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mardi 3 mai 2011
Bâle 3 et «tier one» : quid du numérateur ?
Le FT du jour fait remarquer que si aujourd‘hui Bâle 3 a défini précisément et de manière homogène le dénominateur – le capital – retenu pour le calcul des ratios tier 1, il n’en est pas de même pour le numérateur, les risques pondérés (RWA), dont la définition relève encore des différentes régulations nationales. D’après une étude de la Banque d’Angleterres, ceci peut conduire – toutes choses égales d’ailleurs - à des variations d’un tiers du tier one. Une paille ! Régulateurs, encore un effort...
dimanche 27 février 2011
Le hedging des compagnies aériennes

Le graphique ci dessus, tiré du FT et provenant d'une recherche de Morgan Stanley, est intéressant car il montre que cette couverture des besoins (en l'occurrence pour l'année 2011) est partielle et, surtout, inégale suivant les régions du monde:plus importante en Europe, où elle avoisine 60%, qu'ailleurs, où elle oscille entre 25 et 35%.
dimanche 19 septembre 2010
Pour mieux comprendre la réforme des marchés dérivés

Les auteurs en sont deux professeurs de Dauphine, Yves Simon, dont les enseignements ont formé de nombreuses générations de spécialistes des marchés dérivés, et Delphine Lautier.
L'ouvrage est paru au début de l'année 2009, mais il n'a rien perdu de son intérêt. Un "must read" pour comprendre les réformes en cours.
samedi 18 septembre 2010
Convergence entre les Etats Unis et l’Europe sur la réforme des marchés de produits dérivés OTC

Les objectifs sont évidemment identiques : assurer une plus grandes transparence de ces marchés, qui sont devenus les marchés financiers dominants, et introduire une plus grande sécurité de ces transactions – et du risque de contrepartie – en les faisant transiter par des Chambres de Compensation , des « Clearing Houses » ( voir à ce sujet notre post passé en lien).
Quelles sont les convergences et les quelques divergences, telles que le Cabinet d’Avocats Allen & Overy les a recensé ?
1)Les convergences :
-obligation de faire transiter par une chambre de compensation tous les produits dérivés standardisés
-exemption toutefois pour les institutions non financières –les entreprises utilisatrices – dès lors qu’elles ne sont pas des acteurs majeurs de ces marchés (comme le sont par exemple des filiale de trading de compagnies pétrolières)
-accent mis sur la gouvernance et la gestion de leur risques par les chambres de compensation (« Central Counteparty Clearer » ou CCP)
-enregistrement de toutes les transactions « compensées » ou demeurant OTC (de gré à gré) auprès d’organismes spécialisés (« trade repositories»)
2)Les divergences qui subsistent là où l’Europe ne suit pas le Dodd-Frank Act :
-la « Volcker rule » : l’interdiction aux Etats Unis du trading pour compte propre (« proprietary trading »)
-l’obligation pour les banques aux Etats Unis de filialiser les transactions sur certaines catégories de dérivés
-l’obligation, pas seulement de « compenser » mais aussi de négocier sur des « marchés organisés » - des Bourses – les dérivés « standardisés »
-certaines restrictions aux Etats unis sur l’actionnariat des chambres de compensation
Au total, néanmoins, et c’est heureux s’agissant de marchés globalisés, la régulation de ces marchés devrait être assez similaire entre les Etats Unis et l’Europe. Mais quid de l’Asie ?
En lien:
http://investmentbankerparis.blogspot.com/2010/08/la-reforme-des-marches-de-produits.html
jeudi 12 août 2010
La réforme des marchés de produits dérivés OTC

La crise a alerté sur les risques que faisaient peser le développement extraordinaire (voir graphique) des marchés de produits de dérivés OTC, négociés de gré à gré, ce qui a conduit à mettre l’accent sur deux problèmes en particulier : la gestion du risque de contrepartie et le manque de transparence de ces marchés.
Comme le montre le graphique du FT, le plus important, et de très loin, de ces marchés OTC est le marché des dérivés de taux d’intérêt, suivi, mais très loin derrière par les dérivés de taux de change.
C’est aux Etats unis que la réforme a avancé le plus rapidement –c’est un chapitre important du Dodd-Frank Act -mais les réflexions des autres régulateurs vont dans le même sens et devraient se retrouver dans les propositions que fera la Commission Européenne en Septembre 2010.
Les réformes envisagées s’ordonnent autour de cinq préoccupations :
-assurer une plus grande transparence (volumes – prix) des transactions réalisées sur le marché OTC, ce qui devrait faciliter leur transfert ultérieur sur des marchés organisés
-Inciter ou contraindre les échanges sur les produits OTC à passer par une Chambre de Compensation (Central Clearing ou CCP), dument capitalisée et régulée, de sorte à assurer une meilleure sécurité du risque de contrepartie
-inciter à une plus grande standardisation des produits dérivés et à leur échange sur des marchés organisés ou des plateformes électroniques
-allouer une charge en capital aux opérations sur dérivés reflétant de manière plus appropriée les risques qu’ils font peser sur le système financier (Bâle 3 a prévu d’alourdir substantiellement leur charge en capital) avec un traitement « punitif » pour les opérations qui ne passeraient pas par une Chambre de Compensation
-l’enregistrement de toute transaction de produits dérivés OTC auprès d’un « trade depository » (ou « référentiel » en français) pour en assurer la traçabilité.
La réforme engagée aux Etats Unis reprend ces éléments, auxquels a été rajoutée, suite à un amendement de la Sénatrice Blanche Lincoln, une obligation pour les banques de filialiser (« push out ») dans des entités, capitalisées en conséquence, certaines de leurs activités sur produits dérivés.
Cette filialisation ne devrait pas concerner tous les produits dérivés, mais seulement 20 % environ (CDS, la plupart des matières premières, les dérivés actions) car, l’essentiel des activités, en la matière, en a été exonéré (dérivés de taux et de change, certains métaux comme l’or et l’argent, la couverture des risques propres de la banque).
L'accent, dans cette réforme, est mis avant tout sur la compensation, la première priorité, plus que sur la standardisation ou l'échange sur des marchés organisés.
C’est la Securities and Exchange Commission (SEC) et, surtout, la Commodity Future Trading Commission (CFTC) qui seront en charge de mettre en œuvre ces nouvelles régulations. Elles doivent en préciser le détail (ce qui peut être standardisé, ce qui doit être « compensé », les règles du jeu pour les Chambres de Compensation…) .C’est une étape cruciale car on sait que « le diable est dans les détails ».
La CFTC, sous la houlette de son Chairman, Gary Gensler, un ancien de Goldman Sachs, a vu son pouvoir considérablement accru par le Dodd-Frank Act, qui lui donne un leadership dans la réforme des marchés OTC qui devrait la poser, au plan mondial, comme le régulateur de référence.
Le FT de ce jour a publié un article de fond (voir en lien) sur la réforme des marchés de produits dérivés OTC aux Etats Unis qui énumère un certain nombre de points importants qui reste à éclaircir par les régulateurs. FT Alphaville a fait un post sur cet article que l'on trouvera également en lien.
Le post de FT Alphaville:
http://ftalphaville.ft.com/blog/2010/08/12/314231/derivatives-reform-now-what/
L'article du FT:
http://www.ft.com/cms/s/0/fa3794be-a57b-11df-a5b7-00144feabdc0.html
mercredi 18 novembre 2009
Produits dérivés et Régulateurs:une étude de The Economist

Etude approfondie dans the Economist de la semaine sur le débat en cours sur les deux rives de l’Atlantique à propos des produits dérivés et leur régulation, en particulier les produits OTC (l’essentiel du marché) et « les exotiques »,les plus difficiles, d’entre eux, à dompter.
L’étude débute ainsi :
“Derivatives are extraordinarily useful—as well as complex, dangerous if misused and implicitly subsidised. No wonder regulators are taking a close look”
Et elle se conclut de la manière suivante:
“Doing away with derivatives altogether is neither wise nor likely. As Mr Scholes says: “Cars cause accidents but we don’t ban them.” But the state does insist on seat belts”.
Raisonnable après tout !
En lien :
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