Affichage des articles dont le libellé est Banque d'Investissement et de Financement-Corporate Finance-MA-ECM-DCM-LBO-Global Markets. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Banque d'Investissement et de Financement-Corporate Finance-MA-ECM-DCM-LBO-Global Markets. Afficher tous les articles

mardi 23 décembre 2014

Les boutiques prospèrent dans le M&A




Ce graphique de The Economist illustre l'importance prises par les boutiques de M&A aux Etats Unis représentant entre 10 et 15% représentant entre 10 et 15 % des montants en valeur. Elles ont nom Evercore, Grennhill, Moelis ou Lazard. On assiste au même phénomène en Europe et en France avec bien entendu Rothschild mais aussi la nouvelle boutique des frères Zaoui qui s'est illustrée cette année aux coté de Lafarge dans sa fusion avec Holcim, de L'oréal dans le rachat de la participation de Nestlé ou bien dans la recapitalisation - restructuration d'actionnariat de PSA. 

mercredi 25 avril 2012

Marchés Financiers en Europe : la poursuite du rattrapage américain?


C'est la thèse implicite de ce tableau, tiré de Financial News et utilisant des données Dealogic. La partie droite compare les marchés européens à leurs équivalents américains. La partie gauche en déduit le potentiel de croissance des différents marchés européens dans une optique de "rattrapage". Les grands gagnants, sans surprise, seraient les marchés non investment grade (high yield, leverage finance) encore peu développés de ce coté ci de l'Atlantique. A l'opposé, M&A et ECM apparaissent comme des marchés mûrs.



samedi 7 janvier 2012

Le marché européen du Corporate Finance









Ce graphique basé sur des données Dealogic donne une idée de l'activité de "pur investment banking", ce que nous préférons appeller Corporate Finance (M&A, ECM, DCM, financements syndiqués), par pays en Europe.
 Si le Royaume Uni (22%) demeure le premier marché - mais son importance décroit tendanciellement en part relative - la France fait jeu égal avec l'Allemagne 13% vs 14% en 2010) en dépit de la différence de taille des économies. En effet les (grandes) entreprises françaises sont plus "marchéifiées" et plus actives en M&A.

dimanche 9 octobre 2011

L'évolution du fee pot de l'investment banking

Source : The Economist
Ce graphique, au profil heurté, indique les évolutions des revenus investment banking au sens sens strict, i.e M&A (36% du total), Equity et Debt Capital Markets (45%) et les fees d'arrangements de financement (loans). Ces revenus ne représentent, on le rapelle, que 20% des revenus d'investissement banking, dont les revenus de trading constituent l'essentiel (80%).
Ces revenus sont en progression sur les 9 premiers mois de l'année (+8%), mais en chute libre au 3ème trimestre.
Voir le commentaire de The Economist
http://www.economist.com/node/21531506

dimanche 18 septembre 2011

Le succès des émissions obligataires en dollars auprès des émetteurs non américains

Source : FT
Un article intéressant du FT (« Europe turmoil triggers rush for yankee issuance ») souligne la part importante que les sociétés étrangères, et en particulier européennes, ont pris sur le marché des émissions obligataires en dollars. Ces émissions en bonds émanant de sociétés étrangères contituent les « yankee bonds ». De 1995 à 2007, ces Yankee bonds ont représenté en moyenne 27% du total du marché des émissions obligataires investment grade. Depuis le début de l’année, c’est 42%.
Si les grandes sociétés de la zone euro ont eu pas mal recours au marché dollar depuis la crise de 2008, comme on le voit sur le graphique, le mouvement s’est accentué depuis le début de l’année. Pour des considérations de diversification des sources de financement et ne pas dépendre uniquement du marché euro plus intermittent. Et surtout pour des raisons de coûts : ces émissions en dollars sont transformées en euros, au travers d’opérations de swap, qui sont actuellement extrêmement avantageuse pour les émetteurs, du fait de l’appétit des banques européennes pour le dollar.
Gageons que cette tendance devrait se poursuivre dans la période à venir.

dimanche 12 juin 2011

LBO : l'évolution du ratio Debt/EBITDA aux Etats Unis et en Europe














(Cliquer pour agrandir)

Ce graphique montre l'évolution 2004 -2011 (Q1) du ratio dette/ebitda. On constate que ces ratios remontent de part et d'autre de l'Atlantique, même si on est encore loin du pic de 2007.

samedi 20 novembre 2010

Financements bancaires des entreprises : ce que signifie Bâle 2 et en quoi ceci est-il aggravé par Bâle 3 ?



Bâle 2 a introduit, en 2005, un changement majeur pour le financement bancaire des entreprises. En effet sous le régime de Bâle 1, mis en oeuvre, en France, à partir de 1988, la charge en capital supportée par les banques pour un prêt à une entreprise était la même, quelque que soit le rating, et donc le degré de risque, de celle-ci.

Avec Bâle 2 Le capital requis pour un prêt à une entreprise est calculé, pour chaque client, et chaque opération en fonction de sa note de risque, « son rating », qui lui est attribué, en interne, par la banque et qui peut, d’ailleurs, différer du rating attribué par les Agences de rating.

Pour une même entreprise, la charge en capital requise pour un prêt pourra varier, selon les banques, en fonction de leur modèle interne, validé par le régulateur bancaire, et la notation attribuée à l’entreprise, qui n’est pas non plus forcément la même.

Si l’on se réfère au modèle interne d’une banque, qui figure dans le graphique ci-dessus et qui vaut pour un prêt « unsecured » à 3 ans, le capital requis pour une entreprise notée A, pour reprendre l’échelle de notation de S&P, sera de 18% de ce qu’elle aurait été sous Bâle 1, de 96% pour une entreprise notée BB+ (la plus haute notation « non investment grade ») et de 143% pour une entreprise notée B+.

En d’autres termes, et selon cette hiérarchie, un prêt à Pernod-Ricard (BB+) demandera 5.3 plus de capital que à un Danone (A) et le prêt à une entreprise notée B+, 8 fois plus.

Les conditions de crédit s’en trouvent nettement améliorées pour les meilleurs ratings, dégradées pour les moins bons. Cette forte différenciation des conditions de crédit bancaire est la conséquence, logique, de la sensibilité de Bâle 2 au risque de crédit.

Bâle 3 ne change pas cette approche, mais l’aggrave, dans la mesure où le capital requis est fortement relevé, en gros doublé, comme le soulignait, il y’a quelques jours, Frédéric Oudéa, le président de la Société Générale (voir aussi le post en lien sur bâle3).

Ces dispositions sont clairement pénalisantes pour tout l’univers « non investment grades »: midcap, small cap, LBO…Ceci est une incitation à rechercher des financements de marché (émissions obligataires ou d’OC) pour limiter la dépendance vis-à-vis de financements bancaires devenus plus coûteux et, également, beaucoup plus contraignants, en termes de covenants et de maturités.
C’est un déterminant essentiel du développement du marché high yield ou non investment grade, qui est en cours, en Europe.
En lien Bâle3:

dimanche 3 octobre 2010

Le marché high yield

The Economist publie ce graphique (voir le commentaire en lien) qui montre l'évolution du marché au plan global et l'évolution des spreads aux Etats Unis par rapport aux obligations d'Etat.
Le volume des émissions n'est pas loin de ses plus hauts de 2007, et les spreads ont fortement diminués mais demeure supérieurs à leurs niveaux d'avant crise (cf aussi un de nos posts précédents).
Le marché high yield est promis à un grand avenir car la tendance à la désintermédiation bancaire est inéluctable, pour les entreprises plus petites et moins bien notées également, Bâle 2 poussant dans ce sens.
C'est un investissement qui a le vent en poupe, recommandé par nombre de gestions privées. Mais il n'y a pas de "magie", hauts rendements rime avec risques élevés.

En lien l'article de The Economist:

http://www.economist.com/node/17151449?story_id=17151449

mercredi 21 juillet 2010

Innovations financières : des protections contre les risques extrêmes ("fat tails")








Des produits de couvertures sont lancés à Wall Street pour se protéger contre les risques extrêmes : "fat taild ou black swan". La question est de savoir on peut justement se protéger contre des risques hors normes.

Ces produits sont présentés sous la forme humoristique suivante dans un blog américain (voir les dépêches associées en lien) :

"Crisis derivatives
In case you were looking for an innovative way to donate money to Wall Street, here are a few links on some new products:"


Pimco Sells Black Swan Protection as Wall Street Markets Fear
http://noir.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive&sid=a0tbiS7HfS60

CBOE developing tail event index
http://www.risk.net/risk-magazine/news/1723335/cboe-launch-tail-event-index

mardi 20 juillet 2010

Le marché du M&A suit d'assez près le marché des actions

C'est le sens du graphique tiré du FT. La marché du MA est devenu beaucoup plus réactif aux marchés des actions que dans les années 90 où il réagissait avec nettement plus de retard. Mais il ne fait que suivre, l'indicateur avancé restant le marché des actions qui, lui même, s'attache à anticiper l'évolution du cycle économique.

mardi 6 juillet 2010

Les 10 premiers cabinets d'avocats en M&A dans le monde au 1er semestre 2010

Et le winner est...Skadden!
Voici la liste:
1 Skadden
2 Cleary Gottlieb
3 Wachtell Lipton
4 Simpson Thacher
5 Dewey & LeBoeuf
6 Freshfields
7 Blake Cassels
8 Sullivan & Cromwell
9 Davis Polk
10 Gibson Dunn

Voir la dépêche en lien dans Reuters:
http://www.reuters.com/article/idUSLDE6650XP20100706

vendredi 2 juillet 2010

L'exercice de la Golden Share de Portugal Télécom : la revanche d'Espagne- Portugal ?











La golden share a été créé au début des années 80 par le gouvernement de sa très gracieuse Majesté pour faciliter les privatisations (voir l'article wikipedia en lien). Elle fut adoptée ensuite pour les privatisations françaises, puis en Italie, en Espagne, au Portugal.

Elle ne fut jamais exercée en France. Ce type de protection est dans le collimateur de la Commission Européenne et d'ailleurs la Cour Européenne de Justice doit se prononcer dans les jours qui viennent sur le caractère licite des golden share portugaise.

Ceci n'a pas empêché le gouvernement portugais d'user de sa golden share dans PT pour invalider un vote à 74 % de l'AG des actionnaires qui portait sur un sujet dont on peut difficilement considérer qu'il était vital puisqu'il portait sur la cession par PT de ses parts dans sa joint venture avec Telefonica au Brésil (voir l'article en lien du FT).

L'ironie de l'histoire est que le groupe téléphonique espagnol a lui même bénéficié de la protection d'une golden share il y' a 5 ans de la part du gouvernement espagnol.
Histoire à suivre entre les voisins ibériques qui en même temps participera à la jurisprudence de l'union Européenne sur le sujet, qui intéresse, on le sait, en particulier, Volswagen.

En lien l'article du FT sur le cas PT:

En lien la note wikipedia sur la golden share:

vendredi 23 avril 2010

Investment Banking : le marché allemand



Ce tableau, publié par le wsj, et qui s'appuie sur des données dealogic, donne les parts de marché en investment banking (M&A, ECM, DCM) en Allemagne. La Deutsche bank a, ce qui n'est pas surprenant, un clair leadership mais l'essentiel du marché est néanmoins capté par les grandes banques d'investissement internationales, Goldman Sachs en tête et devançant Commerzbank (qui a absorbé Dresner, rappelons le).

A vrai dire il en est de même pour tous les grands marchés européens (UK, Italie,Espagne...) sauf la France -remarquable "exceptions française"- où les banques domestiques (BNPP, SG, CACIB, Natixis, Lazard, Rothschild) demeure dominantes.

vendredi 26 mars 2010

Cassé, le bond Market?







C'est l'interrogation qui parcourt cette longue et très intéressante analyse du blog Aleph que l'on trouvera en lien:

jeudi 18 mars 2010

Les revenus de l'investment banking en baisse de 11 % en 2010











C'est la prévision en tous cas du Boston Consulting Group dans son dernier investment banking and capital markets report qui prévoit une chute de 11 % des revenus d' investment banking en 2010, l’accroissement des revenus liés au M&A et aux Equities ne suffisant pas à compenser la chute des revenus du fixed income.
La contribution du fixed income aux revenus serait ramenée de 45 à 39 %, celle des Equities passerait de 21 à 26 % et celle du M&A de 20 à 28 % selon le BCG.

dimanche 14 mars 2010

M&A: net recul des "poison pills" aux Etats Unis











Dans l'article joint du FT on apprend que 28 % des entreprises du S&P 1500 ont aujourd'hui des "poisons pills" contre 43 % deux avant, ce qui est un recul considérable résultant des pressions actionnariales des grands investisseurs.

En lien l'article du FT:

lundi 1 mars 2010

M&A : Merger Monday avec l'acquisition par Prudential des unités asiatiques d'AIG

C'est une transaction majeure pour l'Industrie Financière. Voir en lien l'article du DealBook:
Cela fragilise t'il Prudential "in play"), comme le pense FT Alphaville ("Congratulations Tadjine Thiam, you have put Pru into play!")?Voir le commentaire acide en lien:
http://ftalphaville.ft.com/blog/2010/03/02/162561/congratulations-tidjane-thiam/:


samedi 13 février 2010

Le banques françaises et le financement des entreprises









C'est un sujet de récrimination récurrent. Pourtant cela ne se passe pas si mal que cela. Ainsi Baudouin Prot a eu beau jeu de rappeler que "d'après la dernière étude commandée par la CGPME, neuf PME sur dix sont satisfaites de leur relation avec leur banque".Ce qui constitue un taux de satisfaction, il faut le dire, exceptionnel.
C'est un constat qu'avait déjà fait les deux médiateurs successifs du crédit, René Ricol et Gérard Rameix, dont il est difficile de mettre en cause l'indépendance de jugement.
Les financements accordés aux seules PME par les banques françaises ont progressé de 2,5% l'an dernier, ce qui tranche avec les évolutions négatives enregistrées dans les autres pays européens.
Comme le faisait remarquer Jean-François Sammarcelli, le patron de la banque de détail de la Société Générale, le problème se concentre sur les petites entreprises, tout simplement parce qu'elles souffrent durement de la crise.C'est ce qui va faire l'objet désormais d'un suivi spécifique avec les pouvoirs publics.
Quand on compare avec les autres pays européens la France jouit d'une situation très favorable avec 9 réseaux bancaires nationaux (Crédit Agricole,crédit Lyonnais, Crédit Mutuel,CIC, BNP, SG, Crédit du Nord,Caisses d'Epargne, Banques Populaires) qui ont une tradition ancienne de crédit aux entreprises.On soulignera aussi que, pour les plus grandes d'entre elles, la France dispose de 4 BFI domestiques puissantes (BNP Paribas, SGCIB, Crédit Agricole CIB, Natixis) offrant toute la gamme des services aux entreprises, ce qui est absolument unique en Europe.

Cela ne permet pas de régler tout les problèmes découlant de la crise mais c'est un atout et un avantage comparatif.