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samedi 29 mai 2010

Le renforcement du capital des banques


En anticipation de Bâle 3, ce graphique tiré de The Economist montre que les banques ont considérablement renforcé leur capital de part et d'autre de l'Atlantique.

En lien l'article de The Economist:

samedi 27 mars 2010

Le débat sur les innovations financières










On signalera le post, en lien, dans VOX, des chercheurs de l’Ecole de Toulouse qui fait état de leurs recherches et qui donne une bibliographie des travaux récents ainsi que le post de Naked Capitalist qui en fait le commentaire.

Tous ces travaux analysent les innovations de « produits » ou de « stratégies » de la dernière décennie : hedge funds, securitisation, private equity, structure finance, CDO, CDS…

Ces innovations sont généralement complexes et reposent souvent, selon ces analyses, sur l’asymétrie d’information, l’opacité(en particulier pour tout ce qui est otc) et le « hasard moral »l (« les conseilleurs ne sont pas les payeurs »).

Recommandations politiques : plus de transparence et moins de hasard moral.

-Le post de VOX:

-Le commentaire de Naked capitalist:

-Post passé: le débat sur les innovations:
http://investmentbankerparis.blogspot.com/2010/02/le-debat-sur-les-innovations.html

-Post passé: "pour ou contre les innovations financières":
http://investmentbankerparis.blogspot.com/2010/02/participez-au-debat-on-line-organise.html

vendredi 19 mars 2010

Un point sur Bâle3 dans Les Echos











La réglementation bancaire édictée par le Comité de Bâle, dite Bâle2 s'applique depuis 1998 pour les banques européennes mais toujours pas aux Etats Unis, où elles ne devraient entrer en application qu'en 2011 seulement, et encore si tout va bien. Ce qui crée évidemment un problème de distorsion de concurrence dénoncé de ce coté ci de l'Atlantique.

Entre temps le Comité de Bâle a proposé d'amender très significativement ces règles pour tenir compte des leçons de la crise. C'est Bâle 3 qui prévoit d'augmenter les ratios de capital, de requérir beaucoup plus de capital pour les opérations de marché et de titrisation, d'introduire de nouveau ratios sur la taille de bilan("leverage ratio") et sur la liquidité des banques.
Les Echos de ce jour explique tout cela très bien dans une série d'articles dont on trouvera certains en lien.
-Article des Echos sur le problème d'ensemble:

-Article des Echos sur les principales mesures proposées au titre de Bâle 3:

-Article des Echos sur les ratios de liquidité qui seraient imposés au banques et qui s'avèrent particulièrement contraignants:

Une étude publiée il y'a quelques jours par le consultant Oliver Wyman et Morgan Stanley montrait que l'introduction de l'ensemble de ces mesures pourrait faire chuter le ROE des banques d'investissement de 15 % à 7 % a l'horizon 2012 qui est celui de la mise en ouvre de ces nouvelles mesures.

Ce qui est en cause ce n'est pas seulement la profitabilité des banques mais, par voie de conséquence, l'impact de ces mesures sur l'Economie et la distribution de crédits aux entreprises qui risquerait d'être fortement pénalisée.

Et on sait que dans la zone euro les entreprises sont financées à 75 % par le crédit bancaire et 25 % par des instuments de marché alors que c'est, en gros, l'inverse aux Etats Unis par exemple.

Les propositions dites Bâle 3 sont soumises à la discussion et doivent être calibrées d'ici la fin de l'année. D'où le débat en cours qui ne fait que commencer et qui est évidemment influencé par le contexte macroéconomique.
Le risque est de " trop charger la barque" et la conclusion pourrait être qu'il faut étaler un peu plus dans le temps la mise en oeuvre de Bâle3.
C'est la conclusion, en tous cas, qu'esquisse dans un des articles des Echos, Danièle Nouy, la Secrétaire Générale du Régulateur bancaire français (l'ACP maintenant) quand elle parle de " distinguer deux types de mesures au sein de Bâle 3, celles d'une absolue nécessité comme la pondération en fonds propres des activités de marché, de la titrisation ou du risque de contrepartie;et celles dont il faut mesurer finement l'impact sur l'économie réelle : l'amélioration de la qualité des fonds propres, et les ratios de liquidité et de levier. "

jeudi 18 mars 2010

dimanche 28 février 2010

Le débat sur les innovations financières : le tri sélectif

Le débat lancé par Paul Volcker ("l'ATM, seule innovation financière valable") a amené un chercheur de la Brooking Institution, Robert Litan, à s'attacher à évaluer l'apport effectif des innovations financières. Son titre résume ses conclusions :"In defense of much, but not all, Financial innovations".
Le tableau ci-dessus est une sorte de scorecard des innovations.

On trouvera en lien:

-Un résumé de l'étude de Robert Litan:

-L'étude complète (47 p) publiée sous l'égide de la Brooking Institution:

-Une analyse critique - favorable - de Baseline Scenario, le blog animé par Simon jonhson:

samedi 27 février 2010

Participez au débat on line organisé par The Economist : Pour ou contre les innovations financières











C'est un débat organisé entre le Professeur Ross Levine (Pour) de Brown University et Joseph Stiglitz (plutôt contre) avec participation active des lecteurs (Voir en lien).

La crise a mis à mal la confiance portée aux innovations financières qui ont été une des caractéristiques majeures de ces 3 dernières décennies. Paul Volcker en particulier a émis un doute profond sur le fait que toutes ces innovations aient pu être bénéfiques, en dehors des ATM (les automates bancaires)!

Une des grandes innovations financière a été l'apparition et le développement des dérivés dont l'apport nous parait difficilement contestable . A l'origine, les dérivés ont répondu à une nécessité toute simple de se protéger contre l'instabilité de taux d'intérêt et de changes résultant de la mondialisation et de l'abandon des taux de change fixes.

L'effet bénéfique d'une innovation doit se mesurer à sa capacité à abaisser le coût du capital et partant à contribuer positivement à la croissance économique. Devant le Tribunal International de la crise, l'effet positif des innovations financière ainsi défini parait difficile à réfuter pour la période 1980-2000 . Par contre ce sont les années 2000 qui font problèmes avec les excès du leverage, de la titrisation et des dérivés de crédit.

Dans leur débat R Levine et J Stiglitz s'accordent toutefois pour considérer que les innovations sont utiles et peuvent être bénéfiques pour l'économie. Levine considère que cela a été en gros le cas même si des dérapages sont intervenus parce que les régulateurs n'étaient pas à la hauteur et en mesure de canaliser l'énergie des financiers. Stiglitz est plus sceptique considère que , si les instruments étaient bons, ils ont été mal appliqués du fait des dysfonctionnement des marchés et de phénomènes d'asymétrie d'informations.

Au fond l'un insiste sur l'importance du rôle des régulateurs (et de leurs défaillances) et l'autre sur le mode de fonctionnement des marchés.

C'est un enjeu majeur de la réforme en cours de la régulation , nous semble t'il, que de renforcer les contrôle du régulateur sans tuer l'innovation financière.

A votre tour de vous prononcer et de voter en allant sur le site de The Economist.

En lien l'accés au site et au débat de The Economist sur les Innovations Financières: