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mercredi 16 février 2011

Les performances comparées du Venture et du Private Equity aux Etats Unis



(Cliquer pour agrandir le tableau)
Ce tableau tiré d'un article de Fortune compare l'évolution sur longue période du Venture et du private Equity aux Etats Unis au regard des indices boursiers. Les statistiques de Cambridge Associates montrent que le Venture a sous performé par rapport à l'index du private equity sur 1, 3, 5 et 10 ans mais par contre sur performé sur 15 et 20 ans.

dimanche 13 février 2011

Le monde du Private equity en France

Michel Chevallier et Dominique Langlois sont des spectateurs engagés, mais à l’esprit critique, du private equity, puisqu’ils sont gestionnaires d’un fonds de fonds de private equity. Ils ont publié un livre original sur le monde du private equity en France aux Editions Economica «Private Equity et Management des Entreprises» : i) ils mettent l’accent sur la relation des firmes de private equity et les entreprises qu’ils rachètent et sur leur management dans tous les sens du termes, ii) ils décrivent l’univers du private equity en France, dont ils retracent les différentes étapes, avec ses différents acteurs : les firmes de private equity, les banquiers d’affaires et les banquiers de financement, les fournisseurs de Mezzanine, le management et ses propres conseils, les avocats, les auditeurs… iii) ils ont basé leur ouvrage sur une multitude d’interviews et de témoignages qui donnent de la chair à la matière, faisant aussi de ce livre une galerie de portraits.

Une des particularités du marché français du private equity est qu’il est très actif, c’est le plus actif en Europe après le Royaume Uni, et l’un des plus importants du Monde. Et à la différence des autres marchés européens, et c’est très frappant, il est dominé par des acteurs français, présent dans les différents segments de marché : PAI ou Eurazeo pour les gros deals, AXA Private Equity, LBO France, Sagard, Astorg, BPE ou Centrale 21 pour la catégorie en dessous etc…Les grands fonds internationaux (CVC, Permira, KKR…) y sont de ce fait peu actifs et beaucoup moins présent qu’ailleurs en Europe. La chaine des acteurs du private equity, en France, est très professionnelles, les banques y sont très actives, avec des pionniers dans le métier que furent Maurice Tchénio (APAX), l’IDI ou la Banexi.

Une autre constatation : le management joue un rôle clé et il est très bien traité : «les management packages en France ont été les meilleurs d’Europe» est-il constaté. C’est ce qui explique une tendance aux LBO «secondaires», «tertiaires». Les managers qui ont gouté les avantages financiers d’un LBO, mais aussi l’indépendance et le focus de gestion qui en résultent, ne sont pas très tentés de rejoindre et un Groupe Industriel pour en (re)devenir une plus ou moins lointaine Division.

Une lecture passionnante, fortement recommandée à tous ceux qui, de près ou de loin, s’intéressent à cet univers.

jeudi 13 mai 2010

L'actualité du Private Equity en France



L’AFIC a organisé en Avril sa conférence annuelle du capital investissement qui est l’occasion de faire le point de l’activité en la matière en France.

Parmi les tendances dégagées, il en émergeait deux en particulier :

-le recul du LBO en relatif par rapport aux autres segments de marché : venture et capital developpement

-la montée des investisseurs privés et des family office dans les levées de fonds par rapport aux investisseurs institutionnels (banques, assurances, fonds de pension)

Dans les contributions à cette conférence, nous en avons selectionné trois qui donnent une bonne vision de toutes ces évolutions (on trouvera l’ensemble des contributions sur le site de l’AFIC).

1. Activité, performance & impact économique du Capital Investissement français en 2009
Chloé Magnier, Chief Economist, AFIC

2. LP introspection
Daniel Dupont, Coller Capital

3. Régulation et capital-investissement: la montée des périls
Pierre de Fouquet, Président sortant, AFIC

Contribution 1:
http://www.afic.asso.fr/Images/Upload/DOCUMENTS/slides_conf_2010/Presentation_CACI%20C_MAGNIER.pdf


mercredi 5 mai 2010

Venture Capital : le tout début de la reprise


Un Venture Capitalist (capital-risque en français!) est quelqu'un qui , avant d'investir dans une entreprise se pose la question de la manière dont il va en sortir en terme, étant entendu qu'il y'a deux voies de sortie : M&A et IPO. Ces deux voies reprennent un peu de vigueur (voir graphique ci dessus relatif aux IPO), ce qui est bon pour l'industrie du venture capital et pourra lui permettre ultérieurement de solliciter dans de meilleures conditions les investisseurs pour lever de nouveaux fonds. Actuellement, c'est très difficile.
L'article de The Economist en lien fait un point utile sur l'état présent du "Venture":
http://www.economist.com/business-finance/displaystory.cfm?story_id=16010399&source=hptextfeature
On trouvera aussi en lien la recherche universitaire mentionnée par l'article de The Economist "past, present and future of venture capital":
http://faculty.chicagobooth.edu/steven.kaplan/research/kaplanlerner.pdf

dimanche 14 février 2010

Où en est le Venture Capital?












Institutional Investor vient de publier un longue enquête, en lien, qui fait le point sur l’Industrie du Venture capital à la recherche d’un nouveau souffle.

Le Venture Capital a toujours végété en France-à quelques brillantes exceptions près-on l’a baptisé « capital-risque », c’est dire !

Aux Etats Unis, et en particulier dans la Silicon valley (mais pas seulement, région de Boston par ex.),le Venture a prospéré pendant 25 ans, après guerre, avec un sommet qui lui a été en partie fatal, la bulle dot com.
Il faut dire que le Venture avait bénéficié d’un environnement favorable : proximité des grandes universités (Stanford pour la Silicon Valley), soutien aux innovations de programmes gouvernementaux, banques d’Affaires spécialisées qui ont largement disparues dans la vague dot com (Alex Brown, Hambrecht, Montgomery,Robertson Stephens,Cowen…).

Un des paradoxes est que le Venture a , dans la foulée du grand engouement de la période dot com, croulé sous l’argent des grands investisseurs, qui ont conduit à l’établissement de fonds trop gros, dans le contexte de mauvaises performances qui a été celui des années 2000.
Les fonds des Endowments et Fonds de Pension sont en chute libre .Mais ce n’est pas forcément dramatique parce que l’industrie du VC est assise sur des montants non investis qui restent très importants.

Aujourd’hui l’enjeu pour cette industrie est de se « réinventer » en revenant très largement aux sources, « back to the Future » comme l’affirme le titre de Institutional Investor. C’est un pari : « comme un second mariage : le triomphe de l’espoir sur l’expérience ».L’expérience ce sont les mauvaises performances des années 2000.Un ferment de ce renouveau : les « Business Angels », investisseurs individuels, qui sont devenus très présents et influents avec des mises qui sont de l’ordre de 1.5 M $ par dossier.

A lire en lien l’article d’Institutional Investor :