samedi 13 février 2010

Le banques françaises et le financement des entreprises









C'est un sujet de récrimination récurrent. Pourtant cela ne se passe pas si mal que cela. Ainsi Baudouin Prot a eu beau jeu de rappeler que "d'après la dernière étude commandée par la CGPME, neuf PME sur dix sont satisfaites de leur relation avec leur banque".Ce qui constitue un taux de satisfaction, il faut le dire, exceptionnel.
C'est un constat qu'avait déjà fait les deux médiateurs successifs du crédit, René Ricol et Gérard Rameix, dont il est difficile de mettre en cause l'indépendance de jugement.
Les financements accordés aux seules PME par les banques françaises ont progressé de 2,5% l'an dernier, ce qui tranche avec les évolutions négatives enregistrées dans les autres pays européens.
Comme le faisait remarquer Jean-François Sammarcelli, le patron de la banque de détail de la Société Générale, le problème se concentre sur les petites entreprises, tout simplement parce qu'elles souffrent durement de la crise.C'est ce qui va faire l'objet désormais d'un suivi spécifique avec les pouvoirs publics.
Quand on compare avec les autres pays européens la France jouit d'une situation très favorable avec 9 réseaux bancaires nationaux (Crédit Agricole,crédit Lyonnais, Crédit Mutuel,CIC, BNP, SG, Crédit du Nord,Caisses d'Epargne, Banques Populaires) qui ont une tradition ancienne de crédit aux entreprises.On soulignera aussi que, pour les plus grandes d'entre elles, la France dispose de 4 BFI domestiques puissantes (BNP Paribas, SGCIB, Crédit Agricole CIB, Natixis) offrant toute la gamme des services aux entreprises, ce qui est absolument unique en Europe.

Cela ne permet pas de régler tout les problèmes découlant de la crise mais c'est un atout et un avantage comparatif.

1 commentaire:

  1. M. Soulard fait un plaidoyer pro domo pour les banques françaises qui sont aussi, à cause de leurs activités de trading sur les marchés financiers (notamment en produits dérivés), parmi les plus "leveragées" d'Europe, et de loin. Dans le cadre de Bâle III, un nouveau ratio d'endettement sera mis en place et, pour la raison évoquée précédemment, les 4 banques françaises aux "BFI puissantes" devront réduire susbtantiellement leurs bilans, ce quie ne sera pas sans impact négatif pour le financement des PME. Arrêtez d'encenser les banques françaises, Dauphine n'est pas l'anti-chambre de la FBF...

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