
(Cliquer pour agrandir)
Ces graphiques du FT Du jour, reprenant des données de la recherche de Morgan Stanley, montrent que la crise n'a pas arrété la tendance à la désintermédiation bancaire en Europe. Le financement bancaire des corporates est passé de 75 % avant la crise à 65 % (graphique de gauche), mais ne représente plus que 30 % du financement des grands corporates dits "investment grade", financés à hauteur de 70 % par des obligations, presque comme aux Etats Unis (graphique de droite).
Si l'ensemble des corporates est "encore" financé au 2/3 par les banques en Europe, on sait que ce pourcentage est de 25 % aux Etats Unis et de 50 % environ au Japon.
Ce phénomène de désintermédiation devrait s'étendre aux entreprises, plus petites, moins bien notées ("non investment grade"), d'autant que la charge en capital des prêts bancaires à cette catégorie d'entreprises, sous Bâle 2, est assez pénalisante. Ceci devrait permettre le décollage d'un marché obligataire "high yiels" en Europe, à l'instar de ce qui existe aux Etats Unis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire