dimanche 20 décembre 2009

M&A : Petit cru 2009, toujours dominé par Goldman Sachs et Morgan Stanley, mais 2010 pourrait un très bon cru selon une étude BCG-UBS
















L’article en lien de Deal Book commente les league tables de 2009 où Morgan Stanley, selon Thompson, a damé le pion au sommet du podium, pour la première fois depuis longtemps, à Goldman Sachs, mais pas selon Dealogic, ni, quelque soient les sources, en ce qui concerne le montant total des fees, 1.17 Mds de USD en 2009 pour Goldman.
En 2009, le marché US a été plus important que l’Europe pour la première fois depuis 3 ans. Il est vrai que le marché US du M&A n’ a baissé que de 24 % en valeur contre 54 % pour le marché européen.
Le montant total des fees ( « M&A fee pool ») a, quant à lui, baissé de 46 %.

On attend une reprise significative de ce marché en 2010 (on en voit des prémisses), à partir d’un niveau il est vrai bas.
Le coût de l’argent est bas, la croissance interne des entreprises a besoin d’être « boostée », le sell side est alimenté par des entreprises qui veulent se restructurer et par les firmes de private equity (ce qui va profiter au marché des IPO). Reste à lever les incertitudes sur les perspectives économiques et aussi sur les valorisations, souvent assez éloignées entre acheteurs et vendeurs dans ce contexte.

Le rebond des opérations de M&A pourrait être même beaucoup plus fort qu’on ne le pense si les perspectives économiques s’avéraient encourageantes.

C’est le message d’une étude que viennent de publier conjointement le BCG et UBS, et qui repose sur une enquête faite en fin d’année auprès de 700 entreprises européennes (« M&A : ready for liftoff ? »).On trouvera l’étude en lien.

L’étude montre qu’une (grande) entreprise sur 5 est prête à faire une acquisition importante pour peu que l’horizon économique se dégage un peu. Le principal mobile est de trouver dans ces opération un relai de croissance (élargir la gamme de produits ou les circuits de distribution ou bien encore les marchés géographiques ie en particulier émergents). Les deals visés le sont en terme d’évolution et non pas de transformation, en évitant l’endettement. En fait on voit une nette différentiation entre les forts qui ont les moyens de cette stratégie (Leaders de marché, structure de bilan forte) et les autres (qui auront d’ailleurs à en tirer les conséquences).

En sens inverse, l’étude nous dit qu’un important courant « sell side » va être alimenté par les firmes de Private Equity mais aussi par les entreprises qui veulent se recentrer-restructurer: 1/3 des entreprises interrogées ont des projets de désinvestissement.

En lien:

-l'étude BCG-UBS "M&A :ready for liftoff ?":

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