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dimanche 20 mai 2012

IPO mode d'emploi : l'exemple de Facebook



Source : The Economist

L'IPO de Facebook est l'une des plus importante IPO de l'histoire avec celles de GM et Visa. Elle est l'occasion pour l'excellent blog Mergersandinquisitions (particulièrement recommandé à nos étudiants) d'expliquer très concrètement comment se prépare et se déroule une ipo aux Etats Unis (voir le lien ci après). Le modus operandi d'une ipo en France est d'ailleurs très similaire depuis 1993.
 Voir en lien:
http://www.mergersandinquisitions.com/initial-public-offering-process-ipo/

Sur l'exemple retenu, l'ipo de Facebook, on pourra lire aussi l'analyse (critique) du Professeur Damodaran, la référence en matière d'évaluation, sur son blog Musings on Markets.
Voir en lien:
http://aswathdamodaran.blogspot.fr/2012/05/facebook-hoodies-hubris-and-hoopla.html

dimanche 30 janvier 2011

Une nouvelle mode dans le luxe : se coter à Hong Kong



Suivant l’exemple de l’Occitane, Prada, qui cherche à se coter depuis plusieurs années, a décidé de s’introduire en bourse de Hong Kong, pour profiter de l’engouement asiatique pour le luxe, et des niveaux de valorisation qui en résultent.
Ce phénomène qui n’est pas nouveau – se coter sur une place étrangère offrant une meilleure valorisation – est troublant à l’heure de la globalisation, car il résulte d’une imperfection patente du fonctionnement des marchés.
Mais c’est un fait des marchés d’actions que de se constater encore ces écarts, entre places, même en Europe. C’est ce qui a justifié, dans le passé, que nombre de firmes «tech» se cotent au Nasdaq qui offrait des multiples de valorisation plus élevés et une meilleure connaissance de ces secteurs.
La question qui se pose –et ce fut le problème au Nasdaq- est de savoir si s’introduire aussi loin de ses bases –mais près de ses marchés dira-t-on dans le luxe – est viable dans la durée, et en particulier en cas de ressac de la bourse : on se déleste généralement d’abord des valeurs étrangères. L’avenir dira.

mercredi 8 décembre 2010

2010, année des IPO...surtout en Asie

L'année 2010 sera, peut être, une année record en matière d'introductions en bourse (IPO) car, selon une étude de Ernst&Young, on est, alors que l'année n'est pas terminée, pas très loin du niveau atteint en 2007 (cf graphique ci-dessus de La Tribune).

Mais ce résultat est essentiellement imputable à l'Asie, qui représente les 2/3 du total et dont la montée en puissance, comme le montre le graphique ci-dessous du FT, est très impressionnante.


Les IPO ont levé 255,3 Mds de USD dans le monde au travers de 1199 opérations d'introductions en bourse. Shenzhen s'est imposé, on le sait, comme la place la plus active, devancant Shanghai et Honk Kong.

Trois IPO représentent 1/4 du total de ce qui a été levé : l'IPO de l'Agricultural Bank of China, la dernière des quatre grandes banques chinoises à se coter, celle de la filiale asiatique de AIG, AIA, et le retour en bourse de GM aux Etats Unis.

30% des IPO, en valeur, ont résulté d'opération de privatisations.

125 IPO ont été retirées, en majeure partie en Europe, et souvent en raison d'attentes excessives des vendeurs en matière de valorisation.

l'Europe, en effet, a été à la traine de l'Asie, bien sûr, mais également de l'Amérique. La plus importante des opérations fut l'IPO de Green Power, la filiale d'énergies renouvelables de l'ENEL, dont le placement institutionnel fut assez laborieux. Mais Amadeus a obtenu un vif succès, dénotant l'appétence des investisseurs pour les valeurs "tech".

NYSE-Euronext vient de se déclarer assez optimiste sur le "pipe" des IPO pour l'an prochain, surtout, il est vrai, en ce qui concerne les Etats Unis. Nous avons déjà plaidé, dans un post récent et une Libre Opinion dans La Tribune (cf en lien), pour "un retour souhaitable des IPO" en Europe et en France.

Alors, l'an prochain, l'année des IPO en Europe?

En lien: Le retour souhaitable des IPO:

dimanche 31 octobre 2010

L'IPO de Enel Green Power n'a pas été un grand succès

L'IPO de la filiale d'énergie renouvelable de l'ENEL n'a pas été un grand succès. C'était la plus grosse IPO réalisée en Europe depuis 3 ans, 37.5% du capital de la filiale, finalement valorisée sur une base de 8 Mds EUR (pour 100%), étant mis sur le marché.
La demande des particuliers a été forte, 340 000 ont souscrit en Italie et en Espagne, mais la demande des institutionnels n'était pas au rendez vous, sans doute échaudée par les coupes budgétaires qui touchent les mesures de soutien public à ces énergies.
La fourchette de prix avait été revue à la baisse jeudi, et le prix arrêté samedi l'a été au bas de la nouvelle fourchette.
L'opération n'a donc pas relancé, comme on l'espérait, la dynamique des IPO en Europe, même si, comme dans le cas de Barrière, des facteurs très spécifiques à la société peuvent être invoqués.

mardi 19 octobre 2010

Shenzhen, nouvelle capitale mondiale des IPO

La chine est actuellement l'épicentre des IPO dans le monde. Mais Shanghai est en train de se faire détroner en nombre d'opérations mais aussi, pour la première place, en valeur par Shenzhen, la capitale marchande du sud de la Chine, comme le montre le graphique ci-dessus du FT du jour.


jeudi 30 septembre 2010

Echec de l’IPO Barrière

L’IPO de Barrière, dont l’objet était de céder la participation de 49% d’Accor, était considérée comme un test important pour relancer les IPO, à Paris, au moment où, aux Etats Unis, pas moins de 9 IPO étaient programmées sur la semaine, ce qui ne s’était pas vu depuis longtemps.


Mais la plus importante d’entre elles, l’IPO d’une filiale de la compagnie d’assurance, Liberty Mutual Group, pour un montant de 1.2 Mds$, a été également retirée, en raison des « conditions de marché ».


Faut-il considérer que l’échec de la mise en bourse de Barrière, faute d’une demande suffisante, augure mal de la suite ? Nous ne le pensons pas.


La portée de ce flop doit être relativisée. Dans un contexte d’incertitudes et de volatilité des marchés, les investisseurs actions sont très sélectifs. Et Barrière n’était probablement pas le « bon produit », dans un tel environnement.


D’une part la valeur était trop composite, avec les hôtels, d’un côté, et les casinos, d’un autre coté, alors que les marchés préfèrent les « pure players». De surcroit, l’activité traditionnelle de casinos était fortement questionnée à un moment où se développent les paris par internet.


Le test ne parait donc pas vraiment probant, ni pour les IPO, ni pour la place de Paris, même s’il s’agit d’un précédent fâcheux. Mais Paris n’aura pas droit à un deuxième échec