Affichage des articles dont le libellé est Banque d'Investissement et de Financement-People Management -soutien des Etats. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Banque d'Investissement et de Financement-People Management -soutien des Etats. Afficher tous les articles

samedi 27 mars 2010

Vers quels métiers de l’investment banking s’orienter ?






Le rapport que viennent de publier Oliver Wyman et Morgan Stanley (« outlook for global wholesale and investment banking » mars 2010) donne des éléments de réponse que reuters dans la dépêche en lien s’est attachée à expliciter par métiers/firmes/géographies.
Ce rapport alimenté par la vision stratégique du consultant très spécialisé qu’est Oliver Wyman s’attache à dégager les tendances de l’univers des BFI dans les années à venir.

Deux traits en particulier :

-la baisse de rentabilité : le ROE qui fut de 18 % en moyenne durant le dernier cycle (il a été de 15% en moyenne sur longue période) va être abaissé, dans des proportions qui peuvent être très importantes et qui vont dépendre largement des conséquences des nouvelles régulations financières, le grand changement structurel des années à venir

-le « rush » sur le « flow business » (la vente de produits dérivés relativement simples par opposition aux « produits structurés ») qui met l’accent sur taille critique et éfficacité opérationnelle et peux conduire à l’émergence, au sein des 10 grandes banques d’investissement , de 4-5 « monstres de flux » (pour les noms voir le post de reuters).

-Le résumé du rapport Oliver Wyman- Morgan Stanley:

-Vers quels métiers se diriger, la dépêche Reuters:

lundi 15 février 2010

les plans de soutien gouvernementaux aux banques ont été d'importance très inégale suivant les pays

Ce tableau (cliquer pour l'agrandir) fait un bilan -établi en janvier 2010- des aides gouvernementales apportées pendant la crise aux banques, appréciées en proportion du PIB du pays. Les données reprises du FT reposent sur une Research de BNP Paribas. Les aides prises en compte comprennent les injections de capital, les achats d'actifs toxiques et les garanties sur les émissions de dettes.
C'est un indicateur doublement intéressant :
-pour apprécier l'intensité de la crise bancaire par pays
-dans le débat sur l"a prime sur les banques" (prime d'assurance ou de retour des fonds publics -voir précédent sur réflexions Gordon Brown).

Le champion toute catégorie est l'Irlande (244 % du PIB) . On constate qu'au UK ceci a représenté 69 % du PIB contre 18 % "seulement" aux US. Parmi les pays les plus touchés : les Pays Bas (43 %), la Suède (49 %), l'Espagne (25 %), le Canada (22 %), l'Allemagne.
La France a été assez faiblement impactée (7 %) comme l'Italie (3 %) et la Suisse ou l'Australie (1 %).