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samedi 19 février 2011

Le cost to income ratio des banques d'investissement



Dans son document de présentations de ses résultats, BNP Paribas fournit, pour 2010, ce graphique comparatif des coefficients d'exploitation (cost to income ratio) des activités de banque d'investissement, c'est à dire la proportion des revenus que représentent les coûts. Ces coûts, on le sait, sont représentés aux 2/3 par les rémunérations.
Cet indicateurs se veut une mesure de l'efficacité opérationnelle de la banque concernée. Il est néanmoins à utiliser avec précaution car le cost to income ratio va dépendre du mix produit de chaque banque d'investissement. Certaines activités, comme le brokerage ou le corporate finance ont un cost to income ratio élevé car il s'agit avant tout de "people business", mais utilisant peu de capital, et qui peuvent être très profitables. A l'inverse les activités de marché ou de financements structurés ont des coefficients d'exploitation beaucoup plus faibles mais sont des grands consommateurs de capital. C'est ce qui explique, outre leur bonne gestion, le faible coefficient d'exploitation des deux banques françaises.C'est ce qui explique aussi que l'on puisse avoir, comme le Crédit Suisse, un coefficient d'exploitation élevé allant de pair avec une profitabilité élevée (voir les graphiques d'un post précédent:http://investmentbankerparis.blogspot.com/2011/02/profitabilite-et-profits-des-grandes.html)

Le poids des fonds de pension

Le consultant spécialisé Towers Watson évalue les montant gérés par les fonds de pension à environ 30 trillions de dollars, 85% étant concentrés dans 13 pays.
Le graphique ci-dessus de The Economist exprime le poids des pension funds en proportion du PIB des pays concernés. Les Pays Bas arrivent en tête (134%) devant la Suisse et les Etats Unis. En montants gérés, ce sont les Etats Unis, bien entendu, qui arrivent en tête (15,3 trillions USD) devant le Japon (3,5) et le Royaume Uni (2,3).

En lien:
- le commentaire de The Economist:
-notre post précédent sur les grands acteurs de l'épargne institutionnelle:
http://investmentbankerparis.blogspot.com/2011/02/les-grands-acteurs-de-lepargne.html

mercredi 19 mai 2010

Trends:UniCredit confirme son intention de se séparer de son asset management faute d'une taille critique suffisante












UniCrédit confirme son intention de suivre l'exemple de Société Générale, qui a fusionné ses activités traditionnelles d'asset management avec celle de crédit Agricole au sein d'Amundi, et de Crédit Suisse qui a vendu les siennes à Aberdeen.
C'est le sens de la formulation convenue suivante:
"le groupe UniCredit indique avoir chargé Bank of America Merrill Lynch ainsi que sa propre division corporate investment banking " d'explorer toutes les options stratégiques" pour sa filiale de gestion d'actifs Pioneer Investments " en vue de valoriser" cette dernière."

Intesa s'apprête à suivre le même exemple aussi avec ses propres activités.
Ceci illustre l'évolution des grandes banques européennes, du modèle de banque universelle vers le modèle "multi -spécialisé"(ne pas conserver des métiers où l'on a pas la taille critique), mise en exergue par Georges Pauget dans son livre récent ("la banque de l'après crise") dont ce blog avait rendu compte.

Voir en lien notre post passé sur ce livre:

samedi 10 avril 2010

Les 15 plus gros fonds souverains (SWF) et leur comportement d'investissement








Le FT (FTfm April 5) fait état d'une étude récente qui analyse le comportement d'investissement des SWF, les fonds souverains:"Sovereign Wealth Fund Investment Patterns and Performance, by Bernardo Bortolotti, Veljko Fotak, William Megginson, William Miracky".
L'étude montre que la participation médiane que prend un SWF est de 8 %, la participation moyenne étant de 14 %. Il note une sousperformance sensible de ces participations par rapport aux comparables (- 10 à 15 %)
imputé au fait que le SWF apporte beaucoup de cash tout en restant un actionnaire passif, ce qui peut inciter le récipiendaire à la facilité. Mais d'autres études ont des conclusions opposées.
Ainsi le FT précise : " Nuno Fernandes, professor of finance at IMD and a Lamfalussy research fellow of the European Central Bank, recently published a paper showing SWF investments led to a significant outperformance by the company. Prof Fernandes told FTfm further research led him to conclude SWFs were actually very good at monitoring companies where they had invested, as well as opening up new markets for the companies and helping them lower the cost of capital."
Le sujet reste donc discuté.

On trouvera ci-dessous le classement des 15 premiers fonds souverains avec le montant des actifs gérés (en $Bio):

Top 15 SWF Assets $bio end of 2009

Abu Dhabi – Adia : 627
Norway Government Pension Fund : 445
Saudi Arabia –Sama : 432
China – Safe : 347
China –CIC : 289
Singapore – GSIC : 247
Kuwait – KIA : 203
Russia – Russia National Welfare : 168
China : NSSF : 146
China – HKMA Investment Portofolio : 140
Singapore – Temasek : 122
Libya – LIA : 70
Quatar – QIA : 65
Australia : Australian future fund : 59
Algeria- Revenue regulation fund : 47

Source: FT-SWF Institute