option, admettons que l’émetteur ait émis à 125 une OC alors que son cours de bourse était de 100 (prime d’émission de 25%) et que celui-ci est de 150 au moment de la demande de conversion : l’émetteur peut alors rembourser 125 (le nominal de l’OC) en numéraire et le solde de 25 (150-125) en actions.
La dilution actionnariale pourra ainsi varier entre 25 et 150, soit de 1 à 7 suivant que l’option est exercée ou non.

L’intérêt, évident, d’une telle option est de pouvoir réduire la dilution, le moment venu, par un remboursement en numéraire. On notera que pour les valeurs liquides un tel résultat peut être obtenu par des rachats d’actions et/ou la remise d’actions existantes. Cette option n’est pas gênantes pour les investisseurs institutionnels en OC car généralement ils ne souhaitent ou ne peuvent détenir les actions et préfèrent vendre l’OC plutôt que la convertir, ce qui est financièrement équivalent.

Utilisant cette option, LE NOBLE AGE, qui a une capitalisation boursière de 130 M EUR, a émis une ORNANE de 65 M EUR, ce qui est considérable, en valeur relative, et susceptible de diluer fortement les actionnaires existants. Le Noble Age l’a certainement fait dans l’espoir de faire jouer, à l’échéance, l’option de remboursement en numéraire, ce qui l’a conduit à émettre une taille importante, rapportée à sa capitalisation boursière, mais assurant un minimum de liquidité à cette ligne d’OC pour les investisseurs (50 M EUR est un minimorum, 100 M EUR c’est mieux).

Si nous sommes convaincus, de longue date, de l’intérêt de cette option de remboursement en numéraire, nous ne sommes pas fanatiques de la présentation et de la structure ORNANE.

L’ORNANE est une structure, restée pour le moment confidentielle, et qui, de ce fait, a tendance à susciter, d’emblée, de par "son habillage", de la perplexité et de la méfiance de la part des investisseurs, peu portés vers les innovations, depuis la crise du subprime.Il suffirait pourtant de dire que c’est une OCEANE assortie d’une option de remboursement en numéraire, et se serait à la fois plus simple et plus éclairant.

Par ailleurs, l’option de remboursement en numéraire gagnerait à pouvoir être modulée de manière plus flexible par l’émetteur alors qu’elle binaire – tout ou rien - dans la structure ORNANE : soit remboursement en numéraire de la totalité du nominal de l’émission (65 M EUR dans l’émission prise pour exemple), soit le remboursement "normal" en actions.

Il faut se défier de "l’ornanisme", et d’une tentation de l’innovation pour l’innovation, hors de saison, en n'oubliant pas, déjà, un leçon importante de la crise du subprime : le souci de simplicité, de présentation, de compréhension. C’est particulièrement important s’agissant d’opérations de marché. C’est la raison pour laquelle une présentation plus simple et plus éclairante serait bienvenue.

Voir les caractéristiques de l'ornane Le Noble Age en lien:
http://www.obliginfos.fr/2011/02/17/admission-des-orane-le-noble-age-2016-ornane-fr0004170017-fr0011005446/

mercredi 29 septembre 2010

Obligations corporates : taux bas mais spread élevés



(Cliquer pour agrandir)


Ce graphique du jour montre les obligations corporates sous deux éclairages:

-les taux en valeur absolue sont bas, en dessous des niveaux d'avant crise pour le high grade (les mieux notées), un peu au dessus encore pour le high yield

-par contre les "spreads" sont à des niveaux élevés historiquement

C'est ce qui explique l'engouement des investisseurs, à la recherche de rendement, pour ces produits, compte tenu du très faible niveau des taux courts, d'autant que ceci reste des placements sûrs s'agissant des obligations des grands corporates "high grade". Les rendements sont plus élevés, mais évidemment plus risqués, s'agissant des obligations high yield qui attirent de plus en plus d'investisseurs individuels, notamment aux Etats Unis, ce qui a conduit la SEC à manifester ses préoccupations.