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samedi 5 mars 2011

Le retour des grand LBO ?

Le marché des LBO a repris de la vigueur. On a revu aux Etats Unis le retour d'opérations entre 3 et 5 Mds USD. Et bientôt on pourrait assister, de nouveau, à des LBO de 10 à 15 Mds vient de pronostiquer David Bondeman, le fondateur du grand fonds TPG Capital à la grande réunion annuelle du private equity, le "super-return private equity conference" de Berlin.

Voir en lien la relation du blog PE Hub:

samedi 11 décembre 2010

Les performances du private equity en Europe versus les Etats Unis


Les performances du private equity sont cycliques et dépendent du timing des investissements comme le montre le graphique ci-dessus tiré de The Economist (voir article en lien).
Le graphique basé sur des données de Prequin, la grande base de données sur le privatye equity, tendent à montrer que les performances des fonds européens, qui étaient supérieures à celles des fonds américains durant la décennie 1995-2005, sont moins bonnes - ou plutôt pires- depuis la crise, ce qui risque de rendre plus difficile les nouvelles levées de fonds.
Il a été plus difficile aussi de trouver de nouveaux investissements : selon S&P, 68% des nouveaux LBO ont été des LBO secondaires contre 49% aux Etats Unis.
Voir en lien l'article de The Economist:
http://www.economist.com/node/17680736?story_id=17680736

dimanche 28 novembre 2010

Le renouveau des LBO en France en 2010

Source : AFIC

Le capital investissement a repris des couleurs en France, cette année, après un point très bas atteint en 2009. D’après les statistiques de l’AFIC les investissements ont été multipliés par deux au premier semestre 2010, par rapport à la même période de 2009, et par trois pour les LBO.

La plus importante des opérations a été la cession de Picard par BC Partners à Lions Capital pour 1510 M EUR. Les opérations sont demeurées très largement circonscrites au petit monde du private equity, les industriels restant à l’écart aussi bien à la vente qu’à l’achat, les LBO devenant «secondaires» ou «tertiaire».

Il était important pour un certain nombre de fonds de réaliser des cessions –bien valorisées- avant de partir sur la route pour lever de nouveaux fonds et convaincre des investisseurs devenus plus réticents. Toutefois un certains nombre de fonds « middle market » sont bien avancés ou ont déjà bouclé leurs nouveau fonds.

Une étude intéressante et récente d’UBS («Navigating the upturn») synthétise les nouvelles tendances à l’œuvre sur ce marché, en France :

-les multiples payés dans ces transactions (EV/EBITDA de 10.6x) sont plutôt élevés et comparables à ceux d’avant la crise

-…mais compte tenu d’une baisse des résultats des entreprises les valeurs absolue sont, quant à elles, inférieures de 30 à 40%

-…et le leverage est bien moindre également (l’apport en capital est de l’ordre de 40 à 50%) même s’il a tendance à ré-augmenter

Ce qui fait défaut, ce ne sont pas les fonds à investir – on sait que globalement 400 Mds USD sont à investir au plan mondial selon Prequin – mais les bonnes opportunités d’investissement qui s’arrachent.

samedi 23 octobre 2010

Le retour de la dette dans les LBO


Progressivement le marché des LBO reprend de la vigueur, avec des montants plus importants, et, aussi, des leviers d'endettement plus élevés. C'est ce que montre ce graphique de The Economist (voir l'article en lien)qui met en exergue que, après un point bas en 2009, le ratio dette/EBITBA est à la hausse, même s'il demeure (encore?) inférieur aux niveaux de la période 2003-2007.


Au Q3 2010, la contribution moyenne en capital ("equity") au financement des LBO a été de 38% contre 47% en 2009.


La raison en est que le marché de la dette bancaire, et encore plus celui du high yield, qui sont le nerf de la guerre, se montrent plus allants. Ce qui ne veut pas dire qu'ils sont déjà prêts à financer de très gros LBO.


Par ailleurs, les fonds de private equity sont eux même très allants. Ils n'ont pas beaucoup investi ces trois dernières années et ils sont assis, selon les statistiques de Prequin, sur 456 Mds de $ à investir en capital dans les prochaines années, sous peine de devoir les rendre à leurs investisseurs. C'est ce qui explique leur appétence actuelle à investir, qui contribue à maintenir des valorisations élevés, pour des acquisitions par voie de LBO qui sont souvent faites auprès d'autres fonds de private equity : ce sont les LBO "secondaires", "tertiaire" etc..Bref un "circuit fermé".


L'avenir dépendra des la capacité des firmes de private equity à lever de nouveau fonds auprès des investisseurs, ce qui s'avère actuellement assez difficile.


Les méga firmes de LBO, quant à elles, on l'a souligné dans d'autres posts, sont amenés à faire évoluer leur "business model" et à se diversifier sur le modèle de Blackstone (asset management, hedge fund, real estate, corporate finance). Une autre voie de diversification est celle du "proprietary trading", c'est à dire une activité de hedge fund, pour se substituer, en la matière, aux banques d'investissement, bridés par les nouvelles régulations, et notamment par la "Volcker rule" aux Etats Unis. Ces derniers jours, la chronique a été d'ailleurs défrayée par la défection d'une équipe de "prop trading" de Goldman Sachs vers KKR.


En lien l'article de The Economist:

dimanche 22 août 2010

Blackstone ou l'évolution du "business model" des grands fonds de private equity



The Economist fait un portrait de Blackstone dans sa série sur les institutions financière de l'été. Blackstone, qui a été le premier des grands fonds de private equity à se coter en 2007, est à la pointe d'une évolution du "business model" des Financial Sponsors vers une diversification forte, puisque les actifs gérés au titre de l'activité de private equity, par Blackstone, sont, à présent, inférieurs aux actifs gérés dans l'immobilier ou dans l'activité de fonds de fonds de hedge funds (cf graphique). Sans compter l'activité développée dans le Conseil et de Corporate Finance.

Lire l'article en lien de The Economist:

mardi 3 août 2010

Portraits d'Institutions Financières


Dans sa dernière livraison The Economist dresse deux portraits d'Institutions Financières américaines que l'on trouvera en lien:

-Pimco, le grand fonds dans le monde spécialisé dans les obligations, dirigé par Bill Gross et Mohamed El Erian, bien connus dans ce blog et qui ont forgé des formules comme le "new normal". Pimco réussit très remarquablement mais, prédisant une période à venir difficile pour les obligations, envisage de s'ouvrir à d'autres classes d'actifs.
Pimco en lien:

-Cerberus : ce fonds de Private Equity essaye de renaître de ses cendres après des investissements désastreux et à haute visibilité comme Chrysler et la société de crédit de GM, GMAC.
Cerberus en lien:

mardi 22 juin 2010

Tendances du Private Equity

Ce graphique tiré du FT de ce jour ( "When institutional investors fell out of love with funds of funds") montre la chute des levées de fonds du Private Equity, une industrie cyclique qui traverse la crise plus difficilement que l'industrie des Hedge Funds.

On notera trois tendances à l'oeuvre:

-un désamour des Investisseurs Institutionnels pour les fonds de fonds qui avaient prospéré avant la crise et qui luttent aujourd'hui pour leur survie

-des temps difficiles pour l'industrie du Private Equity dont les rangs vont se resserrer (de 30 à 40 % ?)

-l'émergence d'un business model nouveau offrant aux investisseurs d'investir directement dans les sociétés non cotées

vendredi 11 juin 2010

Les caractéristiques de marché du Private Equity en Europe depuis le début de l'année











Cette évolution est résumée ainsi dans le FT du 10 juin:

"Research by Hawkpoint, the investment banking boutique, found 41 private equity deals in Europe of more than £100m ($146m) this year, against 57 such deals in all of last year. A fifth have been in the healthcare sector. Other hot sectors are business services and retail, which both offer assets that have held up well in the downturn. Hawkpoint found that almost half of the deals were secondary buy-outs, in which one private equity group sold to another."
"The 41 buy-outs Hawkpoint tracked were, on average, financed with 35 per cent debt and 65 per cent equity. During the credit bubble debt would often make up 80 per cent."

samedi 13 février 2010

Le débat sur la régulation touche aussi l'Industrie du Private Equity.








C'est vrai aussi bien aux Etats unis avec la Volcker Rule qu'en Europe avec le projet de Directive et la transparence qu'elle entend requerir des firmes de Private Equity sur leur portefeuille.

On trouvera en lien deux posts tirés de DealBook.
Le premier relate les débats qui ont agité la Super return Conférence 2010 qui vient de se tenir à Berlin . Ce grand rassemblement de l'Industrie du Private Equity a beaucoup discuté du sujet et notamment du projet de Directive européenne.Voir en lien:


Le deuxième post est la rubrique familière du Deal Professor qui passe en revue les projets de réglementation du Private Equity dans le monde et qui pointe en particulier 3 sujets relatifs aux Etats Unis :1) l'enregistrement des firmes de Private Equity auprès de la SEC qui serait ainsi en droit de les contrôler,2) l'impact de la Volcker Rule qui veut bannir cette activité pour compte propre dans les banques,3)ce qui n'est pas propre aux US, le durcissement des exigences réglementaires en matière de capital et concernant la securitization qui rendront plus difficile le financement des LBO

En lien la rubrique du Deal Professor :

dimanche 7 février 2010

Private Equity : les capitaux levés en 2009 en baisse très nette

Ce graphique, tiré de la Lex Column du FT, montre la nette baisse des capitaux levés en 2009 alors que les conditions de rémunération se maintiennent au même niveau : 20 % des profits ("carried interest") sous réserve d'un rendement annuel minimum de l'investisseur fixé, en général, à 8 % ( " hurdle rate").

lundi 16 novembre 2009

Private Equity:le Monde selon Dominique Sénéquier,CEO de AXA Private Equity





On lira ,en lien, avec intérêt l'interview donnée aux Echos par Dominique Sénéquier ,CEO d'AXA Private Equity dont elle a fait un des grands acteurs européen:
http://www.lesechos.fr/info/finance/020207028775--la-speculation-est-un-instinct-primitif-.htm

On trouvera aussi en lien notre post passé sur "l'avenir du Private Equity":
http://investmentbankerparis.blogspot.com/search/label/Private%20Equity-LBO-Banques%20d%27Investissement

mercredi 4 novembre 2009

L'avenir du Private Equity









source:The Economist





On trouvera en lien un article de The Economist de cette semaine sur l’avenir du Private Equity.

Ceci nous donne l’occasion de plonger dans l’univers du Private Equity (les américains disent parfois « Merchant Banking »), ce qu’en français on appelle le « Capital investissement ». A ne pas confondre avec les Hedges Funds, auxquels on les amalgame facilement, alors que ce n’est ni le même univers, ni le même métier.

Les grandes firmes de Private Equity -surfant sur la vague des gros et méga LBO de la période 2002-2007 ,illustrée par ce graphique de The Economist-ont été des clients très importants des banques d’investissement sur la période. En 2007, les grands noms du LBO,ce que l’on appelle les « Financial Sponsors » ( Blacsktone ,KKR , Permira ,CVC ,Carlyle et en France PAI) payaient de 2OO à 650 M USD de fees (« wallet ») par an et les Financial Sponsors apportaient globalement environ 16 Mds de USD de revenus à l’Industrie de l’investment banking.

Avec la crise, les firmes de LBO ont replié la voile et sont revenues aux
« basics », faisant beaucoup moins de transactions, des transactions plus petites, avec moins d’endettement, une approche plus industrielle et de plus long terme (la norme est de l’ordre de 5 ans).
Le LBO entre dans un nouveau cycle -c’est le thème de l’article en lien-et on ne reverra pas de sitôt les très grosses transactions des années 2005-2007. N’oublions pas que 19 années ont séparé les plus grosses transactions de chacun des pics de cycle-RJR Nabisco en 1989 (« The barbarians at the gate ») et TXU en 2007.

Mais justement –et heureusement- le Capital Investissement ne se réduit pas à ces très grosses transactions. Et il se trouve que la France est un marché très actif dans ce domaine :c’est le 2eme d’Europe ,derrière le Royaume Uni, et le 3eme au monde ,compte tenu du leadership des Etats Unis.En 2008, près de 10 Mds d’EUR ont été ainsi investis (en 2009 on est en recul de 10% environ).
Le Capital Investissement, c’est fondamentalement l’investissement en capital dans des sociétés non cotées. On distingue 3 segments principaux dans cet univers :
-le Capital Risque (« Venture Capital ») dont la Mecque est la Silicon Valley et qui a eu son heure de gloire avec la vague et la bulle internet .C’est l’investissement dans des starts up ou des entreprises jeunes, qui ne sont pas encore profitables, généralement Tech(technologie ou biotech). Il s’agit normalement de petits montants(quelques millions d’euros) qui demandent aux équipes spécialisées beaucoup de technicité et d’implication. C’est un métier très pointu et difficile dans lequel des équipes comme Sofinova ou Banexi Venture ont excellé sur la durée.
-Le Capital-Développement: c’est l’accompagnement minoritaire de PME dynamiques avec des investissements unitaires de l’ordre de la dizaine de millions d’euros. Ces fonds aujourd’hui sont souvent régionaux comme Siparex dans la région Lyonnaise ou IPO dans l’Ouest.
-le Capital Transmission-LBO qui contrôle majoritairement, et de préférence exclusivement, les sociétés achetées ( « la cible »)grâce à un endettement important (60 à 70% du prix d’acquisition, plutôt 50% en ce moment) remboursé ensuite progressivement par les cash flow de la cible: c’est le principe du LBO.
Mentionnons aussi, pour mémoire, le Capital Retournement , qui ne s’est jamais bien acclimaté en France.

Le Capital LBO est devenu , dans les années 90 ,la composante dominante, puis hégémonique du Capital Investissement. Il représente aujourd’hui environ 80% des montants investis, le solde se répartissant entre Capital Risque (environ 8%) et Capital Développement (15%).

Le capital investissement est un métier étrange où avant même d’entrer au capital, on se pose la question de savoir comment on va en sortir :c’est le sujet tout à fait crucial de la liquidité , qui est normal s’agissant d’investissements dans des sociétés non cotées ,et donc par nature illiquides .Cette sortie peut s’opérer par une cession industrielle (M&A) ou par la Bourse (IPO).
Les 3 segments (Capital Risque ,Développement ,LBO) correspondent à des métiers –et des équipes-très différents. Minoritaire ou majoritaire sont des styles de gestion ,il est vrai,assez différents.
Un des mérites du LBO est de permettre de contrôler mieux le timing et les conditions de la liquidité par rapport à la situation de minoritaire du Capital Développement.

Le critère de rentabilité du Capital Investissement est le TRI
-le taux de rendement interne- qui actualise les flux décaissés et encaissés par le fonds sur toute la durée de vie de l’investissement. Les TRI varient très sensiblement suivant les segments. A la fin 2008 il était, selon les statistiques de l’étude Ernst & Young-Afic de 18% pour le capital LBO, 11% pour le capital Développement et 1 % seulement pour le Capital Risque . Ceci explique l’engouement dont a bénéficié le Capital LBO et , à l’opposé, la défaveur qui a frappé le Capital Risque, en dépit de son utilité sociale.
Ces chiffres se seront ,sans doute, significativement détériorés pendant l’année 2009 car le Capital Investissement est un métier hautement cyclique.Le TRI dépend fortement de la phase du cycle où l’on investit : gageons que le cru 2005-2007 ne sera pas très bon (un certain nombre de ces LBO trop « leveragés » connaissent actuellement des difficultés –on y reviendra dans un post à venir) alors que les LBO conçus actuellement devraient être de bien meilleurs investissements.

Le Capital LBO recouvre lui-même des marchés très différenciés sur lesquels vont se positionner des firmes LBO profilées en conséquence: celui des petites LBO (des milliers en France chaque année),le « middle market » qui est assez fourni (200 à 1000 M EUR de valeur de transaction), les gros LBO (supérieur à 1 milliard Eur)plus rares ,et , exceptionnellement en fin de « cycle » les « méga LBO » (supérieur à la dizaine de milliards). Gros et Méga vont certainement se « faire oublier » pour un certain temps.

Les grands acteurs du Private Equity français ont pour nom :PAI ,Eurazeo ,Wendel , AXA Private Equity LBO France ,BC Partner ,Sagard ,Barclays Private Equity,CDC Private Equity …Mais il existe au total 270 sociétés de gestion et la Profession, regroupée de longue date dans une association très active ,l’AFIC ( Association Française des Investisseurs en Capital-lien avec le site ci-après) , revendique 3000 professionnels en France.
Les fonds de Capital Investissement gèrent essentiellement aujourd' hui, des fonds de tiers investisseurs. Ils se rémunèrent suivant la règle 2/20 :2% de frais de gestion et 20% prélevés sur les profits réalisés
(« carried interest ») dès lors que le TRI dépasse un taux minimum
(« hurdle rate »).Le Capital Investissement est « la classe d’actifs » où les performances sont les plus dispersées :la qualité des équipes, leur expérience est un facteur très discriminant.
Les banques qui avaient développé ces activités sur leurs ressources propres dans les années 80 en sont sorties pour deux raisons : faibles synergies avec leurs autres activités (du fait en particulier de la « muraille de Chine » requise par les investisseurs), traitement « punitif » en terme de capital exigé sous Bâle2. Natixis , qui était resté un actif significatif sur ce marché , largement sur ressources propres, vient de faire savoir que le Private Equity ne serait plus un métier « stratégique ».

Par contre , on l’a dit ,les acteurs du Private Equity sont devenus, et resteront, des clients importants des banques d’investissement (ils l’ont été tout particulièrement dans la période 2005-2007 quand le Private Equity représentait 20% du marché des Fusions –Acquisitions) .Les banques d’investissement leur fournissent des conseils M&A, des financements et refinancements, des couvertures de taux et de change, des sorties sur le marché boursier ou par cession industrielle.

-Article de The Economist:
http://www.economist.com/businessfinance/displayStory.cfm?story_id=14753850


-Site de l'Afic:
http://www.afic.asso.fr/Website/site/fra_accueil.htm